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Votre avis sur L'Attentat ?
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Il y a suffisamment de bonnes choses dans ce film pour le considérer comme bon? Même si le comportement de l'épouse kamikaze n'est pas vraiment crédible. Ce qui est vraiment bon, c'est la manière dont est montrée la situation impossible dans laquelle se retrouve le personnage principal, situation vicieuse dès le départ, "le bon arabe d'Israël" , rejeté par les deux côtés. Le fait que le film ait été réalisé en Israël et en territoire palestinien est un point très positif.
Ce n’est pas un grand film, mais c’est très intelligent. L’attentat qui n’est pas un biopic traité de la guerre israélo palestinienne, et du terrorisme. Bonnes interprétations également. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 3/5
Une vérité cachée.
Un chirurgien israélien d'origine arabe voit sa vie s'effondrer lorsqu'il apprend que sa femme était une kamikaze qui s'est faite exploser dans un restaurant faisant de nombreuses victimes dont des enfants.D'abord rejetant l'atrocité, il finit par en être convaincu par sa femme elle-même. Il part à la recherche de ce qui explique la raison du geste de celle-ci. Il va trouver certaines justifications, mais il ne pourra jamais effacer de sa mémoire la femme aimante et aimée.
Un chirurgien israélien d'origine arabe voit sa vie s'effondrer lorsqu'il apprend que sa femme était une kamikaze qui s'est faite exploser dans un restaurant faisant de nombreuses victimes dont des enfants.D'abord rejetant l'atrocité, il finit par en être convaincu par sa femme elle-même. Il part à la recherche de ce qui explique la raison du geste de celle-ci. Il va trouver certaines justifications, mais il ne pourra jamais effacer de sa mémoire la femme aimante et aimée.
Yves G.
Amine est un chirurgien arabe bien intégré à Israel. Quand un attentat ensanglante Tel Aviv et qu'on lui annonce que le kamikaze était sa propre femme, il refuse d'y croire et décide de mener l'enquête.
Adapté du roman éponyme de Yasmine Khadra, "L'attentat" se divise en trois parties
La première - que je viens allègrement de spoiler - est la meilleure qui montre l'activité quotidienne du chirurgien jusqu'à la révélation qui l'abasourdit et la méfiance de son entourage qui l'associe au crime de sa femme.
La deuxième entretient le suspens, quand Amine part à Naplouse pour comprendre comment sa propre femme a pu, à son insu, devenir une tueuse d'enfants.
La troisième - qu'on ne dévoilera pas - est la plus décevante qui renvoie dos à dos les torts des uns et des autres. Comme si le refus - critiquable - d'Israel d'accorder aux Palestiniens des droits pouvait justifier le recours - injustifiable - au terrorisme kamikaze.
"L'attentat" pose en apparence une belle question : comment devient-on terroriste ?
Mais il s'en désintéresse en cours de route pour répondre à une autre : peut-on être arabe en Israël ? La femme d'Amine y a répondu à sa façon. Et la dernière scène - où on lui fait comprendre que sa présence en Israël était tolérée tant qu'il se conformait à certaines normes - semble ne donner à Amine lui-même d'autre alternative que d'y répondre de même. Inquiétant ...
Adapté du roman éponyme de Yasmine Khadra, "L'attentat" se divise en trois parties
La première - que je viens allègrement de spoiler - est la meilleure qui montre l'activité quotidienne du chirurgien jusqu'à la révélation qui l'abasourdit et la méfiance de son entourage qui l'associe au crime de sa femme.
La deuxième entretient le suspens, quand Amine part à Naplouse pour comprendre comment sa propre femme a pu, à son insu, devenir une tueuse d'enfants.
La troisième - qu'on ne dévoilera pas - est la plus décevante qui renvoie dos à dos les torts des uns et des autres. Comme si le refus - critiquable - d'Israel d'accorder aux Palestiniens des droits pouvait justifier le recours - injustifiable - au terrorisme kamikaze.
"L'attentat" pose en apparence une belle question : comment devient-on terroriste ?
Mais il s'en désintéresse en cours de route pour répondre à une autre : peut-on être arabe en Israël ? La femme d'Amine y a répondu à sa façon. Et la dernière scène - où on lui fait comprendre que sa présence en Israël était tolérée tant qu'il se conformait à certaines normes - semble ne donner à Amine lui-même d'autre alternative que d'y répondre de même. Inquiétant ...
videoman29
Un film qui trace un état des lieux douloureusement réaliste du conflit Israelo-Palestinien. L'histoire de ce chirurgien, d'origine Arabe qui vit et exerce a Tel Aviv et qui apprend que son épouse vient de commettre un attentat suicide à quelques rues de son hôpital est réellement poignante. L'enquête qu'il mène pour tenter de comprendre nous fait toucher du doigt toute la complexité de la situation et la tension qui règne entre ses deux peuples. A travers l'histoire de ce couple, le réalisateur Ziad Doueiri, d'origine Libanaise, nous retrace une vision très sombre et pessimiste du conflit. Sans aucun parti prit, il expose les points vue de chacun des deux camps de manière simple et compréhensible. Outre le côté dramatique voire philosophique, parfaitement maîtrisé, ce film est d'un grand intérêt pédagogique et permet de mieux appréhender cette guerre lointaine. Passionnant, tout simplement ! Le fait que ce film soit interdit dans de nombreux pays est une preuve de sa valeur en tant que témoignage. Les nominations et récompenses qu'il a reçues dans les festivals au Maroc, en Espagne et en France en sont une seconde.
Trés bon film sur le sujet délicat du conflit israelo-palestiniens qui dure et dure depuis trop longtemps!et film qui nous laisse nous faire notre propre avis je trouve des deux coté on voit bien qu'il y a de la détermination et c'est l'escalade de la haine,trés émouvant aussi! à visionner.
Un chirurgien arabe israélien voit sa vie bouleversée après avoir appris qu'un être cher a commis un acte choquant. L`Attentat est un drame fort car il aborde un conflit actuel qui continue d'être controversé. Il est également louable qu'il ne semble pas prendre parti à la fin. Dans sa section du milieu il semble créer une image négative d'un côté du conflit pour exposer plus tard la compréhension de ce côté particulier. Bien que l'effet global puisse être plus négatif cela est probablement approprié pour ce conflit qui semble interminable. Il semble également y avoir un sentiment d'incomplétude dans la compréhension du mobile d'un personnage majeur qui commet un acte choquant. Mais le plus grand éloge de ce film pourrait être qu'il montre de la sympathie pour ceux qui sont vraiment coincés au milieu. Les Israéliens arabes qui veulent s'intégrer dans la société israélienne tout en conservant un lien avec leur propre héritage...
Kurosawa
L'histoire de cet homme qui veut comprendre à tout prix est intéressante, grâce à une complexité naturelle ( comment vivre pendant 15 ans avec une femme, et ne pas s'apercevoir qu'elle devient extrémiste ?), mais le traitement politique du film, soit le conflit israélo-palestinien, est très lourd. Aucun point de vue n'est abordé, ce qui rend le propos général assez plat. La mise en scène est tout de même dynamique, avec la tension qui règne sur le territoire extrêmement bien retranscrit. "L'attentat" n'est donc pas le film choc que l'on pouvait espérer.
dialogue plein de finesse,acteurs parfaits....et le scénario s'avère surprenant.
dominique P.
Très bien tout simplement.
Assez dur mais prenant, poignant.
Assez dur mais prenant, poignant.
Film coup de poing avec un point de vue tout neuf sur le sujet ! On ne suit pas les kamikazes et leurs idéologies pour une fois mais on se met à la place de celui qui reste et qui condamne et ne comprend pas ! L'acteur est bouleversant de sincérité et on éprouve compassion et colère ! A voir absolument ! Magnifique !
Vous connaissez l'expression: "Les auberges espagnoles, on y trouve ce qu'on y apporte". "l'attentat" est à l'image de ces fameuses auberges: chacun y verra ce qu'il veut y voir, ce qui est l'une des forces de ce film. Personnellement, j'ai préféré l'adaptation d'un autre roman de ce remarquable auteur anciennement militaire de carrière Algérien: "ce que le jour doit à la nuit" par Alexandre Arcady.
Je croyais qu'il s'agissait d'un film politique mais pas du tout. C'est une belle histoire sur un homme qui aime sa femme jusqu'au bout. On suit cet homme qui enquête sur les motivations de sa femme. Aucune scène difficile ou de tension (à part au début, si on est sensible). Ca coule. Il n'y a qu'à se laisser porter par le scénario. La fin révèle ce qu'on attendait. A suivre si on aime se torturer l'esprit.
Chirurgien arabe dans un hôpital de Tel Aviv, le Dr Amine a tout pour lui. Sa compétence est reconnue et saluée par la communauté israélienne. Et son couple donne aussi l’image du bonheur. Un modèle d’intégration réussie. Alors, quand il apprend, à la suite d’un attentat meurtrier, que c’est sa femme qui a joué les kamikazes, il à peine à y croire. Son incrédulité va le conduire à aller chercher dans le passé de son épouse les raisons de ce geste extrême.
Un voyage à Naplouse, en territoire palestinien, et la rencontre d’un imam radical vont lui donner un début d’explication - la permanence du combat contre le colonisateur -. Mais un début seulement, car l’essentiel reste peut-être à trouver dans son propre parcours. Comme si sa réussite professionnelle lui avait fait oublier d’où il venait. Comme si la cause palestinienne s’était dissoute dans son épanouissement personnel. « Dr Amin et Mister Jaafari ».
Au-delà des images réalistes de la première partie, ce film est un questionnement, sans complaisance ni manichéisme, sur la face cachée de chacun. De même qu’il balance sans choisir entre deux visions d’une même réalité aujourd’hui en Israël. Un pays ou le vivre ensemble demeure un rêve encore lointain pour les deux communautés. C’est plutôt fin comme approche.
Un voyage à Naplouse, en territoire palestinien, et la rencontre d’un imam radical vont lui donner un début d’explication - la permanence du combat contre le colonisateur -. Mais un début seulement, car l’essentiel reste peut-être à trouver dans son propre parcours. Comme si sa réussite professionnelle lui avait fait oublier d’où il venait. Comme si la cause palestinienne s’était dissoute dans son épanouissement personnel. « Dr Amin et Mister Jaafari ».
Au-delà des images réalistes de la première partie, ce film est un questionnement, sans complaisance ni manichéisme, sur la face cachée de chacun. De même qu’il balance sans choisir entre deux visions d’une même réalité aujourd’hui en Israël. Un pays ou le vivre ensemble demeure un rêve encore lointain pour les deux communautés. C’est plutôt fin comme approche.
« Un petit coin de paradis, sous un petit coin de parapluie » chantonnait Brassens. Voilà ce que vivait (?) avec l'amour de sa vie, le docteur (?). Jusqu'au jour où celui-ci apprend que sa femme s'est fait explosée dans un restaurant de Tel-Aviv, en faisant une dizaine de victimes. Pourquoi a t-elle fait ça ? Comment n-a t-il pu se douter de rien ? C'est ce que ce film va difficilement tenter de résoudre.
L'Attentat est une œuvre prometteuse qui commence de très belle manière, en nous offrant une première partie haletante. Le réalisateur nous met à la place de cet homme perdu, abasourdi et qui cherche à trouver un sens à tout cela. Tout comme lui nous sommes dans la tourmente, mais alors que l'enquête ne fait que commencer, le rythme du récit ralentit au moment même où il devrait être de plus en plus captivant. Frustrant.
Pour donner à sa création un certain gage de qualité, (?) a soigné sa mise en scène lumineuse (merci au chef-opérateur (?)). La caméra mobile et volontairement tremblante symbolise l'état d'esprit du médecin : dans une constante hésitation. Puis les prises de vue deviennent fixes puisque (?) commence à comprendre la situation dans laquelle il se trouve, même s'il ne l'accepte pas. La musique dramatique aux notes existentielles ne fait qu'accentuer cette sensation, et n'est pas sans rappeler les excellentes compositions de Santoallala pour Iñarittu (Amours Chiennes, 21 Grams).
Nous n'avons finalement que peu d'explications sur ce qui s'est passé. Peut-être parce que ce conflit nous dépasse. Peut-être parce que cela peut arriver à n'importe qui. Peut-être enfin parce qu'il est impossible d'accepter une aussi simple vérité. Dommage cependant que les scènes cruciales ne soient pas plus pertinentes et abouties que cela, malgré de magnifiques flash-back réussissant à insuffler à la narration un certain air de nostalgie.
Le plus intéressant ne réside pas dans les motivations de cette femme, mais bien dans le portrait du médecin, d'origine palestinienne et habitant en Israël. Quelle est désormais son identité ? Peut-il rester neutre vis-à-vis de ce conflit ou doit-il forcément prendre position ? C'est là le problème essentiel évoqué par L'Attentat.
L'Attentat est une œuvre prometteuse qui commence de très belle manière, en nous offrant une première partie haletante. Le réalisateur nous met à la place de cet homme perdu, abasourdi et qui cherche à trouver un sens à tout cela. Tout comme lui nous sommes dans la tourmente, mais alors que l'enquête ne fait que commencer, le rythme du récit ralentit au moment même où il devrait être de plus en plus captivant. Frustrant.
Pour donner à sa création un certain gage de qualité, (?) a soigné sa mise en scène lumineuse (merci au chef-opérateur (?)). La caméra mobile et volontairement tremblante symbolise l'état d'esprit du médecin : dans une constante hésitation. Puis les prises de vue deviennent fixes puisque (?) commence à comprendre la situation dans laquelle il se trouve, même s'il ne l'accepte pas. La musique dramatique aux notes existentielles ne fait qu'accentuer cette sensation, et n'est pas sans rappeler les excellentes compositions de Santoallala pour Iñarittu (Amours Chiennes, 21 Grams).
Nous n'avons finalement que peu d'explications sur ce qui s'est passé. Peut-être parce que ce conflit nous dépasse. Peut-être parce que cela peut arriver à n'importe qui. Peut-être enfin parce qu'il est impossible d'accepter une aussi simple vérité. Dommage cependant que les scènes cruciales ne soient pas plus pertinentes et abouties que cela, malgré de magnifiques flash-back réussissant à insuffler à la narration un certain air de nostalgie.
Le plus intéressant ne réside pas dans les motivations de cette femme, mais bien dans le portrait du médecin, d'origine palestinienne et habitant en Israël. Quelle est désormais son identité ? Peut-il rester neutre vis-à-vis de ce conflit ou doit-il forcément prendre position ? C'est là le problème essentiel évoqué par L'Attentat.
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