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    Les Aventures de Jack Burton dans les griffes du mandarin
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    212 critiques spectateurs

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    Marc L.
    Marc L.

    44 abonnés 1 583 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 août 2020
    Revu récemment avec ma marmaille, ces aventures de Jack Burton restent de mes plus grands souvenirs d’enfance - de prime enfance je veux dire, vers 6-7 ans -...sans doute parce qu’il s’agissait d’un des premiers films “pour grands” qu’on m’avait autorisé à regarder, sa propension à un certain humour typique de l’époque expliquant sans doute la tolérance parentale à son égard puisque le ton du film se rapproche plus de celui du ‘’Flic de Beverly hills’ ou de ‘L’arme fatale’ que des réservoirs à testostérone façon ‘Terminator’ ou ‘Predator. Pourtant, en le revoyant aujourd’hui plus de trente ans après les faits, je dois reconnaître que le résultat a pris un solide coup de vieux : il est d’ailleurs plus représentatif de l’ancien cinéma d’action plus ou moins exotique des années 70 que de l’ère du Blockbuster alors naissante. Pourtant, la plupart des productions moyennes de ces années là ont disparu dans les limbes de l’histoire du cinéma alors que le film de John Carpenter, qui était alors au sommet de son succès commercial, reste aujourd’hui raisonnablement divertissant. ‘Jack Burton’ se voulait un hommage au cinéma d’arts martiaux de Hong Kong, alors bien connu des amateurs du genre mais tout de même réservé à une niche limitée de spectateurs : le cinéma américain de masse négligeait alors totalement les influences venues d’Asie. Du haut de mes six ans, je n’avais vraiment l’habitude, ni des mouvements de kung-fu improbables ni des créatures issues du folklore chinois, et j’en ai donc savouré chaque seconde, indifférent aux clichés qui prolifèrent tout au long du film. Aujourd’hui, à part pour la curiosité de retourner aux sources, il est clair que ce n’est plus cet aspect des choses qui confère sa spécificité au film. Pourtant, il existe au moins une caractéristique pour laquelle ‘Les aventures de Jack Burton’ demeure une rareté : à l’inverse de n’importe quel héros bien-né de l’ère Reagan, le dit Jack Burton était un gros beauf de camionneur, plein de bonnes intentions mais affreusement maladroit : il rate une action sur deux, spécialement quand il essaye de montrer qu’il tient la bonne stratégie, se prend les pieds dans le tapis à la moindre occasion et se ramasse des raclées à tour de bras. L’objectif de Carpenter n’était pas uniquement de doter le film d’un fort potentiel humoristique mais constituait un pied-de-nez de plus, de la part d’un réalisateur qui en avait fait une habitude, à la toute-puissance normative des héros hollywoodiens. Comme il fallait s’y attendre, le public ne se montrera guère sensible à cette volonté de détournement : ‘Jack Burton dans les griffes du mandarin’ sera un terrible échec critique et commercial et plombera la réputation de Carpenter auprès des studios pour de nombreuses années.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 726 abonnés 12 426 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juin 2020
    Encore un film culte de John Carpenter, avec cette fois de la magie noire, de la sorcellerie et des arts-martiaux! Pas un endroit que le conducteur de camions Jack Burton traverse qui ne soit facteur de dangers, d'affrontements surnaturels ou de mystères! En 1986, le nouveau type d'aventurier viril, macho et rigolo s'appelle Kurt Russell, acteur fètiche du rèalisateur! Ce bourlingueur des 80's nous amuse et nous donne bien du plaisir durant 95 minutes! Comment ne pas se laisser prendre à ces aventures fantastiques et aux yeux verts de Kim Cattrall ? Ce qui peut sèduire ègalement dans le personnage de Jack Burton, c'est sa cool attitude, sa gouaille et ses rèpliques qui tuent (« Tout est une question de rèflexes ! ») dont il reste le seul artisan de la rèussite! Big John rèècrit à sa manière l'aventure avec un grand A, survitaminèe et dètendue du slip! Vraiment fun...
    Flōrens PAB
    Flōrens PAB

    83 abonnés 614 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 juin 2020
    Je l'avais vu étant petit, à l'époque j'avais adoré. Avec des yeux d'adulte je me rends compte à quel point ce film est nanardesque, surtout dans sa façon de présenter le peuple chinois (de nos jours ça ne passerais plus tellement c'est caricatural, voire raciste). Pourtant la légende sur ce Mandarin immortel est top, les décors du monde souterrain sont très réussis, la musique de John Carpenter enivrante, les costumes magnifiques et malgré quelques incompréhensions (2000 ans pour trouver une femme aux yeux verts), l'histoire tient la route. Mais voilà, ça reste un nanar malgré de bonnes choses. Un remake pour en faire une franchise, je dis pas non.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    195 abonnés 2 511 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 mai 2020
    Je ne sais pas trop quoi penser de cette comédie d'action culte des années 80.
    Si certaines scènes d'action sont prenantes, se trouvent pourtant dedans des cascades absolument ridicules. Les effets spéciaux qui sont assez affligeants aujourd'hui (je pense tout de même que même pour l'époque, ils faisaient vieillots) font tout le charme du film. À la fois le héros est ultra charismatique (campé par un Kurt Russell qui arrive une fois de plus à nous faire oublier sa coupe mulet) et à la fois il est complètement risible spoiler: au point de tirer en l'air et de se faire assommer par le plafond qui se décroche
    (le véritable protagoniste de l'histoire est le personnage incarné par Dennis Dun). Le film fait preuve d'une originalité indéniable dans son intrigue (avec des sortes de divinités chinoises dedans complètement farfelues) mais en se cantonnant finalement au scénario de la damoiselle en détresse.
    Bref, au final, un film pétri de contradictions, complètement absurde et barré, mais qui reste finalement très plaisant à regarder.
    Mouton alpha
    Mouton alpha

    3 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 janvier 2020
    je viens de le voir en streaming, film excellent, top 3 avec the thing et los angles 2013, bordel, j'ai été scotché du début à la fin , du grand carpenter, bordel quel jouissance ce film, film culte de chez culte, si vous l'avez pas vu, foncez foncez, ce film vaut le détour, pour ceux qui aiment les divertissements qui se prennent ps au sérieux , survitaminé et décomplexé, ce film est fait pour vous. Jack burton, un héros mésestimé .
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 9 janvier 2020
    J’étais content de retrouver le tandem Carpenter/Russell, mais le scénario m’a vite fait déchanter. On dirait presque une histoire inventée au fur et à mesure par des enfants. C’est peut-être ce qui fait le charme du film pour ses amateurs, mais pour ma part j’ai décroché au bout de 10 minutes. Heureusement, Carpenter s’amuse tellement qu’il réussit à rendre charmants certains de ses délires les plus grotesques, mais ça ne suffit pas à faire un film.
    GrandSephiroth
    GrandSephiroth

    59 abonnés 727 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 octobre 2019
    Quelques années après New Tork 1997 et The Thing, la collaboration entre John Carpenter et Kurt Russell continue avec un film d’aventure parsemé de chorégraphies combattives, aussi bien inspiré par Indiana Jones et la comédie d’action comme Zu, les guerriers de la montagne magique du réalisateur hongkongais Tsui Hark. Échec commercial 1986, il fait partie de ces films devenus cultes grâce au succès de leur sortie en VHS des années plus tard, ce qui a conforté Carpenter dans son idée de laisser Hollywood de côté au profit du cinéma indépendant. Nommé Big trouble in Little China dans sa version originale, la francisation n’a rien trouvé de mieux que le titre à rallonge des Aventures de Jack Burton dans les griffes du Mandarin, annonçant déjà une réalisation de série B inoubliable. Le scénario place Kurt Russell dans la peau de Jack Burton, un camionneur lambda qui se retrouve en plein conflit au cœur de Chinatown à San Fransisco avec son ami Wang Chi, joué par Dennis Dun (que Carpenter reprendra l’année suivante dans Prince des ténèbres), qui allait juste chercher sa fiancée Miao Yin à l’aéroport.

    « - Qu'est-ce qu'il y a d'écrit ?
    - Si yu som nio, l'enfer des ébouillantés !
    - Tu rigoles ?
    - Ouais, y'a écrit "Défense d'entrer. »

    Cette dernière est convoitée par une sorte de secte dirigée par Lo Pan, interprété par James Hong (Chinatown, Y a-t-il un pilote dans l’avion ?, Blade Runner), un vieux sorcier au visage croulant qui cherche à rajeunir son enveloppe charnelle en épousant une asiatique aux yeux verts. Ne se prenant pas totalement au sérieux, le film nous emmène en plein affrontement entre plusieurs clans provoquant une avalanche d’effets spéciaux, avec un surplus d’éclairs, des flammes vertes et des apparitions difformes. La trame scénaristique fouillis provoque quelques longueurs au beau milieu du film, l’humour scabreux et les clichés asiatiques aidant à garder le sourire. Si la VF est plutôt correcte, l’adaptation n’échappe pas à quelques accents surjoués et à plusieurs blagues faciles du genre « c’est du chinois ». L’affrontement final réunit tous les effets spéciaux possibles pour des chorégraphies d’anthologie qui préfiguraient presque Tigre & Dragon, avec un Wang Chi qui semble avoir effectué du levelling tellement il devient de plus en plus puissant avec de nouvelles techniques dévastatrices.

    « Vous allez tous attendre ici, gardez la boutique, remettez des bûches dans la cheminée et si on est pas revenu au petit matin, appelez le Président. »

    Véritable melting-pot entre les cultures occidentale et orientale, Les Aventures de Jack Burton a été une grande source d’inspiration pour des licences comme la saga de jeux vidéo Mortal Kombat. Outre les sauts surdimensionnés qu’effectuent les personnages, Shang Tsung rappelle fortement Lo Pan avec sa barbe, sa pouvoirs de sorcellerie et son rajeunissement. Quant au trio Thunder, Rain et Lightning, ils ont clairement inspiré le dieu du Tonnerre Raiden avec leurs chapeaux coniques, leurs cagoules et leur capacité de générer des éclairs, le charismatique Carter Wong ayant une interprétation tout simplement géniale. Concernant les musiques, Alan Howarth collabore une nouvelle fois avec John Carpenter après New York 1997, Halloween 2, Halloween 3 et Christine dans une bande-son rappelant fortement les pistes des jeux de consoles rétro comme la Mega Drive de Sega. La chanson des crédits de fin est interprétée par le groupe The Coupe De Villes, composé de Nick Castle, Tommy Lee Wallace et John Carpenter lui-même. Un film de renom qui a marqué l’histoire des années 1980 !
    Shawn777
    Shawn777

    586 abonnés 3 469 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 octobre 2019
    Ce film, réalisé par John Carpenter et sorti en 1986, est tout simplement complètement délirant ! Avant de voir le film, je pensais pourtant que je n'allais pas aimé, le genre étant un peu étrange et puis finalement, ce fut une très bonne surprise ! C'est ici l'histoire d'un camionneur qui doit aider son ami à sauver la petite amie de ce dernier, kidnappée par un sorcier. Bon voilà, si le synopsis est déjà un peu foutraque, le scénario l'est, pour notre plus grand plaisir, encore plus ! Effectivement, pour notre plus grand plaisir car un film comme ça au premier degré, ça ne passe absolument pas et il fallait donc qu'il soit très second degré et qu'il ne se prenne à aucun moment au sérieux, comme ici donc, pour que l'on puisse y adhérer. Le film fait fait d'ailleurs référence à "Zu, les guerriers de la montagne magique" de Tsui Hark qui est lui par contre très premier degré. Pour être honnête, je ne voyais absolument pas Carpenter, maître de l'horreur et de l'angoisse, dans un projet comme celui-ci. Nous sommes effectivement ici bien loin du reste de sa filmographie et il nous prouve ainsi qu'il est doué dans beaucoup de genre ! Car oui, le film n'est pour moi pas du tout un navet et possède au contraire beaucoup de qualités ! Bien-sûr, cela reste avant tout un divertissement à regarder sans se poser de questions. Le film mélange donc habilement beaucoup de genres, à savoir aventure, action, comédie, arts-martiaux, sorcellerie etc., mais du fait qu'il ne se prenne pas au sérieux, cela ne tombe à aucun moment dans le ridicule, ni dans le lourd d'ailleurs, tout est très bien géré. En ce qui concerne les acteurs, nous retiendrons principalement Kurt Russell qui est très bon dans ce genre de personnage et Dennis Dun dont le personnage, à priori secondaire, porte le film et fait avancer l'intrigue. "Big Trouble in Little China" est donc un film qui vaut le coup d’œil, malgré son sujet très au départ très nanardesque.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 août 2019
    Film finalement assez méconnu de John Carpenter "Jack Burton" est pourtant une véritable petite pépite qui malgré qu'il ai été tourné il y a plus de trente ans (1986) n'a pas pris une ride.
    Kurt Russell grand ami de Carpenter est absolument fabuleux en Jack Burton, routier sympa qui se retrouve malgré lui entraîné en plein Chinatown dans un monde de sorcellerie complètement déjanté.
    Accompagné de son meilleur ami (Dennis Dun) et d'une charmant avocate (la magnifique Kim Catrall) il va tout faire pour sauver la petite amie de son meilleur ami des griffes d'un vieux sorcier cruel et impitoyable.
    Bourré d'humour et de scènes d'action parfois très spectaculaire "Jack Burton" est une vraie réussite et peut toucher un large public grâce à son mélange de genres (action, humour, fantastique).
    Pour l'anecdote le t-shirt que porte Kurt Russell dans le film est vraiment le sien, John Carpenter lui ayant demandé à l'époque qu'il amène sur le tournage le t-shirt le plus original qu'il possédait.
    tyrionFL
    tyrionFL

    22 abonnés 384 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 juillet 2020
    Big trouble in little china tranche clairement avec le reste de la filmo du Big John.
    En effet, bien loin des films d'horreur ici, Carpenter nous livre une comédie d'action (faut le reconnaître plus action/arts martiaux que comédie) barrée qui part dans pleins de direction avec des légendes mystiques, des clans rivaux, des pouvoirs psychiques, des gonzesses à sauver, des monstres et des combats irréalistes.
    Derrière ce "foutoir" on y retrouve tout de même un scénario bien construit avec un rythme effréné qui s'échafaude par le biais de multiples scènes d'action accompagné d'effets spéciaux magnifiques et crédibles (sauf pour les quelques monstres).
    Le casting est top et l'on peut dire que ce film contient la totalité des ingrédients nécessaires à une bonne comédie d'action.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    689 abonnés 3 012 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 avril 2019
    Dans le sous-sol de Chinatown, on monte et on descend au gré des escaliers, ascenseurs, perches de pompier, trous dans le plafond, à l’image d’un jeu d’arcade où les différents niveaux finissent par converger vers le combat final et la sortie. Jeu où les références vidéo-ludiques cèdent leur place à une culture cinéphile plus souterraine, les séries B et Z hongkongaises de kung-fu des années 70, Big Trouble in Little China se déguste comme un buffet à volonté où le spectateur, jamais rassasié, court se resservir encore et encore. Carpenter bricole un vaste musée jouissif dans lequel s’accumulent les références sans pour autant attenter à la fluidité du récit. Nous suivons Kurt Russell, antihéros délicieux et incarnation parfaite du héros stéréotypé américain des années 80 – on lui propose d’ailleurs le magnum de l’Inspecteur Harry ! – qui enchaîne les poncifs tantôt misogynes tantôt racistes mais avec un second degré délectable. Car Carpenter témoigne ici de son amour pour les arts martiaux et, plus largement, pour la culture asiatique : les décors sont sublimes, les cascades impressionnent et accordent une place non négligeable aux performances réelles de professionnels. C’est toute une culture qui prend vie sous nos yeux émerveillés, toute une mythologie remplie de sorciers, de magie noire et de sortilèges ayant entre-temps rencontré un imaginaire occidentale fait de monstres et d’ambiances gothiques. Le cinéaste y puise l’essence de son art, à savoir l’affrontement entre le Bien et le Mal, qu’il place sous le signe de la parodie. Une œuvre généreuse, fort divertissante et remplie d’un amour pour le cinéma qui transparaît à chaque plan.
    Fab R
    Fab R

    15 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mars 2019
    Un joyeux bordel typiquement 80’s avec un Kurt Russel en side-kick, des monstres en plastique, des cascades pas hyper crédibles, des gags potaches ... et tout ça fonctionne paradoxalement bien, ce qui n’empêche pas de se demander comment tel ou tel truc est possible (rien que le fait de s’aventurer dans des ruelles de Chinatown avec un truck, alors qu’il se casserait moins le derrière à le garer dans la rue et d’y aller à pied 🤔 )... mais c’est un bon petit voyage dans le passé, qui fait du bien
    Roub E.
    Roub E.

    955 abonnés 4 997 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 février 2019
    Une découverte tardive pour moi de ce film de Carpenter et c’est pour le coup à la fois une bonne et une mauvaise chose. Une mauvaise car je pense que cela m’aurait vraiment éclaté si je l’avais vu entre 10 et 12 ans au premier degrés. Une bonne chose car j’ai pu aujourd’hui comprendre l’ironie du film en présentant un « héros » Jack Burton un peu ahuri qui subit les événements et qui est l’anti thèse des héros Reaganien du cinéma américain des années 80. Il n’est d’ailleurs même pas le vrai héros mais le side kick du personnage de Wang Chi. Le film s’est vautré à l’époque car il reprenait beaucoup de codes des films asiatiques qui sont aujourd’hui assimilés et on peut y voir un bel hommage (trop en avance?) à une autre forme de cinéma. Comme toujours avec Carpenter l’action est rondement menée et sans fioriture sans excès mal venu alors que pourtant on est dans le pastiche. C’est du très grand cinéma de divertissement.
    Incertitudes
    Incertitudes

    205 abonnés 2 320 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 février 2019
    Je ne sais pas quelle mouche a piqué John Carpenter mais, quand on voit l'affiche, force est de constater que Les Aventures de Jack Burton est à la croisée des chemins entre Indiana Jones et Star Wars. Peut-être que lui aussi, envieux du succès du duo Spielberg/Lucas en matière de divertissement, a-t-il voulu s'offrir une récréation après des films assez lourds comme The Thing ou Christine. S'il reprend les codes du serial des années 40/50, Jack Burton reste un film de John Carpenter. Le thème de la possession est toujours là. La figure de l'anti-héros est une nouvelle fois incarnée par Kurt Russell. A la différence que Carpenter a fortement accentué l'humour par rapport aux aventures d'Indiana Jones ou Allan Quatermain. En effet, Jack Burton, chauffeur routier de son état, est obsédé par son camion et il passera tout Chinatown au peigne fin pour le retrouver. Si Indy est un érudit, grand archéologue et professeur à ses heures perdues, Burton est un ahuri complet. S'il sait tenir une arme, s'en servir correctement est une autre histoire. Ce ne sont pas les péripéties qui manqueront dans la grande tradition du genre, la différence c'est qu'il s'en sortira toujours sur un énorme coup de chance malgré sa bêtise car évoluant dans un univers peuplé de légendes asiatiques qu'il ne comprend pas. J'ai du mal à expliquer son échec comme son statut de film-culte. Peut-être que les gens à l'époque étaient trop habitués aux baroudeurs sérieux et débrouillards qu'étaient Indiana Jones, Han Solo, Jack Colton, Allan Quatermain ou Crocodile Dundee. Ça reste immérité car on rigole bien et que le mauvais goût de ses montres lui donne un cachet années 1980 le rendant très attachant. Un peu comme une vieille bédé que tu gardes dans une malle au grenier qui prend la poussière mais que tu es content de relire de temps en temps.
    Philippe G.
    Philippe G.

    121 abonnés 509 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 janvier 2019
    Film totalement génial qui a été un échec complet à sa sortie. Pourtant c'est un tourbillon de trouvailles, avec chinois fourbes, palais mystérieux en plastique, monstres, passages secrets, etc. Et un coup de théâtre tous les 5 minutes maxi, malgré un budget réduit !
    Carpenter sait vraiment transformer le plomb en or... Et le film n'a pas pris une ride.
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