Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Sergio-Leone
182 abonnés
1 096 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 28 octobre 2012
Encore du Carpenter qui me surprend toujours autant et qui arrive à rendre crédible et divertissant les scénarios les plus fous et les plus kitchs avec un génie de mise en scène sans pareil. Kurt Russel est énorme dans ce délire cultissime qui fait défiler les situations improbables et scènes de bagarres déjantées! Un film qui a tout pour être culte mais qui reste néanmoins un divertissement sans prétentions.
Sens de l'humour au top, autodérision inégalable, plaisir évident : un grand moment qui, même 20 ans après, n'apparaît pas vraiment daté tant tout est dans l'autoparodie. Un moment unique de second degré.
Bon il est vrai que le film fait très kitsch visuellement aujourd'hui, mais cela reste quand même l'un des meilleurs films du maître Carpenter et l'une de mes comédies préférés. Mélangeant le fantastique et les arts martiaux (deux de mes genres de prédilection ) "Les aventures de Jack Burton dans les griffes du mandarin" ou "Big rouble in little china" en version originale raconte les aventures d'un routier beauf et crétin prétentieux et macho ( un vrai mec quoi ) impliqué malgré lui dans des histoires de sorciers, démons et de résurrections et de légendes chinoises ou il doit sauver une femme ( asiatique bien sur ) au yeux verts. L'intêret de la chose est que le bougre ne fout jamais rien et se sont ses amis chinois qui se tapent tout le boulot à grand coup de pied dans la tronche. Caprenter se lâche complètement dans un humour pas possible et Kurt Russel s'éclate comme jamais dans un rôle qui lui sied à merveille. A ne louper sous aucun prétexte malgré sa connerie.
Aventures fantastiques distrayantes de 1986 mais un peu trop classique entre une certaine dose d'humour et de combat. Du bon et du moins bon dans cette légèreté des années 80 avec de la magie chinoise à profusion qui n'a pas trop vieillie.
John Carpenter, plutôt reconnu pour ses films fantastiques, s'attelle en 1986 à un fil d'action aventure teinté de comédie, genre qu'il n'avait encore pas abordé. Il retrouve pour l'occasion Kurt Russel pour la 3e fois. Echec à sa sortie en salle en 1986 et devenu culte par la suite, Jack Burton pouvait en effet à l'époque dénoter. A contre-emploi de son rôle de Snake Plissken, Kurt Russel est un héros un peu ringard et parfois maladroit. Même chose pour la réalisation et les décors parfois un peu kitch malgré les effets spéciaux réussis pour l'époque. Le scénario est aussi assez convenu (il faut sauver la fille et empêcher le méchant de dominer le monde) même si complètement assumé et est surtout le prétexte à une succession de scènes d'actions débridées et fun. S'il n'atteint pas les meilleurs de Carptenter (The Thing en tête), Jack Burton est un sympathique film d'action qui assume pleinement son côté décalé et qui a bien passé l'épreuve du temps 30 ans après sa sortie.
On a beau être l'un des réalisateurs les plus anticonformistes d'Hollywood ("New York 1997") ou l'un des plus grands pionniers de l'épouvante ("Halloween") et du gore ("The Thing"), on peut parfois se laisse tenter par un film d'aventure puisant dans ses rêves de gosses et s'inspirant d'un autre aventurier au chapeau et au fouet devenu une véritable icône pour beaucoup. Sans égaler le Dr Jones de Spielberg, Jack Burton a pourtant tout de l'anti-héros courageux et attachant. Balancé dans un univers irréel où se rencontre sorciers et monstres venus des plus vieilles légendes chinoises, notre aventurier va affronter des épreuves plus folles les unes que les autres pour vaincre le démon et sauver sa belle. Un scénario simple, un film d'1h30 mené à un rythme trépidant par un Carpenter heureux de délaisser pour quelques temps ses sujets polémiques, "Les Aventures de Jack Burton dans les griffes du mandarin" est plus q'une pause récréative dans la filmo de Big John, c'est tout simplement l'un des meilleurs films d'aventure des années 80. La recette est simple mais terriblement efficace : multiplier les personnages fantastiques dans des décors somptueux et surprendre le spectateur de scènes en scènes en usant d'une magie à la fois mystique et passionante. Kurt Russel et Kim Cattral forme un couple ultra-glamour et les méchants rivalisent de puissance et de laideur. "Jack Burton", c'est le combat entre le bien et le mal dans son plus simple appareil. On est bien loin du brûlot "New York 1997" mais l'enthousiasme débordant de Carpenter et des différents protagonistes du film et la magie permanente que dégage ce dernier remportent largement la mise.
Dur pour les Etats Unis le coup que Big Daddy John leur met dans les dents. Le héros n'est pas un héros mais un faire valoir et le sidekick est le vrai héros. Anticipant avant tout le monde sur la vague des influences asiatiques, Big John nous ammène vers un Chinatown de folklore où tout est un régal. On rit beaucoup et on prend notre pied dans ce Big Trouble in Little China titre autrement plus juste que l'horrible titre français. John Carpenter est un Dieu , Kurt Russel est son prophète et son Film encore une fois un délice.
"Big trouble in Little China" est un des rares films réalisés par John Carpenter pour un studio, en l'occurence la Fox, tout en se révèle pas moins qu'un divertissement de grande qualité, et ce même s'il fait très eighties, en avance sur son temps en rendant un vibrant hommage au cinéma asiatique et aux oeuvres de Tsui Hark en particulier. Kurt Russell avec son humour débridé et sa nonchalance naturelle est jamais aussi bien dirigé que par John Carpenter. Ici pas de frayeur, ni de gore mais un mélange de comédie, d'aventure occidentale, de magies et de légendes chinoises. Dommage pour son réalisateur que ce film très personnel n'est pas marché à sa sortie en 1986. Un chef d'eouvre de plus dans sa filmographie.
C’est le genre de film auquel je n‘accroche pas, les films d’art martiaux qui plus est avec cette qualité dont seul Carpenter sait encore faire. C’est donc une déception. L’histoire pourtant fait penser aux Goonies et a ces films que les enfants adorent. Mais la magie ne prend pas ou aurait pris quelques années auparavant.
Au programme: scénario et mise en scène bordélique, effets spéciaux vieillots, répliques nanardesques, acteurs digne d'une série B, humour lourdingue,.... Bref, une preuve de plus que Carpenter est un médiocre réalisateur...
Bien quayant découvert "Les Aventures de Jack Burton dans les griffes du Mandarin" dans les années qui ont suivi sa sortie, c'est-à-dire dans un contexte où les films typiquement années 80 ne semblaient pas kitsch, et quinévitablement il y a une petite connotation affective et nostalgique, jai été plutôt déçu en le revoyant. Le personnage de Jack Burton est pourtant impayable, le genre à pas vouloir demmerdes mais à foncer tête baissée dedans pour aider ses amis mais surtout récupérer son camion ! Même lorsquil na pas la moindre idée de comment faire, il se la pète. Ainsi quand Wang Chi lui demande sil est prêt, Jack répond "Jétais prêt dans le ventre de ma mère". Après on accroche ou non à cette histoire pas si palpitante que ça de démon à la recherche dune femme aux yeux verts, une union sacrificielle rendant au légendaire Lo Pan sa jeunesse et sa nature humaine. Outre quelques idées intéressantes (lEnfer des pêcheurs à lenvers ), un ou deux gags honnêtes et quelques phrases bien senties, le film pâtit de la laideur de certains effets spéciaux, essentiellement les diverses créatures (cest pas compliqué, yen a aucune de réussie !). Les effets numériques sont dépoque mais on sen accommode. En dehors de notre ami Kurt Russell, le casting nest pas prestigieux (les actrices sont très mignonnes mais nont pas eu une carrière phénoménale cest le moins quon puisse dire). On peut mentionner que le film souvre pratiquement sur une scène avec Jerry Hardin que les fans de X-Files reconnaîtront puisquil a interprété Gorge Profonde au début de la série.
4 554 abonnés
18 103 critiques
Suivre son activité
1,5
Publiée le 31 mai 2021
Je ne comprends pas j'aime bien les films ringards la plupart du temps mais celui-ci. Peut-être que si je l'avais vu dans les années 80 cela aurait été différent mais je l'ai vu pour la première fois hier soir et je ne vois pas comment quelqu'un peut penser que c'est plus que je ne sais même pas. La comédie le peu que j'ai remarqué a été livrée et dirigée de façon médiocre. Le développement de l'intrigue et des personnages était pathétique. Je n'ai jamais entendu autant de personnages s'arrêter soudainement et passer une minute à fulminer devant le héros ignorant de ce qui se passait. Je dois descendre et combattre le démon qui vient d'être libéré de l'enfer par mon voisin d'à côté qui dit des chants diaboliques tous les soirs à partir d'un livre noir qu'il a trouvé en marchant le long d'une ruelle sombre il y a de nombreuses années et qui était gardé par 2 ninjas qui ont été formés par un ancien maître. C'est de grand n'importe quoi. Parfois cela peut être drôle ou du moins amusant. Evidemment beaucoup de gens doivent penser que dans ce cas ça l'est mais pour moi ça semblait si accidentel...
Je l'avais vu étant petit, à l'époque j'avais adoré. Avec des yeux d'adulte je me rends compte à quel point ce film est nanardesque, surtout dans sa façon de présenter le peuple chinois (de nos jours ça ne passerais plus tellement c'est caricatural, voire raciste). Pourtant la légende sur ce Mandarin immortel est top, les décors du monde souterrain sont très réussis, la musique de John Carpenter enivrante, les costumes magnifiques et malgré quelques incompréhensions (2000 ans pour trouver une femme aux yeux verts), l'histoire tient la route. Mais voilà, ça reste un nanar malgré de bonnes choses. Un remake pour en faire une franchise, je dis pas non.
Le pire film de Carpenter qui mélange au petit bonheur des éléments de plusieurs films à la mode à l'époque. Il ressort bien de cette mixture une dimension humoristique évidente mais le film est à réserver uniquement pour les fins de soirées arrosées.
Un routier se retrouve embringué dans une aventure avec des dieux chinois. Le film ressemble à une série Z. Il y a du second degré, mais l'histoire est vraiment risible de nullité. Quant à Kurt Russell son jeu d'acteur est invisible. On peut le conseiller aux enfants de 6 à 8 ans.