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Ykarpathakis157
4 554 abonnés
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0,5
Publiée le 27 septembre 2020
La Cinquième Saison est un de ces films qui se la joue intensément art pou art. Il suit une année dans la vie d'un village belge quand il est frappé par une étrange maladie. Les vaches cessent de donner du lait, les graines cultivées cessent de germer, les abeilles arrêtent de faire du miel, etc. Certains villageois sont clairement affamés mais comme on pouvait s'y attendre assez de doigts de suspicion commencent bientôt à pointer et tout devient un peu malsain à la fin. Je ne voudrais pas y revenir mais ce n'est même intéressant à regarder une fois. J'espère seulement cependant, que les poissons vus en train d'étouffer au bord d'une rivière et le poulet fraîchement décapité sur une table de cuisine ont été utilisés pour la nourriture par la suite et pas simplement abusés pour le film car l'art pour l'art seul ne vaut pas ce genre de souffrance. Je met rarement nul sauf si ca le mérite. Un très mauvais film prétentieux que je m'empresse d'oublier..
Constitué d'une série de tableaux hivernaux absolument magnifique, ce film belge apocalyptique se déroulant dans un hameau agricole se révèle d'une grande beauté visuelle. Silencieux, comme hors du temps, le long-métrage revisite des mythes et des croyances ancestrales, et décrit des logiques humaines qui paraissent immuables. Ainsi quand le village est frappé par un mal mystérieux, l'étranger se transforme comme toujours en coupable idéal. De très bons jeunes (et moins jeunes) acteurs.
Voici un objet filmique quasi unique qui mérite le détour : dans un village belge;le cycle des saisons est fortement perturbé depuis que Tonton Hiver a refusé de s'embraser pour laisser place au printemps ainsi un coq ne daigne plus chanter,les vaches ne produisent plus de lait,les champs ne sont plus arables,la neige apparait en été; les villageois cherchent et trouvent le coupable idéal: un apiculteur néerlandophone vivant dans une roulotte avec son fils handicapé.Un film contemplatif aux plans dignes des toiles de Bruegel l'Ancien très loin des galéjades auxquelles nos voisins belges nous habituent meme si des trouées drolatiques parsèment le film.
Hans Bruch Jr., le directeur de la photographie a fait un travail formidable dans ce film où l’hiver ne part jamais. La Cinquième Saison aborde un futur déprimant où rien ne se passe, où tout est figé et où tous attendent le retour à la vie. Troisième volet d’une trilogie sur la thématique de l’environnement, ce film co-réalisé par Brosens et Hope Woodworth ne laisse pas indifférent. On déplore cependant, le manque d’émotion surtout dans la séquence finale. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Voila le genre de film ou tu sais d'emblé qui aura pas de happy end. C'est triste, très lent, soporifique. J'ai quand même été jusqu'au bout car j'avais envie de voir comment ça allait se terminer et surtout si il allait se passer quelque chose. Et en effet, après plus d'une heure de beaux plans sur les paysages nordiques de Belgique et quelques scènes plutôt ennuyeuses et dénués d'intérêt, il se passe enfin quelque chose! Et malheureusement, le final est beaucoup trop extrême pour avoir de la crédibilité. 1 étoile quand même pour les quelques beaux plans, l'ambiance apocalyptique et le jeu d'acteur correct.
Mon avis est très partagé concernant "La cinquième saison". D'un côté, on a une photographie magnifique, des plans astucieux et de toute beauté, une réflexion et de bonnes idées. Et d'un autre, on a de pénibles longueurs, un ensemble qui sonne creux voire insipide. On se demande même parfois où est-ce qu'on veut nous "emmener". Et il n'est pas évident de "rentrer" dans cette oeuvre. Dommage, je crois vraiment qu'il y avait moyen de faire un très bon film.
Difficile de considérer ce film autrement qu'au second degré, comme une parodie du cinéma de Béla Tarr ou de Tarkovski. Ainsi, durant une bonne partie du film, on se demande quand va arriver le “twist” qui le fera basculer dans la comédie d'outre-Quiévrain... Mais il faut bien se rendre à l'évidence, pas la moindre trace de comique belge à l'horizon. Car cette CINQUIÈME SAISON ressemble moins aux films de Bouli Lanners ou Benoît Mariage qu'au désespérant CHEVAL DE TURIN de Béla Tarr : des plans très statiques où des personnages affublés de vêtements informes restent figés durant tout une scène (comme si les réalisateurs avaient oublié de leur donner un rôle), une certaine propension à aimer faire patauger ces personnages (quand ils bougent) dans des sols boueux, et à leur faire réciter des dialogues d'une platitude insondable. Baignant dans une atmosphère suintant l'angoisse et imprégnée d'une sorte d'esthétique de la saleté, l'histoire est une parabole plus ou moins fantaisiste sur l'épuisement des ressources et la mort de la communauté villageoise (le village semblant être le symbole désuet d'une solidarité sociale idéale).
Le film recèle pourtant de très belles choses, ce qui fait d'autant plus regretter la lourdeur extrêmement pénible de l'ensemble. On pourra retenir notamment la très belle musique de Michel Schöpping, sorte de classique contemporain qui me fit penser à du Arvo Pärt, puis l'image aux couleurs très pâles sur lesquelles se détachent très joliment des masques blancs à becs d'oiseaux (inspirés par les masques des médecins de peste du XIVe siècle), ainsi que quelques magnifiques (mais trop rares) moments de respiration : une danse collective en plein air, un défilé de géants sur la crête d'une colline, ainsi que l'invasion soudaine de la place du village par une foule énorme qui, surgissant de nulle part, traverse en courant, métaphore parfaite d'un cinéma où, au milieu d'un morne ennui, passent quelques belles et imprévisibles fulgurences.
L'aspect loufoque m'a vraiment convaincu , après je suis un peu resté de marbre sur le scénario et sur ce que le film veut nous montrer. C'est très minimaliste et on se sent un peu exclu du film.
Se film est l'un des films les plus dérangeants que j'ai eu l'occasion de voir. Il est très sinistre et froid mais il fait ressentir énormément d'émotion avec la scène du bûcher , parfois un peu long mais avec très bon scénario qui est celui de "l’apocalypse" à cause de la disparition des abeilles. A voir
Un film flamand tourné en Wallonie , fait par un flamand pour des flamands ! Une très belle image ne suffira pas à extirper cette fresque pour aliéné de l'oubli dans lequel elle est déjà tombée! En tant que wallon, je suis outré d'un tel sacrilège...! Donnez-moi une caméra HQ, je vais vous filmer un canard qui défèque sur un gsm, je vous ferai un plan de 3 minutes sur le vent dans les arbres, je ferai courir une actrice dans les bois et je lui demanderai de hurler sans raison, je vous ferai un travelling sur le cantonnier qui remplit sa brouette, et gros plan de 2 minutes sur sa clope qui n'en finit pas de s'éteindre, re-plan large sur le vent dans les tilleuls, suivi de l'arrivée du curé sur son vélo accompagné de son chien borgne. Je finis tout ce beau monde à la tronçonneuse histoire de marquer le coup sur la bêtise des hommes et hop, toute une bande de pseudos-intellos me glorifie à la remise des Césars! Les adeptes du cinéclub d'Arte n'en finiront pas d'écrire des pages entières dédies à l'éloge de ce film dégueulasse. Ne cherchez pas une histoire ou un quelconque scénario, vous n'en trouverez pas. Quand je lis certaines critiques qui crient au génie, je me demande vraiment ce que ces gens ont pu trouver à cette insulte au cinéma, mais toute réflexion faite, je pense que nous ne sommes pas du même monde et c'est très bien ainsi! Je préfère ma Wallonie et à l'avenir, que ce flamand néfaste tisse ses torchons dans son plat pays natal. Courage...... Fuyez !