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    Jeu de fouet Esquimau / Saute-mouton Esquimau / Village Esquimau
    Note moyenne
    2,6
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    lillois
    lillois

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    2,0
    Publiée le 21 avril 2010
    Tournée par Edwin S. Porter et James H. White dans l'est des Etats-Unis durant l'été 1901 (lors de l'Exposition Panaméricaine), cette mini trilogie du Grand Nord offre un aperçu des activités et distractions des Inuits. D'une vingtaine de secondes à peine, "Esquimaux game of snap-the-whip" montre deux jeunes hommes manier le fouet. L'intérêt de ce premier film est atténué par le rendu très sombre de la partie inférieure de l'image : on distingue extrêmement mal ce sur quoi ils sont censés taper pour justifier de leur adresse. Le suivant ("Esquimaux leap-frog") nous permet d'assister à un étrange concours de saute-mouton. L'objectif consiste en effet à franchir deux personnes se tenant debout épaules contre épaules. La hauteur n'est donc pas négligeable et il y'en a même un qui doit s'y reprendre à deux fois. L'ultime tentative s'avère également très laborieuse. On appréciera les différentes techniques pour passer l'obstacle, notamment celle consistant à plonger par-dessus pour finir par une rotation. D'une durée de cinquante secondes, c'est celui que je préfère, peut-être pour son côté rigolo (en même temps c'est pas la poilade du vingtième siècle non plus). Approchant la minute, le dernier des trois films s'intitule "Esquimaux village". Le catalogue Edison nous indique qu'il s'agit d'une course sur neige, heureusement car il n'est pas évident de comprendre ce qui s'y passe. On y voit un attelage de chiens tirant un traîneau et des gens qui courent de façon apparemment désordonnée. Le traîneau disparaît quelques temps dans un tunnel avant de ressurgir dans l'autre sens. Les réalisateurs semblent s'être ici attachés à l'aspect esthétique et authentique (décors et accessoires) plus qu'au résultat, parce qu'honnêtement sur ce point-là ça ne ressemble pas à grand-chose. Surtout quand un des coureurs va au devant des chiens, ne parvient pas à les éviter et leur coupe l'élan... Comme tout cela est délocalisé et reconstitué, ces témoignages filmés n'ont que peu de valeur.
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