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chrischambers86
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3,0
Publiée le 26 février 2014
De très nombreux personnages de criminels se situent à la limite du normal et du pathologique! Et certains rèalisateurs comme W.S. Van Dyke se sont plus particulièrement intèressès à l'ètude de vèritables cas cliniques! Dans "Rage in Heaven", Van Dyke dècrit un Robert Montgomery paranoïaque et impassible, rongè par la jalousie qui maquille son suicide en crime pour faire accuser une femme du nom de Ingrid Bergman! A l'ombre des chefs d'oeuvre du film noir, Van Dyke, lui, signe un bon thriller / psychologique de la Metro-Goldwyn-Mayer qui remplit largement son cahier des charges pour une vengeance subtile d'un mari trompè qui peut donner certaines idèes! La mise en scène est efficace, l'interprètation de Montgomery et Bergman souvent brillante, et l'histoire prenante! Que demander de plus, même George Sanders rèpond prèsent dans le casting en apportant à son personnage la conviction qu'on lui connait...
Avec cette adaptation du roman de James Hilton, nous sommes en présence d’un très bon film noir. L’intrigue n’a certes rien de bien novateur, mais ce long métrage s’avère bien captivant grâce à l’excellente prestation de son trio composé d’Ingrid Bergman, George Sanders et Robert Montgomery. C’est d’ailleurs ce dernier qui s’avère le plus brillant dans le rôle d’un homme aux comportements bien instable. On appréciera aussi la qualité de mise en scène de W.S. Van Dyke (réalisateur notamment du tout premier «Tarzan») ainsi que la partition musicale de Bronislau Kaper. Une œuvre qui possède bon nombre de qualités et qui mérite donc clairement le détour.
Film de W.S. Van Dyke, qui remplaça Robert Sinclair en cours de tournage (Van Dyke était connu pour son efficacité et rapidité sur les tournages alors que Sinclair prenait du retard), "La proie du mort", adaptation du roman de James Hilton, nous emmène entre la France et l'Angleterre suivre Philip, un jeune homme instable mentalement qui va se marier avec la secrétaire de sa mère et peu à peu soupçonner son meilleur amie d'être l'amant de sa femme...
Le film s'ouvre sur l'évasion d'un hôpital de Philip puis Van Dyke va assez vite nous présenter les personnages et mettre en place l'histoire et donc suivre cet homme têtu, paranoïaque, jaloux, instable et qui va peu à peu croire que sa femme aime son meilleur amie. Les rapports entre les trois protagonistes sont bien étudiés et si on peut regretter que l'histoire se déroule parfois trop rapidement (notamment le final), ca n'en reste pas moins captivant et prenant de bout en bout.
La mise en scène est efficace et Van Dyke maintient le suspense de bout en bout. Le trio d'acteurs impeccable que ce soit la magnifique Ingrid Bergman ou même Robert Montgomery alors que ce dernier, mécontent de jouer ce rôle (il en avait marre de jouer les paranoïaques), avait décidé de ne pas faire d'effort et notamment dans l'intonation. Pourtant il est impeccable dans le rôle de cet homme instable et le rend crédible.
Si ce n'est pas un très grand thriller, c'est néanmoins un bon film, captivant de bout en bout et qui a assez de qualités pour mériter le détour notamment dans l'écriture, la réalisation et l'interprétation.
Bien que ce film est été réalisé par trois metteurs en scène (tous talentueux et américains) le résultat est excellent grâce à un scénario exceptionnel de vérité et d’intelligence. Les gens comme Philipp Monrell existent et ils sont même plus fréquents, bien que moins gravement atteints, que Ward Andrew dont le comportement est angélique. Nous sommes à la fois proche Hitchcock par le suspense final et éloigné par notre proximité avec Philipp et Stella. Ce genre de film est formidable pour faire comprendre aux sains d’esprits les tourments des malades mentaux et la dangerosité de certains vis à vis de leurs proches…Les faits divers nous confirment cela régulièrement. Le récit est bien mené et Ingrid Bergman débutante apporte son talent naissant et sa fraicheur, il faut la voir passer de la colère a un intérêt profond lors de sa confrontation avec cet acteur étonnant qu’est Oscar Homolka, c’est un grand moment de jeu visuel et sonore. Van Dyke , le principal responsable, tourne tous ses films comme s’il s’agissait d’aventures, la proie du mort ne fait pas exception.