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    Un mois en Thaïlande
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    2,5
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    7 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 3 juillet 2013
    Radu s’apprête à passer un réveillon du 1er de l’An cool avec sa copine Adina. Visite des parents et tour des boîtes avec des copains. Pourtant, il n’arrête pas de penser à son ex, Nadia, au point de larguer Adina, trop conventionnelle à ses yeux. Même pas capable de tout plaquer pour partir un mois avec lui en Thaïlande, l’eldorado fantasmé des amoureux. Et quand au bout de la nuit, Radu reconquerra Claudia, il lui proposera le même voyage exotique, avant de la mettre dans son canapé-lit. Comme cette nuit avec Adina et comme hier avec Claudia. Et tout recommencera comme avant ?
    Radu est un Don Juan égoïste qui n’aime pas perdre au jeu de l’amour. Les ressorts du couple amoureux sont super bien analysés dans ce premier film; ses émotions et ses contradictions aussi. Tout est filmé au plus près des sentiments humains. L’environnement est, hélas, d’une sombre tristesse.
    Flore A.
    Flore A.

    34 abonnés 518 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 juin 2013
    Attention au titre trompeur : point de Thaïlande ici mais de la Roumanie ! Ce film réaliste et désenchanté sur les indécisions sentimentales du (anti-)héros propose une réflexion sur l'insatisfaction chronique dans cette société consumériste où l'on veut toujours plus, ou juste ce que l'on n'a pas/plus. La mise en scène (le film, et donc la journée du héros, se termine comme il commence, seule la partenaire a changé), le choix des prénoms (ces 2 femmes dont les prénoms sont des anagrammes), des dialogues semblables avec l'une ou l'autre (les motifs de la séparation identiques, le voyage proposé la même journée à l'une et à l'autre) : tout concourt à mettre en exergue l'interchangeabilité de la partenaire de notre héros. Le rythme est assez lent et le tout un peu banal, mais le film possède un certain charme, et une idée de base intéressante.
    Thierry M
    Thierry M

    160 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 juin 2013
    film d'une très grande banalité, c'est creux et ça n'avance pas.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 28 juin 2013
    Un Mois en Thaïlande aurait pu s’appeler « Bucarest 31 décembre ». 24h de la vie d’un homme qui hésite sur sa propre définition du couple idéal et sur qui pourrait le compléter pour remplir la fonction. Un premier film pour le moins désenchanté, qui met à mal le cliché de l’âme soeur.

    ---------------

    L’action se déroule à Bucarest mais cela pourrait se passer dans n’importe quelle ville occidentale. Radu est en couple depuis 9 mois avec Adina et ensemble, ils se préparent à fêter le nouvel an. Le jeune homme aurait toutes les raisons d’être heureux, pourtant, peu enclin à exprimer ses sentiments, il semble absent et même encore obnubilé par une histoire d’amour plus ancienne. Et qui doit se passer, arrive : Radu rompt brutalement avec Adina.
    Un Mois en Thaïlande est un film sur l’indécision amoureuse et sur l’idéalisme qui se confronte à la réalité. Radu aime et il est aimé en retour, mais ce n’est pas pour lui suffisant. Il lui en faut plus : plus d’entente, plus de passion ; il veut plus de tout et de rien, il ne le sait pas vraiment lui-même. On le suit une nuit entière dans ses hésitations, ses tergiversations et la réécriture de sa propre histoire : le retour possible puis avéré de Nadia – cette ex qui, avec le recul, a épousé le contour de la femme de sa vie – a activé chez lui le rêve d’une nouvelle chance et d’une nouvelle vie plus « amoureuse ». Il la cherche dans tous les cafés et soirées du nouvel an et au-delà même de vouloir se rabibocher avec elle, il veut surtout lui expliquer qu’il a changé d’avis. Aujourd’hui, Nadia est à ses yeux son âme soeur, mais rien ne dit qu’Adina ne le redevienne dans neuf mois. Radu y mettra autant de certitude et volonté à le croire.
    Un mois en Thaïlande est un film modeste quant à son envergure ; il n’empêche et Paul Negoescu tire le meilleur de son sujet que ce soit par sa mise en scène ou par la structure même de son film. Ne rentrant vraiment jamais dans le champ, le cinéaste roumain observe son personnage principal de loin, de profil, de dos, avec un certain détachement comme il le ferait pour une étude zoologique. Au risque de porter un regard froid sur son personnage. Très habilement, Negoescu exprime surtout dans son film le caractère interchangeable de la femme convoitée par Radu : celle-ci sert avant tout à remplir une fonction fantasmée, un idéal et elle doit le faire au mieux, sous peine d’être larguée. Tout concourt à cette idée : Adina n’est que l’anagramme de Nadia ; le voyage de rêve projeté avec l’une est finalement proposé à l’autre et surtout le film se ferme et s’ouvre de la même manière. Radu en train de faire l’amour dans un lit avec une lumière matinale et un cadrage identiques : seule sa partenaire a, entre temps, changé. Dur.
    poet75
    poet75

    270 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 juin 2013
    Ce premier long-métrage du roumain Paul Negoescu, même s'il s'en dégage une impression de morosité et de monotonie, est une indéniable réussite.
    Le film tout entier se déroule pendant les fêtes de la saint Sylvestre. Au petit matin du 31 décembre, nous découvrons Radu et sa petite amie Adina dans leur train-train quotidien. Déjà il semble qu'il n'y ait pas beaucoup de ferveur dans ce que font les deux protagonistes. Certes Adina exprime verbalement son amour pour Radu, certes ce dernier lui fait la surprise de lui proposer un voyage en Thaïlande, mais l'impression qui domine aux yeux du spectateur oscille entre le manque d'entrain et le manque de sincérité.
    Cette première impression ne tardera pas d'ailleurs à se vérifier. Paul Negoescu, le réalisateur, a choisi de dresser le portrait d'un homme indécis, pris dans ses atermoiements comme dans une toile d'araignée. En effet, un peu plus tard, tandis qu'il fait ses courses dans un supermarché, Radu croit reconnaître, parmi les clients, celle qu'il a aimée auparavant et qu'il a quittée, Nadia. Et le voilà qui se met à regretter cet amour perdu!
    Cela l'obsède à tel point que, plus tard, en pleine nuit du nouvel an, alors que l'on se congratule et qu'explosent les pétards, Radu rompt avec Adina et se met à la recherche de Nadia. Toute la nuit, il erre d'une boite de nuit à une autre jusqu'à ce qu'il la retrouve. Après les explications houleuses qu'on est en droit d'attendre, cette dernière finit par se laisser aller dans les bras de Radu au point que c'est à elle que celui-ci propose maintenant de faire un voyage en Thaïlande! Nadia décline gentiment cette offre et l'on imagine que Radu se réinstallera sans tarder dans son petit train-train... Avec Adina ou avec Nadia, en fin de compte quelle importance? Les deux petites amies semblent être interchangeables, y compris dans leurs prénoms qui sont l'anagramme l'un de l'autre...
    En faisant le portrait de Radu, le réalisateur nous propose aussi une vision désabusée de son pays, la Roumanie. Un pays qui certes a tourné la page des heures sombres du communisme, de la terrifiante dictature de Ceausescu, un pays où l'on trouve dorénavant de tout, où les magasins regorgent de denrées, mais un pays qui n'a pas d'autre objectif que de se laisser engloutir par le consumérisme. Quand Radu déambule dans les allées d'un supermarché, on constate à quel point celui-ci est bien achalandé, tellement bien achalandé que l'on ne sait plus quel produit choisir! Et quand, dans la nuit du nouvel an, Radu va d'une boite de nuit à une autre, on a le sentiment que toutes les fêtes sont identiques et que les gens dansent et s'amusent mécaniquement, parce qu'il faut bien danser et s'amuser en une telle occasion!
    C'est donc un film que peut-être certains spectateurs jugeront trop monotone, mais que, pour ma part, j'ai regardé avec beaucoup d'intérêt. L'image qu'il renvoie de la Roumanie n'est certes pas enthousiasmante, mais, dans la mesure où elle correspond à quelque chose de réel, elle mérite d'être reçue. «Je sens que j’appartiens à une génération perdue. Je me demande ce qui a changé dans nos modes de vie qui nous rend si incertains de nos sentiments. La seule raison à laquelle je pense est que ma génération est l’une des premières à avoir grandi après la chute du communisme, dans un environnement consumériste. Mes parents n’avaient pas le choix. Nous, au contraire, n’avons que des options», dit le cinéaste dans un court texte de présentation pour le festival Premiers Plans d’Angers. 7,5/10
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 27 juin 2013
    N'écoutez pas les critiques qui ont aimé ce film ! Vu au Festival Premiers Plans en janvier, je peux vous dire que "Oh boy" c'est autre chose. Ici, il ne se passe rien, rien de très passionnant. On ne rit pas, on n'est pas ému, on s'ennuie ! C'est l'histoire d'un couple qui fète le nouvel an et d'une rupture. Point. De ce film, j'ai surtout retenu l'ennui qu'il a suscité et l'inintérêt que je lui ai porté.
    traversay1
    traversay1

    3 570 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 juin 2013
    Une nuit en Thaïlande : le titre du premier film de Paul Negoescu est trompeur. Il ne s'agit que d'une nuit de réveillon à Bucarest pendant laquelle le personnage principal va se poser des (bonnes ?) questions et prendre des (mauvaises ?) décisions. Les problématiques du couple et l'irrésolution du héros du film, entre son actuelle petite amie et son ex, servent de prétexte pour brosser un portrait générationnel des trentenaires roumains. Avec une touche sociale et un regard aigu sur la société de consommation. C'est un film qui n'a l'air de rien, qui n'avance que par ses dialogues, incisifs, réalistes, coupants. Et dont la brièveté et l'apparente inocuité dramatique, puisque centrée exclusivement sur des questions sentimentales, révèlent un regard acéré sur la "nouvelle" Roumanie. La spontanéité de l'interprétation et l'élégance de la mise en scène contribuent au charme diffus de ce film pas si anodin.
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