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    Le Rayon vert
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    3,6
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    51 critiques spectateurs

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    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    185 abonnés 2 487 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 août 2020
    Le Rayon Vert est un film correct de la part d'Eric Rohmer mais sans plus. C'est peut-être tout de même le film du réalisateur que j'ai préféré (la forme de Perceval le Gallois m'avait complètement rebuté et l'Anglaise et le Duc ne m'avait pas vraiment impressionné).
    L'histoire pourrait être intéressante mais je n'ai pas trop adhéré au personnage central et à sa quête.
    Le personnage de Delphine est atypiquement agaçante ; dans son immobilisme et sa peur d'aller à la rencontre des autres, elle se rend clairement antipathique. Néanmoins, on peut supposer que c'est également le jeu d'actrice de Marie Laforêt arrive à rendre crédible à ce personnage pétri de contradiction (attendant désespérément le grand amour mais rejetant toute personne l'approchant).
    Après, la réalisation est plutôt réussie (j'imagine que les férus du style Rohmer seront séduits) et les décors de stations balnéaires sont bien travaillés, et il n'y a absolument rien à redire. Malheureusement, à trop vouloir se focaliser sur les contradictions du personnage principal, ça me l'a rendu peu attachant.
    Hugo C.
    Hugo C.

    5 abonnés 87 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 juillet 2020
    Une jeune femme solitaire, apprend que son amie annule leur voyage. Durant tout le film celle ci aime le calme, les beaux paysages, et ne se plaît pas aux côtés de ses "amis" carnivores, sportifs et aimant la fête. Elle décide alors de partir seule à la plage, rencontrant une jeune femme excentrique, n'ayant toujours pas les même centres d'intérêt qu'elle. La jeune Delphine pleure souvent, pensant qu'elle est seule, ennuyeuse ou différente mais ce n'est que sa vision par rapport au regard des autres. Et c'est ce que Rohmer a parfaitement réussi à donner à son personnage, ce côté non différent mais cherchant finalement les personnes qu'ils lui correspondent, tout le long du film, elle est jugée pour être végétarienne ou ne pas aimer la planche à voile, elle reçoit des conseils pour combler sa solitude, et c'est ça qui la bloque. Par un bon montage et une excellente mise en scène, Éric Rohmer, comme d'habitude nous montre un film intimiste, proche des personnages avec des longs plans fixes. Vers la fin quelques longueurs mais le film reste très agréable à regarder.
    Musomuse
    Musomuse

    8 abonnés 237 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 juillet 2020
    Une histoire de non amour. C'est quoi? spoiler: Quand ça veut aimer mais que ça arrive seulement lorsque "the end" parait.
    Ce qui est assez beau. Dure au sens où il s'agit d'un voyage très dépressif. Et ceux qui n'aiment pas l'été connaisse ce sentiment de solitude. Alors que le monde semble se la couler douce, on se sent enfermer dans une fatalité. Evidemment il faut se regarder droit dans les yeux et se comprendre mais ça reste anxiogène.
    Autrement Rohmer reste un auteur ayant une bonne maîtrise du médium qui le rend forcément intéressant alors que tout est très réduit dans la construction et le montage. Sachant que sa démarche reste celle de filmer ses sujets pour qu'ils donnent tout ce qu'ils ont a donner. Des films d'ambiances et de naturalisme certains diront.

    Voili voilou. Cependant je reste assez mal à l'aise par rapport à un personnage qui m'horripile, j'ai vraiment cette sensation de ne pas réussir à compatir avec ce personnage qui ne semble pas faire d'effort. Alors qu'elle est surtout dans une situation d'inconnu de soit ne se sentant pas comblé dans son été très mélo.
    Hotinhere
    Hotinhere

    517 abonnés 4 910 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 17 septembre 2019
    Un récit initiatique estival dans lequel une jeune femme affronte la solitude amoureuse. On comprend vite pourquoi...
     Kurosawa
    Kurosawa

    567 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 septembre 2019
    "Le rayon vert" est l'un des films les plus essentiels d'Éric Rohmer parce que son "héroïne" atteint un niveau de complexité inédit dans son cinéma. Delphine sort d'une rupture et vit seule, désespérée, dans son appartement parisien; pourtant, avec les autres, elle essaye de ne pas perdre la face en disant accepter sa solitude. Mais elle peine à l'affirmer avec force, elle balbutie, hésite, se contredit : Delphine est une femme qui n'arrive pas à formuler clairement ce qu'elle espère des hommes et d'elle-même. Si le film donne parfois l'impression de ne pas avancer, de piétiner, c'est parce que son rythme et son montage épousent l'état d'esprit de son personnage, dont le portrait se dessine au gré des rencontres effectuées. Parce qu'elle ne sait pas prendre les devants, il faut attendre que les autres l'interrogent – sans pour autant parvenir à la traverser, butant sur son opacité – pour que Delphine révèle quelque chose d'elle et que le spectateur tente de la comprendre. Quand bien même ce personnage est très introverti, son intelligence et sa fragilité infusent le film d'une émotion qui ne cesse de croître et qui enfin déborde dans un final magique. Le rayon vert, c'est le dernier rayon que l'on aperçoit au moment où le soleil se couche – en somme, le dernier rayon du jour– et celui-ci permettrait de voir dans le cœur de celui ou celle qui est à nos côtés. Quand Delphine scrute le coucher du soleil avec Jacques, l'homme qu'elle vient de rencontrer, un suspense fou s'instaure en forme de montage alterné (le couple qui regarde / le soleil qui se couche progressivement) et pose deux questions : le fameux rayon vert sera-t-il visible ? Si oui, qu'est-ce que Delphine verra dans le cœur de Jacques ? La première question a bien une réponse mais la seconde reste en suspens : le film nous laisse avec un cri de joie intense et bref, une exultation salvatrice en ce qu'elle succède à la douleur et aux larmes. "Le rayon vert" ne pouvait pas se conclure de meilleure manière qu'en récompensant son personnage d'une croyance qui le conforte dans un bonheur nouveau.
    Jonathan M
    Jonathan M

    126 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 août 2019
    Après avoir vu les contes des quatre saisons, par rétropédalage me voici dans les comédies et proverbes. Il est fascinant de noter à quel point Eric Rohmer est le cinéaste qui sait le mieux parler d'amour. Ou plutôt, tout ce qui culmine autour. La naissance du sentiment, l'inconfort de la solitude, la résilience face aux mauvaises rencontres, être soi-même face à l'autre. Avec Marie Rivière, il traverse les étapes une à une vers une quête du simple bonheur de passer ses vacances estivales à deux. Infiniment actuel et contemporain dans sa façon d'observer les rapports humains, ce "rayon vert" est un pansement infaillible contre la déprime.
    aldelannoy
    aldelannoy

    36 abonnés 339 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 2 août 2019
    Rohmer a quelquefois fait des films moyens et, même quand ce n'est que moyen, il parvient en général a laissé passer quelque chose d'intéressant. Ce n'est pas le cas ici.

    On a une bande de dindes qui gloussent sur le prince charmant d'un soir ou deux en lisant l'horoscope et en pleurnichant devant un coucher de soleil. Lamentable.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 092 abonnés 5 034 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 mai 2019
    Rohmer fait ici un film mélancolique et touchant.
    On subit aussi la solitude de cette jeune femme qui reçoit beaucoup de conseils et s’enferme dans ses réflexions.
    Le rayon vert c’est la rencontre presque impossible.
    Mais l’héroïne a du mal à garder l’espoir, même de l’improbable.
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    200 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 novembre 2017
    A sa sortie, en 1986, "le Rayon Vert" avait fait forte impression, en raflant le Lion d'Or à Venise et en recueillant un succès public plus que raisonnable. Bien que faisant partie de la série des "Contes et Proverbes", Rohmer s'y essayait à un cinéma différent, moins "maniéré", ou tout au moins moins basé sur la verbalisation des tourments de ses personnages. Largement improvisé (les dialogues devant autant à l'actrice principale, la lumineuse Marie Rivière, qu'à Rohmer lui-même), tourné de manière légère comme une sorte de film de vacances, "le Rayon Vert" frappe extraordinairement juste, et apparaît trente ans plus tard comme l'une des plus extraordinaires réussites de l'œuvre de Rohmer : d'un côté, il nous montre la France des années 80 avec une justesse confondante, et d'un autre, si l'on accepte d'accompagner dans son périple vers la grâce son personnage dépressif un tantinet irritant, il propose une expérience émotionnelle absolument sidérante, jusqu'à ces dernières minutes inoubliables d'intensité qui sont certainement le sommet de tout le cinéma rohmérien (bien loin de la réputation injuste de cérébralité de Rohmer). L'alternance improbable de scènes quasi "documentaires" sur les vacances des Français et de moments de forte empathie, voire de tendresse que l'on ressent pour Delphine, jeune femme désemparée (un peu inadaptée), et pourtant parfaitement déterminée à ne pas suivre le chemin de la facilité dans sa recherche de l'amour, fait du "Rayon Vert" une œuvre formidablement singulière, et probablement l'un des plus grands films français du siècle.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 13 octobre 2016
    le rayon vert, ce film comblé de tristesse et désespoir a une principale personnalité qui passe ses vacances dans les endroits différents. En apparence, elle voyage dans les montagnes, dans la plage, chez quelqu’un juste pour la joie des loisirs, en réalité son but est de trouver un amour idéal au hasard. d’abord son coeur reste sombre avec le fait que son compagnon ne peut pas l’accompagner à voyager. face à ce fait, obligée de chercher les joies seule, notre personnage commence à trouver un homme idéal qui lui convient parfaitement. au cours de la voyage, il y a quelqu’uns apparaissent dans sa vie et jouent un léger rôle dans la cherche à l’amour. il y a un extrait intéressant et intelligent, où des âgés disputent un livre sur le rayon vert qui paraît pendant le coucher du soleil. cette conversation l’inspire et enfin cette fille convainc sa obstination et l’obscurité. au moment où elle rencontre un beau garçon, décisive et heureuse, elle finit ses vacances par trouver une compagnie, Rohmer exprime sa volonté et intention dans ce film, mais représente le désir bourgeois qui poursuit les joies et la vie idéal jusqu’a la réussite sans faire attention à la réalité et les émotion réelle ou véritable.
    Acidus
    Acidus

    692 abonnés 3 693 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 23 juin 2016
    "Le rayon vert" est l'incarnation du vide et de l'ennui. Ces qualificatifs transparaissent dans ces dialogues creux qui paraissent plus improvisés qu'écrits et sont débités par de mauvais acteurs. Le scénario lui-même donne cette impression d'improvisation en plein tournage. De plus, la réalisation est moche et apporte un air de documentaire mal approprié à cette romance niaise.
    Le pire reste sûrement Delphine, l'un des personnages les plus barbant et terne du Septième Art. Passer 1h35 à subir ses états sentimentaux à deux sous est en soit une torture sophistiquée et sa déprime en est presque contagieuse.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 322 abonnés 4 361 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 avril 2016
    Je continue mes investigations dans le cinéma de Rohmer avec Le Rayon vert. Bon, meilleur que son film précédent, mais on reste loin de l’efficacité de Pauline à la plage.
    Encore une fois Rohmer érige la lenteur en point principal de son art. Les dialogues, improvisés en plus et donc souvent verbeux pour rien, sont très longs, n’apportent souvent rien à l’histoire, et c’est terriblement répétitif. Là où Pauline à la plage s’apparentait réellement à un marivaudage avec un emberlificotement des relations et un beau travail psychologique, là c’est une succession de chapitre très similaires ou tous se passe presque pareil avec une héroïne à moitié déprimée qui ne sait jamais ce qu’elle veut ! C’est très agaçant, mou, bavard, et je doute que beaucoup de monde se reconnaitra dans ces personnages tirés par les cheveux !
    Côté acteur si j’ai noté des seconds rôles au point, en particulier Carita, Suédoise d’époque plus vraie que nature, Marie Rivière est en totale roue libre et c’est n’importe quoi ! Franchement son personnage est inintéressant, versatile, l’actrice est rarement crédible notamment lorsqu’il s’agit de jouer la tristesse, vraiment c’est une grosse déception et elle est pour beaucoup de l’impression mitigée du résultat.
    Reste le travail formel. On retrouve des décors agréables, une photographie digne de ce nom, même si la mise en scène toujours très roide de Rohmer est assez pénible, notamment dans le final, un coucher de soleil que j’ai rarement vu plus académiquement filmé ! On frôle le documentaire. Cette mise en scène trop lourde casse un peu l’ambiance aérienne que le film parvient parfois à rendre. La bande son, minimaliste ne retiendra pas l’attention.
    Franchement Rohmer me déçoit de nouveau. Malgré un départ honorable son film manque vraiment de substance, et la finesse que certains perçoivent dans ce film est en réalité bien plus rare que le fameux rayon vert ! C’est lourd, redondant, caricatural à cause d’un personnage principal qui frôle la médiocrité d’écriture. 1.5
    tixou0
    tixou0

    684 abonnés 1 986 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 juin 2015
    Delphine (Marie Rivière), une secrétaire parisienne, cherche une destination de villégiature estivale (ses projets de départ pour la Grèce avec une amie ayant capoté). Et se cherche : mer, montagne, mer... Le hasard (sous la forme d'une copine perdue de vue depuis longtemps, et retrouvée à une terrasse de café dans la capitale, où elle revient entre deux essais de point de chute durable) va finalement la conduire sur la côte basque.... Ce "Le Rayon vert" (cf.le phénomène physique rarissime, qui donne son titre au livre de Jules Verne - situé, lui, en Ecosse) est "rohmérien" en diable : balade existentielle pour jeune femme filiforme qui philosophe, sans y toucher, dans son errance sentimentale, et son appétence "romantique". Ce n° 5 de la série "Comédies et Proverbes" est à dialogue complètement improvisé - ce qui le distingue de l'ensemble de la filmo de Rohmer, où les textes mis en bouche des interprètes sont très écrits, au contraire. Pour ma part, ce parti pris ne m'a que peu satisfaite - si Marie Rivière s'en tire bien, la plupart de ses partenaires "savonnent" beaucoup, sur le schéma imposé. Ce qui donne un "style" décevant, ni littéraire, ni naturel, pour une "curiosité", ne méritant sans doute pas d'avoir été - doublement - récompensée ("Mostra" de 1986) !
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    387 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 juin 2015
    Très joli portrait de femme, perdue entre sa solitude et son désir de reconquête de la vie, j’ai vraiment adoré la simplicité du traitement de Rohmer, il y a certes des petits défauts techniques ou de direction d’acteurs (très peu, surtout un passage avec des vieux qui surjouent) mais ça n’est pas réellement gênant car il y a de la poésie qui se dégage du film, c’est vraiment très beau. L’actrice est juste bouleversante, perso elle m’a beaucoup touché, il y a tellement de sincérité dans ses émotions, ses silences, ses regards, ses propos tantôt candides tantôt profonds, on a envie de tomber amoureux.
    Et puis on voyage aussi, entre la Normandie (Cherbourg ma ville de naissance, c’était plutôt sympa de voir les endroits que je connais comme ma poche à une époque où je n’avais qu’un an), Paris et le Sud-Ouest (Biarritz), on fait des rencontres au hasard, on se balade seul au bruit des vagues, puis on attend le couché de soleil et le fameux rayon vert de Jules Verne …
    Bref magnifique moment.
    Typi35
    Typi35

    48 abonnés 483 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 juin 2014
    Après coup, je me demande si ma note n'a pas perdu une étoile à cause de la musique dégueulasse qui revient tout le long du film. Six notes de violons criardes qui explosent les oreilles, UNE CATASTROPHE !!!
    Rohmer est toujours dans la leitmotiv qui l'aura suivi dans nombreux de ses films à propos des vacances; qu'on soit d'accord ou pas, l'intérêt du film réside pour beaucoup dans son traitement très "documentaire". La belle période de ce quatuor de réalisateurs qui n'avaient rien à faire de la règle des champs/contrechamps et des dialogues réglés comme du papier à musique. Le personnage est très intéressant, agréable à suivre : Rohmer arrive à rendre limpide la situation d'une femme un peu perdue, un bon modèle dont beaucoup de réalisateurs actuels oublient de s'inspirer.
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