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stans007
23 abonnés
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4,5
Publiée le 3 avril 2021
De la série « Comédies et proverbes », un des meilleurs Rohmer plein de poésie, de pudeur, de sensibilité et de véracité. Le portrait très réussi d’une femme déprimée, sensible, superstitieuse, paradoxale et une très jolie utilisation du « Rayon vert » de Jules Verne.
Une histoire de non amour. C'est quoi? spoiler: Quand ça veut aimer mais que ça arrive seulement lorsque "the end" parait. Ce qui est assez beau. Dure au sens où il s'agit d'un voyage très dépressif. Et ceux qui n'aiment pas l'été connaisse ce sentiment de solitude. Alors que le monde semble se la couler douce, on se sent enfermer dans une fatalité. Evidemment il faut se regarder droit dans les yeux et se comprendre mais ça reste anxiogène. Autrement Rohmer reste un auteur ayant une bonne maîtrise du médium qui le rend forcément intéressant alors que tout est très réduit dans la construction et le montage. Sachant que sa démarche reste celle de filmer ses sujets pour qu'ils donnent tout ce qu'ils ont a donner. Des films d'ambiances et de naturalisme certains diront.
Voili voilou. Cependant je reste assez mal à l'aise par rapport à un personnage qui m'horripile, j'ai vraiment cette sensation de ne pas réussir à compatir avec ce personnage qui ne semble pas faire d'effort. Alors qu'elle est surtout dans une situation d'inconnu de soit ne se sentant pas comblé dans son été très mélo.
Eric Rohmer, ou l'art de faire des films culcul la praline . la vision des sentiment par rohmer me fait pensée à ses vieux pervers qui regarde les jeunes filles avec des soquettes. long ... lent ... ennuyeux .. inutile , la honte du cinéma français . max pecas à côté de rohmer c'est coppolla .
Une jeune femme solitaire, apprend que son amie annule leur voyage. Durant tout le film celle ci aime le calme, les beaux paysages, et ne se plaît pas aux côtés de ses "amis" carnivores, sportifs et aimant la fête. Elle décide alors de partir seule à la plage, rencontrant une jeune femme excentrique, n'ayant toujours pas les même centres d'intérêt qu'elle. La jeune Delphine pleure souvent, pensant qu'elle est seule, ennuyeuse ou différente mais ce n'est que sa vision par rapport au regard des autres. Et c'est ce que Rohmer a parfaitement réussi à donner à son personnage, ce côté non différent mais cherchant finalement les personnes qu'ils lui correspondent, tout le long du film, elle est jugée pour être végétarienne ou ne pas aimer la planche à voile, elle reçoit des conseils pour combler sa solitude, et c'est ça qui la bloque. Par un bon montage et une excellente mise en scène, Éric Rohmer, comme d'habitude nous montre un film intimiste, proche des personnages avec des longs plans fixes. Vers la fin quelques longueurs mais le film reste très agréable à regarder.
Très dépouillé. Presqu'un documentaire, avec acteurs qui jouent de manière fade. Il se passe pas grand chose. Cela reste intéressant, plaisant même à regarder.
On suit Delphine entre Paris, Cherbourg et Biarritz. Une femme seule désespérée qui souffre de sa solitude. Film décevant et un peu ennuyant car il ne se passe pas grand chose à part les 10 dernières minutes.
Une jeune femme cherche l'amour dans une esthétique très fin des années 70. Une réflexion sur l'amour à la fois moderne dans le ton et désuète dans le propos . Une vue des plages de la libération sexuelle avec des femmes seins nus.
En démarrant le film, je me suis dit : "Au moins, en partant avec un Rohmer, on est certain de ne pas être déçu !" Et bien si. Je l'ai été. Pourtant, il y a bien les ingrédients de base du bon Rohmer classique des familles : des dialogues qui sonnent faux, une musique indigente, vide, un scénario que même un pré-adolescent de 13 ans n'oserait pas écrire, un montage et un rythme de documentaire bâclé, une direction d'acteur totalement absente, une image laide, et un jeu d'acteur.....surréaliste. Oui, il y a bien tout cela. Mais là, c'est tellement poussé à l'extrême que...ça ne devient plus marrant. Le personnage de Delphine est d'un triste et d'un navrant, que ça en devient horripilant... Le charme et la douce sensualité qui opère si souvent dans ses autres films a ici totalement disparue. Non, circulez il n'y a rien à voir.
Beau portrait d'une jeune femme solitaire, terriblement moderne, à contre courant de la superficialité des liens sociaux contemporains, se protégeant de tout ce qui risquerait de la mettre en danger, de tout ce qui porterait atteinte à sa morale, à sa pureté. Il s'en dégage de la sincérité et un sens profond du sacré. L'amour est encore porté en triomphe par Rohmer, le rayon vert par lequel l'être se découvre entièrement.
Le point de vue de l'auteur bascule vers la fin du film, dans le point de vue de Delphine, ce qui nous place dans sa réalité (qui est fictive). Cette nouvelle utilisation du réalisme est intéressante car elle provoque une croyance envers le récit et le personnage. Mais aussi un partage de son état émotionnel, et ça c'est du cinéma.
découverte tardive de ce film , mais au combien envoutante . Le rayon vert est une oeuvre belle et sensible remarquablement interpretée avec une Marie Rivière inspirée dans ce qui apparaît comme une improvisation magistralement orchestrée .
Les plus beaux dialogues d'Eric Rohmer, ont dans ce films été improvisés. Mention spéciale à Marie Rivière, trop rare au cinéma malgré sa prestation magistrale. L'une des plus belle fin du cinéma français.
2° fois que je le vois, autant de plaisir ... sur la fin.
La première heure ? (jusqu'à l'arrivée à bayonne), le film a de bons moments et d'autres moins intenses. Quelques scènes semblent improvisées, j'ai cherché le message du film.
La rencontre de Lena marque un tournant dans le film. J'apprécie les sourrires, les regards échangés entre les protagonistes, ce qu'ils se disent et ce qu'ils ne se disent pas, ...
Et là, le truc en plus : je comprend le mal être de Delphine, ce qu'elle cherche, sa difficulté de communication, je reconnais des proches et moi même dans les divers personnages, le film me parle.
J'adore Rohmer, mais ce film là est à mes yeux une catastrophe. Le cinéaste, qui habituellement suit un scénario très travaillé, choisit ici de faire confiance au hasard et à l'improvisation de ses comédiens. Ce n'est vraiment pas le meilleur choix. Le rythme est traînant, les scènes peu convaincantes, la force dramatique généralement absente. C'est mauvais au point de faire rire de bon cœur (je n'exagère pas). L'expérience était amusante, mais je ne reverrai pas ce film.