Fondateur de Wikileaks,site de partage d'informations ultra-confidentielles sur le gouvernement,les guerres,les banques;Julian Assange est quelqu'un de bien mystérieux. Une sorte de génie autiste,dont le portrait est à rapprocher de celui d'un Mark Zuckerberg. Seulement,"Le Cinquième Pouvoir" ne possède absolument pas le brio du film de Fincher. Il se rend à la fois compliqué pour les non-initiés et clairement inabouti pour ceux qui en savent plus. De plus,ce faux-biopic épouse plus volontiers le point de vue de son "associé" Daniel Schmidt,ainsi que leurs relations ambigües,entre manipulation égotiste d'un côté,et admiration forcée de l'autre. Benedict Cumberbatch est forcément bon en révolutionnaire 2.0 albinos,dévoré par ses ambitions de justicier narcissique(rôle proche de celui qu'il tient dans la série "Sherlock").Plus effacé,Daniel Bruhl,est doué en suiveur terre à terre et bosseur. Les deux problèmes principaux du film de Bill Condon sont aisés à identifier: une absence de point de vue sur la justification ou non des méthodes de Wikileaks,et une réalisation tape à l'œil et clippesque qui semble brasser le vide.
Le film tente de retracer en y mettant un peu de peps, une actualité un peu technique, qui n'a déjà pas passionné les foules, du moins en France où le scandale ne fait plus recette.
Tout comme pour Jobs ou Mark Zuckerberg, c’est cette fois-ci à travers l’histoire de Wikileaks de tenter de mettre en lumière la personnalité ambiguë et complexe de Julian Assange, son fondateur. Même si le film est techniquement bien réalisé et bien interprété, j’ai trouvé ça peu intéressant et malgré l’explication de la genèse du mouvement qui se voulait quasiment pédagogique, je suis resté sur ma faim. Je n’ai jamais réussi à m’immerger dans l’histoire, tantôt très superficielle, tantôt très confuse et assortie de notions techniques le plus souvent très approximatives, et j’aurais préféré que le film insiste nettement plus sur la face cachée du système, à savoir les sources et ce qui poussait tous ces anonymes à prendre de tels risques pour mettre des informations à disposition de Wikileaks. Le point d’orgue du récit est évidemment centré sur l’affaire qui a véritablement révélé le site au monde entier, cependant, ça reste plutôt mou, malgré les efforts du réalisateur à nous faire palper une tension teintée de paranoïa aiguë, genre qu’affectionnent tout particulièrement certains scénaristes américains. Quant à la personnalité d'Assange, on en apprend très peu et mis à part le fait que l'on comprend qu'il est brillant mais à l'égo très prononcé, l'analyse de son caractère tourmenté ne va pas tellement plus loin. Au final, j’ai trouvé le film quelconque, sans surprise, peu efficace, à la limite de l'ennui…
Un homme lanceur d'alerte qui publie des documents et informations politique et social. Ce film retrace le parcours de ce duo qui a fait tremblé les gouvernements et surtout les États Unis. A titre personnel je dis merci a wikileaks, ont ces tous que les gouvernements caches énormément de chose au peuple. Quelle soit bonne ou mauvaise!
Le biopic d'un des personnages majeurs de ce début de siècle numérique, qui fait des choix audacieux et qui oscille entre l'échec amer et la franche réussite. Sur toute une décennie, le scénario retrace la relation entre Julian Assange, altermondialiste numérique, et Daniel Berg, jeune informaticien allemand et sensé, qui vont, a eux deux, fonder Wikileaks et l'impact qu'elle a eu sur le monde moderne, une intrigue qui retrace la naissance de Wikileaks et la personnalité d'Assange du point de vue de Berg, une vision plutôt tranché et claire sur Assange et la liberté d'expression, mais qui connait parfois des baisses de rythme radicale... Nouvelle star du ciné british de la décennie, Benedict Cumberbatch joue Assange avec une certaine impersonnalité, il s'efface devant sa vision d'Assange souvent critiquable, alors que Daniel Bruhl, déjà impressionnant dans "Rush", réussit encore un tour de force en se rendant indispensable tout en gardant une sobriété, un réalisme qui apporte une vraie crédibilité. Plus connu pour ses "Twilight", Bill Condon semble parfois s'inspiré (de loin) de la nervosité réaliste de Paul Greengrass et en ressort une mise en scène sombre, qui se découpe entre le monde réel et le monde numérique de manière cohérente mais qui subit les creux de son scénario... Un biopic certes intéressant, parfois nerveux et courageux, soutenu par un Daniel Bruhl excellent, mais qui retombe par un manque de crédibilité et de rythme constant.
Un très bon film retraçant la création du site internet Wikileaks et les documents récupérés classés confidentiel. Benedict Cumberbatch est exceptionnel dans ce thriller mené sans temps mort à la recherche de la vérité. Les comédiens sont tous très bons. Le scénario à défaut d'être original, est bien écrit et permet d'explorer le comportement et le caractère de Julian Assange. Il n'a peut-être pas la puissance de "The social network" mais possède quelques atouts qui en font un bon thriller.
A moins de se réveiller d’un profond coma ou d’être resté au Minitel, impossible d’avoir manqué la médiatique affaire Wikileaks. C’est aussi à ce moment là qu’on a commencé à entendre le nom de Julien Assange, le fondateur et pendant un temps ennemi numéro 1 de nombreux gouvernements. Le cinquième pouvoir revient donc sur ce scandale avec un incroyable Benedict Cumberbatch bluffant dans la peau de ce justicier aux desseins ambigus. C’est clairement sa performance qui permet au film de surnager car en dehors de ça, c’est assez plat puisque le film se contente d’une reconstitution des coulisses du scandale. On pourra s’interroger aussi sur l’objectivité de ce portrait quand on sait qu’il s’inspire notamment du livre écrit par son ancien associé Daniel Domscheit-Berg.
Un film sympathique, qui peut parfois s'avérer difficile à suivre et assez long à se mettre en place, mais cette mise en situation est essentiel pour comprendre la divergence et le dilemme animant les deux créateurs de Wikileaks. Daniel Brühl joue de façon très juste mais la palme revient à Benedict Cumberbacht qui interprète son personnage ambiguë avec brio. Un film à voir même si l'histoire est un petit peu romancée.
Le film est attirant pour tenter de comprendre les motivations d'un personnage et la facon dont il a pu parvenir à déstabiliser le monde moderne. L'objectif n'est atteint que partiellement tant les explications sont compliquées ou partielles. Je ressors du film avec plus de questions que de reponses. Dommage.
[...]Un film, une fois de plus, qui pouvait être un très bon film mais dont le scénario façon timbre-poste a complétement altéré et même détruit les opportunités. Cela dit, avec du pop-corn et une bière il doit pouvoir se regarder sans problème.
Retrouvez la totalité de cette critique et bien d'autres sur:
L'histoire de Julian Assange et le lancement de Wikileaks. Le film est la démonstration que la volonté d'un seul homme peut changer beaucoup de choses. On voit aussi qu'il faut un sacré égo pour avancer contre tous et surtout avoir quelques personnes dévouées avec soi. La partie la plus récente de la vie de Julian Assange n'est pas traitée, on s'arrête à la publication des documents diplomatiques américains. La réalisation et les acteurs sont exemplaires. Un film à voir.