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SuperMadara
86 abonnés
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3,0
Publiée le 3 février 2014
Le biopic d'un des personnages majeurs de ce début de siècle numérique, qui fait des choix audacieux et qui oscille entre l'échec amer et la franche réussite. Sur toute une décennie, le scénario retrace la relation entre Julian Assange, altermondialiste numérique, et Daniel Berg, jeune informaticien allemand et sensé, qui vont, a eux deux, fonder Wikileaks et l'impact qu'elle a eu sur le monde moderne, une intrigue qui retrace la naissance de Wikileaks et la personnalité d'Assange du point de vue de Berg, une vision plutôt tranché et claire sur Assange et la liberté d'expression, mais qui connait parfois des baisses de rythme radicale... Nouvelle star du ciné british de la décennie, Benedict Cumberbatch joue Assange avec une certaine impersonnalité, il s'efface devant sa vision d'Assange souvent critiquable, alors que Daniel Bruhl, déjà impressionnant dans "Rush", réussit encore un tour de force en se rendant indispensable tout en gardant une sobriété, un réalisme qui apporte une vraie crédibilité. Plus connu pour ses "Twilight", Bill Condon semble parfois s'inspiré (de loin) de la nervosité réaliste de Paul Greengrass et en ressort une mise en scène sombre, qui se découpe entre le monde réel et le monde numérique de manière cohérente mais qui subit les creux de son scénario... Un biopic certes intéressant, parfois nerveux et courageux, soutenu par un Daniel Bruhl excellent, mais qui retombe par un manque de crédibilité et de rythme constant.
J'ai pas été très emballé par ce film... même si il semble bien coller à ce qu'il s'est réellement passé. Je l'ai trouvé un peu long et pas très bien réalisé. Ça sera un sobre 2,5/5 pour ma part.
Le Cinquième Pouvoir est un biopic fourre-tout qui accumule beaucoup trop d’évènements pour les rendre compréhensibles. Le sujet pourtant passionnant souffre d’une mise en scène brouillonne et malmenée. Bill Condon dirige ses acteurs aléatoirement et ces derniers nous donnent l’impression d’être ici pour un téléfilm d’après-midi de semaine, que personne ne regarde. Le réalisateur est bien plus convaincant à imaginer des films fantastiques qu’à chercher à retranscrire l’histoire d’un site Internet qui a cherché à rendre public des informations confidentielles et à rétablir la vérité. Un grand dommage donc, pour un sujet qui aurait mérité davantage d’efforts. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Bravo aux acteurs et notamment à l'excellent B. Cumberbatch qui se métamorphose totalement pour incarner au mieux l'étrange J. Assange, à part ça je n'ai pas grand chose à dire puisque les deux heures m'ont parues durer le double et que l'on apprend rien de bien nouveau ni d'intéressant sur la révolution "Wikileaks" qui a fait trembler la terre entière il y a peu. Tout ceci ressemble gentiment à une opportunité saisie de transposer une nouvelle fois au cinéma un phénomène de société, ça devient habituel et on s'en lasse rapidement même s'il est amusant de voir tous les organes importants des plus grands Etats mis en émoi par un groupuscule de hackers mené par un seul homme prêt à tout pour offrir la vérité à tous, quitte à prendre des risques pour lui mais aussi pour ses sources. A part l'ennui, aucun véritable ressenti lors de cette projection, deux heures de perdues, tant pis pour moi.
Le film tente de retracer en y mettant un peu de peps, une actualité un peu technique, qui n'a déjà pas passionné les foules, du moins en France où le scandale ne fait plus recette.
Voila un sujet épineux évoqué bien trop rarement au grand publique: L'anti-information. Le monde est constamment enclin à la propagande médiatique et à toute autre forme de mensonges à grande échelle. Ce film évoque les ambitions implicites d'un talentueux hacker. Ce dernier s'acharne sur les fuites d'informations classées hautement confidentielles. Aujourd'hui, il détient de quoi compromettre nombres de gouvernements planétaires. Une véritable bombe à retardement médiatique sur un champ de mine. Julian Assange est un génie de l'informatique et mathématicien ambiguë. Son personnage se rapproche facilement d'un certain Mark Zuckerberg. Alors qu'il s’apprête à livrer la plus grosse bataille compromettante, son alliance avec un autre érudit marginal plus terre à terre, vole en éclat. Sur le plan technique, ce film est assez pointu. Il est donc préférable de rester concentré pour ne rien manquer. L'enjeu est de taille, mais l'aboutissement demeure convainquant. Malgré tout, les puristes trouveront forcément à redire quant aux engagements limités du film. Un biopic intéressant et sincère. 4/5
A moins de se réveiller d’un profond coma ou d’être resté au Minitel, impossible d’avoir manqué la médiatique affaire Wikileaks. C’est aussi à ce moment là qu’on a commencé à entendre le nom de Julien Assange, le fondateur et pendant un temps ennemi numéro 1 de nombreux gouvernements. Le cinquième pouvoir revient donc sur ce scandale avec un incroyable Benedict Cumberbatch bluffant dans la peau de ce justicier aux desseins ambigus. C’est clairement sa performance qui permet au film de surnager car en dehors de ça, c’est assez plat puisque le film se contente d’une reconstitution des coulisses du scandale. On pourra s’interroger aussi sur l’objectivité de ce portrait quand on sait qu’il s’inspire notamment du livre écrit par son ancien associé Daniel Domscheit-Berg.
Ce thriller politico-geek qu'est The Fifth Estate est d'une lourdeur assommante, on se retrouve dès les premières minutes noyé sous une masse d'information trop importante à décoder et il devient donc très difficile de réellement saisir tous les tenants et aboutissants des problématiques posées. Le scénario est extrêmement faible, se contentant d'empiler à cent à l'heure et sans grande cohérence des storylines assez décousues pour ne pas dire bâclées. L'erreur fatale de Bill Condon a bien été de chercher à développer beaucoup trop de choses et du coup, rien n'est vraiment approfondi, le film reste donc très superficiel, trop confus et pas du tout captivant malgré un sujet de fond qui méritait d'être traité.
Le Cinquième Pouvoir : Film assez complexe mais très intéressant à suivre. Pour ce, qui comme moi, n'avait pas vraiment suivi l'actualité de WikiLeaks à l'époque, on se rend compte du caractère à double tranchant d'une totale transparence. On suit les débuts de ce site d'informations et la divulgation des documents top secret américains. Le film est assez intelligent que pour nous offrir les deux points de vue et les dangers des deux opinions. Le monde n'est pas ce qu'il semble être et on nous cache beaucoup de choses mais parfois le secret permet de sauver des vies même si on nous cache le massacre de centaines d'autres, ça fait réfléchir. Le film ne s'en sort donc pas trop mal niveau scénario avec un montage réussi et une réalisation soignée. Les acteurs sont parfaits, Benedict Cumberbatch, méconnaissable en blond, est excellent comme à son habitude et Daniel Brühl m'a beaucoup surpris (en bien). Pas mal de choses intéressantes donc dans ce biopic sous forme de thriller à la sauce "The Social Network".
L'interprétation de Cumberbath vaut à elle seule le détour (c'est monnaie courante chez lui), Bruhl est aussi bon, je tiens à le signaler. Le film est loin d'être une catastrophe, il est vraiment bon (je ne peux pas le comparer au quatrième pouvoir car je ne l'ai pas encore vu) mais reste en dessous, bien en dessous de social network d'après moi. L'histoire est bien servie par le scénario, mais est en difficulté dû à certaine longueur que l'on retrouve tout le long du film. Rien à redire sur la réalisation, bien qu'elle reste classique, elle est bien. Il n'y pas grand chose de plus à dire, j'ai apprécié sans pour autant y voir un énorme chef d'oeuvre. Bref, si vous n'avez pas encore vu social network privilégiez le film sur facebook que celui-ci.
Il est juste dommage que la très bonne interprétation des deux acteurs principaux soit gâchée par un film dans l’ensemble pas bon : ça part dans tous les sens mais ne s’attaque pas aux vrais enjeux. Peut-être aussi qu’il n’y a pas assez de recul pour porter cette affaire au cinéma…
Je m'attendais à du plus palpitant ++. J'ai été très déçue. L'histoire est embrouillée, la vision de l'affaire et de la personnalité d'Assange beaucoup trop unilatérale. L'interprétation de Benedict Cumberbatch, certes, n'est pas mauvaise car c'est un bon comédien, mais je ne l'ai pas trouvée si excellente que ça non plus.
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2,0
Publiée le 22 novembre 2020
Le Cinquième pouvoir a notamment été contesté par Assange qui a écrit à l'acteur principal Benedict Cumberbatch pour lui expliquer pourquoi il ne devrait pas jouer le rôle ou avoir un rôle dans le film. Malgré cela Cumberbatch ne l'a pas fait et a plutôt livré une performance excellente et nuancée qui ne ressemble jamais à une imitation. D'un autre côté Cumberbatch est de loin la meilleure chose dans le film. Cela ne veut pas dire que c'est un mauvais film c'est juste qu'il est régulièrement plat et parfois ennuyeux. Lorsqu'on fait un film comme celui-ci centré sur le dialogue il est impératif de rendre le discours le plus captivant possible mais malgré tous les efforts déployés les conversations ne retiennent que sporadiquement l'attention. De plus les séquences qui se déroulent dans le cyber espace ne sont pas à leur place et ne fonctionnent pas du tout. Le film a de bonnes intentions et tente de soulever des questions intéressantes car il réussit à ne montrer de faveur à aucune des parties de l'argumentation de WikiLeaks allant même jusqu'à remettre en question le film lui-même comme nous le voyons dans l'interview de Cumberbatch's Assange. En plus de Cumberbatch Daniel Brühl est très bon en tant que partenaire d'Assange, tandis que David Thewlis est comme d'habitude un plaisir à regarder jouant ici le meilleur journaliste du Guardian à l'écran. Mais dans l'ensemble le film n'est pas aussi bon que sa vedette c'est un récit laborieux et peu remarquable de l'une des plus grandes affaires de l'histoire récente...