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L?c!s_H00d
185 abonnés
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2,5
Publiée le 27 avril 2015
"Vile", réalisé par Taylor Sheridan, est un torture-porn sympathique malgré ses nombreux et indéniables défauts. L'histoire de ce huis clos, s'apparentant un "Saw" de médiocre niveau, est assez originale malgré les clichés et stéréotypes du genre ainsi que les facilités scénaristiques. Les protagonistes, interprétés par des acteurs convaincants, ne sont malheureusement attachants mais cela n'empêche pas d'éprouver de la haine envers quelques uns. Eric Jay Beck (un des scénaristes de cette sordide histoire) et April Matson incarnent le couple principal. Leur histoire d'amour s'avère plutôt plate mais n'a pas de répercutions sur le reste de cette mésaventure horrifique. Sans être extraordinaires, les prestations de ces acteurs sont correctes. Il en est de même pour Akeem Smith, Robert Kirkland et Maya Hazen. Malheureusement, les autres comédiens sont un peu en dessous de leurs collègues mais tout de fois sans enlever la crédibilité de leurs prestations : Greg Cipes, Heidi Mueller et Elisha Skorman. La mise en scène et la réalisation de Taylor Sheridan ne sont cependant pas à la hauteur des comédiens. Sa réalisation est brouillonne à de nombreux moments et sa mise en scène, malgré de bonnes idées, est confuse à quelques reprises. Les retournements de situation sont assez prévisibles (clichés du genre) et le twist final est d'une grande artificialité. Les séquences de tortures sont quant à elles bien conçues et les effets-spéciaux ainsi que les maquillages réussis. Privilégiant les scènes implicites (faute de budget ?), "Vile" devient rapidement un thriller psychologique où le rythme, sans créer de réelle angoisse, s'accélère, nous plongeant dans une ambiance assez "claustrophobique" et assez "cauchemardesque". Dommage que la peur ni le stress ne se soit au rendez-vous. Au final, "Vile", sans renouveler le genre, s'avère être un huis clos horrifique qui pourrait éventuellement être regardé un jour où l'on rien à faire.
Un groupe de personnes se retrouve kidnappé et enfermé dans une maison. Pour s’en sortir, ils ont 24h pour s’infliger les uns aux autres toutes sortes de tortures…
Ce petit film fauché est le premier long-métrage de Taylor Sheridan, qu’il n’assume pas au point de ne pas reconnaître en lui, son véritable premier film (préférant considérer son deuxième film (Wind River - 2017) comme le premier.) A vrai dire, cela ne surprend même pas de savoir qu’il ne l’assume plus, voire qu’il le renie, tant ce dernier fait tâche dans sa filmographie.
Vile (2011) n’est rien d’autre qu’un énième torture-porn sans saveur, une espèce d’ersatz foiré de Saw (2004), sauf qu’il arrive une décénnie trop tard et qu’il est navrant de bétises. On se retrouve dans un huis clos où d’innocentes victimes se retrouvent piégées dans une maison. Ils ont été drogués et se réveillent avec une fiole greffée à même le crâne, censée collecter une sécrétion fabriquée par le cerveau lorsque celui-ci ressent de la douleur. Ça n’est qu’une fois remplis, qu’ils pourront retrouver la liberté mais pour cela, ils vont devoir s’infliger les pires souffrances…
Dit comme ça, on ne va pas se mentir, si on apprécie ce registre du cinéma d’horreur, il y avait matière à se faire plaisir, sauf qu’en réalité, il n’en sera rien, le film fait preuve d’une très grande paresse, les scènes de tortures sont quasi identiques les unes aux autres (on ne compte plus les arrachages d’ongles), c’est aberrant de se dire qu’ils ont été deux pour nous pondre un scénario aussi vide. Côté distribution, c’est une accumulation de mauvaises interprétations et Maria Olsen est sous-exploitée (dommage, car avec un tel physique, il y avait matière à en tirer quelque chose).
Le film est passé sous silence radar depuis que son réalisateur s’est fait un nom à Hollywood, finalement ce n’est pas une si mauvaise chose…
Film qui surfe sur la vague des films de survie en milieu clôt. Les règles ici sont simples il s’agit de faire assez souffrir ses compagnons d’infortune pour remplir une « barre de souffrance » qui, une fois complète, leur permettra de sortir vivant de l’espace cloisonné. Si l’idée est relativement bonne, le film reste moyen : beaucoup de gore pour le gore, avec son lot de comportements et de retournement de situation aberrants. Apres c’est sympa de pouvoir sans cesse se poser la question de qui est derrière tout cela spoiler: et encore plus sympa de n’avoir aucune réponse a part un gars a moitié barge et une pin-up qui ne fera pas partite du casting d’une éventuelle suite.