Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Fêtons le cinéma
705 abonnés
3 059 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 15 décembre 2024
Premier film du cinéaste en devenir Christian-Jaque, Le Bidon d’or mobilise le cinéma parlant et les ressources nouvelles qu’il apportait alors de façon inégale : s’il retranscrit à merveille l’effervescence de la course automobile avec son public querelleur, ses vrombissements de moteurs et la diffusion par hauts parleurs de la voix de l’animateur, il cède trop souvent à la surenchère de dialogues pompeux et verbeux dans lesquels sont énumérés les jeux de bons mots, les boutades et les synonymes – « vedette », « sacré farceur », « boute-en-train »… – dans l’espoir de susciter un sentiment tenace de bonhomie et de truculence qui malheureusement d’advient jamais. Les personnages, peut-être en raison de l’écart important qui nous sépare d’eux, demeurent à l’état de fantoches engagés dans des numéros plus ou moins drôles, avec des chutes et des gags tout droit sortis du muet – pour n’en citer qu’un exemple, et pas des moindres, le recours gratuit à une personne de petite taille pour faire rire le spectateur s’avère aujourd’hui difficilement appréciable. Le protagoniste principal, camelot jeté sous le feu des projecteurs par quiproquo, a beau avoir « la langue qui démarre au quart de tour », ses excentricités fonctionnent en système fermé, dynamisé avec excès par la musique originale et par une mise en scène en demi-teinte, dont les enjeux techniques – notamment le filmage de la course de voitures – font pâle figure à côté des innovations géniale de Jean Epstein, entre autres, et sa Glace à trois faces (1927). Preuve que la qualité souvent médiocre des comédies populaires ne date pas d’hier…
Difficile de reconnaître la patte du grand réalisateur que sera Christian-Jaque dans ce premier film dans lequel rien ne va: l'histoire est inintéressante et poussive, Raymond Cordy énerve son monde et comme si ça ne suffisait pas la course de la seconde partie est quasiment illisible. A sauver éventuellement de ce ratage, Pierre Dac et la jeune dame à l'accent étranger
Un vendeur à la sauvette est confondu avec un champion de course automobile. Le scénario reste assez limité et Raymond Cordy en vedette en fait des tonnes ce qui finit par devenir pénible. L'intérêt du film se trouve plutôt dans les plans extérieurs avec en particulier les voitures de courses et les vues de Paris. on retrouve ainsi l'ambiance de l'époque. Il y a aussi la présence de Pierre Dac plutôt a l'aise pour son premier long métrage