Avis : La fleur de l'âge - Page 3

Un film sympathique avec un super casting hélas ils ont du perdre le scénario pendant le tournage car après trois quart d'heure le film ne propose plus rien.

C'est une très belle histoire assez simple, faite d'amitié et/ou d'amour entre 3 personnes : Gaspard, présentateur vedette à la télé sur le déclin, Hubert, son père qui s'est fracturé le col du fémur et que Gaspard se trouve contraint d'accueillir chez lui, et Zana, une femme de ménage d'origine slovène qui devient un peu par hasard la garde-malade/aide de vie d'Hubert. L'immense talent de Pierre Arditi, Jean-Pierre Marielle et Julie Ferrier vient donner vie, avec une grande sensibilité et sans fioritures, à ces trois personnages dans leur quotidien. C'est très beau, assez drôle, et souvent émouvant. Dommage que la fin du film, un peu ratée à mon avis, vienne un peu ternir ce qui précède. Manque d'inspiration ou parti pris ? Au passage, on revoit ici avec plaisir la "rutilante" Audrey Fleurot, la trouble avocate Joséphine Karlsson de l'excellente série "Engrenages". A voir, pour le jeu des acteurs et la belle leçon d'humanité intergénérationnelle.

Petite comédie sans prétention qui abordent des thèmes graves sur la vieillesse et les rapports conflictuels entre un père et son fils mais avec suffisamment de légèreté pour qu'on sorte de la salle avec un petit sourire collé sur la bouche. On retrouve avec plaisir ces 2 monstres sacrés que sont Arditi et Marielle. Après dire que le film est une franche réussite serait exagéré. On passe un moment
agréable mais sans plus en se disant que les bons ingrédients ne font pas forcément un grand plat si le cuisinier est novice. C'est le cas.
2,5/5

La fleur de l’âge est un très joli film. La vieillesse, la place des seniors dans la société, l’amour et la famille sont les sujets du long métrage. La relation entre un père vieillissant et malade et son fils est touchante. Sans être la comédie de l’année, on passe un moment très agréable. Le film n’est pas révolutionnaire mais l’ambiance, et le sujet qui forcément nous concerne…

La "force" de ce film est le trio d’acteurs. Le génial Jean Pierre Marielle interprète le père, il est excellent. Pierre Arditi est parfait, il n’en fait pas trop, il est juste. Et la charmante et étonnante Julie Ferrier qui joue à merveille et qui apporte une jolie fraicheur.

Une histoire simple, des acteurs excellents, Il serait dommage de passer à côté

Un film qui nous réconcilie avec le temps qui passe et la vieillesse. Les acteurs sont drôles et touchants.

C'est un premier film? Ét bien quelle réalisation ! Magnifiques plans, cadrages, ét montage. Chapeau.
Le jeu des comédiens est aussi parfait. Tout en finesse.
Une belle histoire

Trois étoiles pour Marielle au firmament de sa gloire , de sa voix , de sa verve mais seul bémol on ne crois pas au père et au fils Arditi trop vieux beau et le chef d'entreprise n'a aucun charisme en revanche une comique qui nous étonne dans un role poétique je dis oui !

très bon film sur un sujet délicat, la relation père-fils et la vieillesse partagée, Jean Pierre Marielle est fantastique en papy grincheux ! j'adore cet acteur,

Un film assez malin car reprenant les recettes de quelques grands succès de la comédie française. En effet tout le long du film j ai pensé à Intouchables (ici le handicap est la vieillesse, plus le décolleté d Audrey Fleurot), tatie Daniele (avec Jean Pierre Marielle excellent en vieux acariâtre) et je vous trouve très beau (avec l étrangère qui apporte un rayon de soleil dans une vie morne) Du coup si le film n est pas désagréable à regarder il donne une énorme impression de déjà vu qui fait que je devrais l oublier assez rapidement. Une scène cependant a un peu plus éveillé mon attention la douche donné par Arditi à Marielle est assez réussie.

Très bien interprété par JP Marielle et P Arditti . Pour autant de bons moments le film ne reste qu'au niveau d'une comédie sympathique sans vraiment poser le vrai problème de l'âge et de la façon de l'aborder .

Il ne suffit pas de mettre deux bons acteurs ensemble pour faire une comédie. Parfait téléfilm pour le vendredi soir sur la 3.

Un film sur les vieux n’a pas a être un film vieillissant. Pourtant La Fleur de l’âge est trop mou, trop classique et ne sort pas des sentiers déjà battus. Arditi et Marielle sont néanmoins convaincants, mais c’est surtout Julie Ferrier qui est extrêmement touchante et jolie. On a peu l’habitude de la voir non extravagante que ça fait un bien fou à l’atmosphère du film. Bref, malgré ce casting réussi, la Fleur a déjà fanée.

4/10

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Un joli film sur le fait d'aimer, aimer une femme, un parent, un ami. Profiter de tous les petits moments que nous offre la vie. Un trio très bien trouver, il dégage de belles émotions. Ca reste cependant un petit peu trop calme pour moi. Jean-Pierre Marielle est excellent et nous fait sourire tout le long.

BON PETIT FILM sur un sujet sensible; un J.P. Maryelle fabuleux, une nouvelle jeune actrice (?) excellente et drôle, Arditi égal à lui-même ; quelques scènes délirantes, bref j'ai passé un très bon moment et bien là le principal.

Avec deux géants du cinéma et du théâtre français, et un scénario développé en atelier à la Fémis, on était en droit de s’attendre à quelque chose de potable. Mais force est de constater qu’on se trouve avec cette Fleur de l’âge face à un produit vraiment mineur, que l’on pourrait éventuellement regarder lors d’une rediffusion sur TF1 un soir de grande pluie mais pour lequel on devrait se dispenser de payer 10 euros 70 à l’UGC du coin.
Certes, c’est toujours un bonheur de retrouver le grand Marielle et son inimitable voix de fût de chêne dont on ne se lassera décidément jamais, mais il faut dire qu’avec cette énième prestation de vieillard irritable on peine à être réellement satisfait … Pareil pour Arditi qui fait son Arditi, en vieux Dom Juan qui se remet en question à l’orée de la retraite. Quant au troisième larron, une Julie Ferrier toute en sourire et fantaisie tiédasse, elle peine à vraiment convaincre dans le rôle d’une femme de ménage slovène dont elle imite avec vain effort le supposé accent.

Certes, il y avait dans tout cela un certain potentiel, et quelques brèves petites étincelles émaillent effectivement le film ça et là : par exemple lorsque Julie Ferrier caresse délicatement les longs cheveux blancs du grand Marielle lors d’un plan resserré d’une sensualité notable ; ou la scène lors de laquelle Arditi rapproche un melon de son coeur car Ferrier lui a fait croire que c’est ainsi qu’on s’assure s’ils sont mûrs ou non.
Mais le problème avec la fantaisie de ce film est qu’elle paraît apposée de manière trop factice et superficielle. Le scénario, pourtant travaillé comme évoqué lors d’un atelier à la Fémis, mélange trop différents fils narratifs sans étayer chacun à sa juste valeur : le personnage du mari de Ferrier alias Zana – qui fait de la contrebande de chaussures – est traité avec trop de désinvolture ; tout comme d’ailleurs les rivalités télévisuelles d’Arditi -Dassonville et des jeunes loups du métier qui maîtrisent parfaitement la langue anglaise et écoutent du rap à haut volume dans leurs bagnoles de luxe. L’histoire d’amour-d’amitié qui se tisse entre la femme de ménage et ces deux vieillards fait sourire, mais à peine plus – elle est en tout cas loin d’émouvoir véritablement. On a l’impression que, quels que soient les sujets abordés, l’ensemble est empaqueté dans un grand papier rose bonbon. En bref tout est trop lisse, trop mignon, trop sage ; les sujets qui fâchent semblent tous consciencieusement mis à l’écart et l’on oublie très (trop) facilement l’ensemble. La légèreté est évidemment louable, mais elle n’est définitivement pas donnée à tout le monde, et elle ne se fabrique pas.

C’est dommage, car Marielle m’inspire toujours la plus profonde admiration et le plus profond respect ; mais le voir ici dans le besoin, gâteux et se chiant littéralement dessus n’était peut-être pas non plus la meilleure manière de le mettre en valeur, quoique Marielle ait ainsi pu prouver encore une fois son fantastique sens de l’auto-dérision. De toute façon, quoiqu’il fasse – même participer au déchet que constitue les Seigneurs, on l’excuse. Car c’est un Maître, un vrai, bien qu’il persiste à prétendre qu’il se contente de faire “n’importe quoi”.