Maya avait perdu son âme, en oubliant sa famille retournée au bled, et ses racines. Styliste prometteuse (en espoir d'un CDI) elle est victime d'un concours de circonstances, et se retrouve (totalement invraisemblable, mais l'histoire le rend nécessaire) expulsée illico pour titre de séjour expiré. Couverte par sa seule copine, Alex (à l'accueil d'un hôpital parisien, elle lui procure un faux certificat médical pour son employeur), elle tente de préparer de son Maroc natal LE modèle qui lui permettra d'être définitivement intégrée dans l'équipe de Nicolas Ritz (Stéphane Rousseau, le "chum" de la réalisatrice, son aîné de 16 ans). Elle trouvera finalement l'inspiration entre une virée en quad dans le désert avec son frère (Tarek Boudali, un vieux pote de la réalisatrice), et une visite du souk des tanneurs à Marrakech avec sa grand-mère. Rentrera à Paris en catimini, juste à temps, grâce au passeport de sa jolie belle-soeur, Djalila, à laquelle elle ressemble vaguement. Aura son CDI (et pourra donc régulariser sa situation). En épilogue, la pote (Cécile Crochon alias Cassel, fille et soeur de - ce qui lui tient lieu de talent) et son copain Firmin (Philippe Lacheau, un vieux pote de la réalisatrice) attendent un enfant, et Maya a fait venir Medhi (Salim Kechiouche), le pote de son frère. car elle avait trouvé l'amou-ou-our sur sa terre natale (et s'était réconciliée avec son père). Les potes partent en vacances... au Maroc, bien sûr ! Reem Kherici (tuniso-italienne) a écrit ce "Paris à tout prix" (en collaboration), l'a réalisé et y assure le rôle principal. C'est gentil, il y a de jolies filles, de beaux vêtements (et quelques beaux modèles de Louboutin), de beaux paysages. C'est gentiment interprété, et il y a une gentille morale : il faut bien travailler, sans oublier d'où l'on vient, et en sachant où l'on va. Film donc gentillet. Sans aucun intérêt.