Mon compte
    Un beau dimanche
    Note moyenne
    2,7
    1113 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Un beau dimanche ?

    175 critiques spectateurs

    5
    8 critiques
    4
    36 critiques
    3
    45 critiques
    2
    47 critiques
    1
    20 critiques
    0
    19 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 10 février 2014
    Film à part, mêlant sentiments confus. Un homme, instituteur vagabond et cachant visiblement une faille, prend sous son aile une jeune serveuse de plage à problèmes et son enfant (un de ses élèves qui plus est), pour finalement l'emmener dans sa famille de châtelains avec qui il a coupé les ponts. L'idée est intéressante mais la mise en place du scénario déroutante, quelques longueurs sont à noter et les dialogues sont insuffisants à mon goût. Le secret dévoilé de l'acteur m'a laissée quelque peu de marbre sur le moment, même si la confrontation de deux mondes est toujours idée attrayante. La famille du personnage principal, bien que délicieusement caricaturée, m'a aussi laissée perplexe. J'ai eu du mal à m'imaginer comment une telle coupure a pu s'imposer autour d'un choix de vie, la mère est plus qu'étrange et glace le sang... Ce qui est à retenir et justifiant la note du film, c'est l'histoire, encline à réflexion, de cet instituteur ; sa volonté de fuir un monde auquel il ne se sent plus appartenir malgré ses racines, apparaissant alors comme marginal aux yeux de proches ancrés dans les idéaux de leur rang, et de donner sa propre définition du bonheur, loin des pré-requis de son milieu - spoiler: sa différence justifiant alors de façon déplacée et étonnante l'enfermement et l'étiquette abusive de malade psychiatrique.
    C'est aussi la prestation singulière et hypnotisante de Pierre Rochefort, acteur mystérieux au regard envoûtant voir inquiétant (un rôle de sociopathe pourrait tout aussi bien lui coller à la peau sans rien lui ôter de son attrait), à suivre avec intérêt dans le futur afin d'en contempler davantage le jeu. Louise Bourgoin est charmante comme à son habitude, même si peu maquillée et apprêtée, bien qu'à mon avis plus convaincante dans d'autres rôles. Bref, un film construit autour d'une idée sympathique et à l'interprétation délicate, mais qui laissera probablement le spectateur partagé entre réjouissement et déconcertement.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 10 février 2014
    Clichés sur clichés, on s'ennuie profondément. Des acteurs sans aucun charisme, un scénario faible et invraisemblable, des dialogues inutiles et superficiels.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 12 février 2014
    Le sujet d'Un beau dimanche, si l'on s'en tient à sa conclusion, serait la rencontre de deux personnages qui, le temps un week-end, quittent le poste ou la fonction qu'ils occupent pour vivre un peu. Mais au lieu de donner à voir cette rencontre, d'en faire l'événement du film, Nicole Garcia et Jacques Fieschi, son coscénariste, ont d'abord créé des types sociaux, visiblement dessinés après relecture de l'intégrale de Pierre Bourdieu. D'où l'impression d'un film très scolaire, où se lit constamment la volonté de montrer ce qui distingue les personnages, qu'il s'agisse de tatouages, de Porsche ou de polos Lacoste. Comme dans "La Vie d'Adèle", "Un beau dimanche" n'existe que par ce qui oppose ses chapitres, très nettement visibles: d'un côté la rencontre entre la serveuse (Louise Bourgoin) et l'instit (Pierre Rochefort), de l'autre les retrouvailles avec la famille bourgeoise de l'instit, qui disqualifient tout ce que le film a construit précédemment. Exclue du cercle bourgeois, où l'on parle d'écoles préparatoires, d'aviron et de questions d'héritage, Sandra la serveuse, va dans la cuisine, où elle replie des nappes. Chacun doit être à sa place.
    Une tel mode de représentation ne serait pas écoeurant si la réalisatrice assumait son point de vue bourgeois mais le film adopte plutôt la "stratégie d'humilité" décrite par Emmanuel Carrère dans "D'autres vies que la mienne", laquelle consiste, comme l'écrit Carrère, à "favoriser le petit" pour flatter sa vanité d'auteur, jouer à être celui qui pose un regard juste sur les gens modestes. Croyant être juste, Nicole Garcia filme donc une nuit d'amour dans un Formule 1, demande à son actrice principale de porter des vêtements immondes et de les salir ensuite en mangeant des écrevisses : on a vu à peu près la même chose dans "La Vie d'Adèle", mais le film de Kechiche arrivait tout de même à organiser la rencontre d'Adèle et d'Emma, tandis qu'à la fin de ce "beau dimanche", on peut se demander ce qui a été partagé par les personnages et le spectateur. Entre une soirée bowling aux alentours de Palavas (où tout dégénère à cause d'un mauvais mélange d'alcool et de médicaments) et un repas plombant chez les bourgeois (conçu évidemment comme un moment de catharsis), ce dimanche était bel et bien pourri.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 9 février 2014
    au début on s ennuis un peu le temps de rentrer dans l histoire qui arrive et qui finalement se déroule bien . un bon mélo drame très bien joue par ce duo
    norman06
    norman06

    346 abonnés 1 664 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 février 2014
    L'une des plus grandes réussites de Nicole Garcia. Sobre, subtil, sans psychologie plombante, le film est dans la lignée de "Un week-end sur deux" (1990), sur un thème assez proche. Dominique Sanda y fait un come-back remarqué.
    labellejardinière
    labellejardinière

    85 abonnés 274 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 février 2014
    "L'argent ne fait pas le bonheur". Mais il peut y contribuer !
    Nicole Garcia se propose avec "Un beau dimanche" (de Pentecôte, dans le Sud de la France) d'illustrer de façon originale l'adage.
    L'affaire est en 2 temps : "l'Instit chez les pauvres", puis "l'Instit chez les riches". "L'Instit", c'est Baptiste Cambrier, un rejeton de la grande bourgeoisie, ancien élève brillant (astrophysicien), rattrapé par une hérédité fantasque (transmise par sa mère Liliane - Dominique Sanda, choix très judicieux) et ayant choisi d'être un citoyen lambda, enseignant en primaire, et en perpétuelle errance, car remplaçant. Ce "profil" complet ne se découvre que peu à peu, quand le jeune homme décide d'une ultime incursion dans son monde d'avant. Au bénéfice de Sandra (Louise Bourgoin), la mère divorcée de Mathias, un de ses élèves. La 2ème partie du film montrera en quoi, et comment l'ensemble du récit est finalement subtil.
    Pierre Rochefort (Baptiste) est excellent devant la caméra délicate de sa mère - à suivre !
    Guiciné
    Guiciné

    162 abonnés 1 240 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 février 2014
    Il y'a des films que l'ont ressent de l'intérieur du début à la fin et qui restent bien après sa vison pour des raisons que soit même on explique pas forcément. Celui-ci en fait partie, tout est fluide et beau, les personnages, le scénario, tout contribue au bien être que j'ai ressentie. C'est un film magnifique, superbement interprété qui vous prend les tripes. Exceptionnel!!
    Loïck G.
    Loïck G.

    336 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 février 2014
    Une sensation rare et bizarre : ne pas avoir vu le temps passé, avoir apprécié la mise en scène, le jeu des acteurs (Pierre Rochefort, Louis Bourgoin, Dominique Sanda..) et suivi l’histoire, passionnément, et au bout du compte l’impression d’un vain discours. Dubitatif, perplexe devant la belle énergie déployée par Nicole Garcia, que j’ai ressentie, mais jamais partagée.
    Pour en savoir plus
    ffred
    ffred

    1 698 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 février 2014
    Légèrement déçu par le dernier film de Nicole Garcia réalisatrice (Un balcon sur la mer, 2010), j’avais quelques craintes concernant Un beau dimanche. Et puis Louise Bourgoin...manque encore un peu d'expérience. Pas déçu par contre de ce côté là, elle n'est pas très bonne. Du coup, on arrive pas à s'attacher à son personnage, mais cela ne gâche en rien la...
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    203 abonnés 1 910 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 février 2014
    Les comédiens sont excellents et bien dirigés, surtout Lise Bourgoin qui crève l'écran. Le fils Rochefort joue, lui, à l'économie, très sobrement, et il a une certaine présence. C'est le scénario qui coince : il sent vraiment le fabriqué. Rien n'est très crédible dans dans cette histoire. Ce n'est sans doute pas, du moins à mon avis, aussi caricatural que l'on trouvé certains spectateurs, mais ça ne sonne pas toujours parfaitement juste. Surtout, la morale à deux sous, à savoir que les pauvres sont plus heureux et moins méchants que les riches, montre que Nicole Garcia ne connait rien des milieux qu'elle prétend dépeindre, sauf peut-être celui de la bourgeoisie. Car serveuse intermittente, c'est un des pires boulots. En dehors des étudiants qui font cela pendant leurs vacances, ces prolétaires surexploités n'ont qu'une idée : échapper à cet esclavage. Quant au sort des instits remplaçants, il n'a rien de très agréable ni de valorisant. Mais, dans la tête de Nicole Garcia, ça semble correspondre aux "clochards heureux" qu'on montrait dans le cinéma de papa. Tout cela plombe un film qui par ailleurs manque de rythme et de nerfs.
    fornasetti
    fornasetti

    2 abonnés 42 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 février 2014
    L'affiche pourrait évoquer "L'inconnu du Lac" version hétéro avec, cette fois-ci une femme de dos regardant un jeune homme dans la mer. Mais malheureusement il n'en est rien question cinéma. Le pitch : Un beau dimanche raconte la rencontre entre un instituteur intérimaire rejeton d'une grande famille bourgeoise et l'un de ses élèves issu d'un milieu plus modeste et puis la mère de l'enfant. D'un côte les riches, de l'autre les pauvres. Les uns et les autres avec leurs secrets qui nous seront finalement dévoilés. Et alors? En bah rien mis à part une suite de clichés racontés façon "chic"... L'intérêt du film, c'est Pierre Rochefort, fils de Nicole Garcia (réalisatrice du film) et de Jean Rochefort. Pierre Rochefort dont on s'amuse à chercher s'il ressemble à son père ou plutôt à sa mère pour finalement conclure qu'on a envie de le revoir dans un film qui ne sera pas un film de "famille".
    llafaye
    llafaye

    6 abonnés 170 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 février 2014
    Bof c'est le 1er mot qui vient à l'esprit après avoir vu ce film. Scénario faiblard c'est le principal défaut. Clichés, invraisemblances... Ceci étant belle réalisation, beaux acteurs et actrices. On se laisse aller dans cette histoire et puis à la sortie, on oublie. Comment font les critiques pour écrire leurs articles? Un copié collé du dossier de presse? Télérama et Le Monde trouvent ça génial, le meilleur film de Nicole Garcia... Ha bon!
    schemaman
    schemaman

    17 abonnés 276 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 février 2014
    Scénario indigent et bourré d'invraisemblances, dialogues sans intérêt, lenteurs inexplicables, prise de son et musique de mauvaise qualité. Des images fades et ternes où défilent les clichés grotesques. Bref, une mauvaise comédie pseudo-dramatique française. Quoi dire de plus si ce n'est que tous les acteurs s'en sortent bien, miraculeusement a-t-on envie de dire. On se demande vraiment pourquoi le film bénéficie d'un tel soutien de la part de médias culturels comme France Inter...cherchez l'erreur.
    tixou0
    tixou0

    699 abonnés 1 999 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 février 2014
    Baptiste Cambière (Pierre Rochefort), qui semble avoir zoné un temps (prologue), est instituteur remplaçant. W-e de Pentecôte : il est au Vigan (Gard), en charge d'une classe de CM2. Il se propose pour garder l'un de ses élèves, Mathias, constatant : 1) que son père a oublié d'aller le récupérer après la classe, 2) l'ayant amené au domicile paternel en scooter, que ledit géniteur, qui paraît gagner sa vie d'une façon non-conventionnelle (vaguement courtier en voitures de luxe), est fort embarrassé du gamin. Dès le samedi matin, il se laisse convaincre d'aller au bord de la mer, à Maguelone (Hérault). Il découvre ainsi l'existence de Sandra (Louise Bourgoin), la mère de Mathias, qui gagne sa vie comme serveuse dans un restaurant de plage. Paraît un (grand) rien paumée, et a des (gros) soucis avec 2 individus louches. Cette première partie du nouveau film de Nicole Garcia, réalisatrice (son 7e, depuis 1990, et "Un w-e sur 2") a, sur l'argument, tout d'un épisode de "L'Instit" (série télévisée diffusée de 1993 à 2005 sur le service public, avec Gérard Klein dans le rôle-titre). Sauf que Baptiste, jeune trentenaire plutôt réservé, voire taciturne, révèle assez vite un côté sombre, permettant déjà de faire le lien avec le prologue.
    La deuxième partie est nettement plus intéressante, sur fond de secret de famille (richissime et grande-bourgeoise) au bout d'un (court) passage en road-movie, vers la région toulousaine. Et mieux venue sur la forme. Baptiste est alors dans une partie de fils réprouvé assez réussie, entre orgie d'écrevisses, parties de tennis et apartés avec frères, soeur et mère (excellente idée d'avoir distribué la "Femme douce", Dominique Sanda, revenue pour l'occasion de son exil sud-américain, dans un rôle où son phrasé unique fait merveille quand elle campe Liliane Cambière, une génitrice distraite selon ses dires, fantasque et décalée plutôt, ce qui permet de mieux cerner ce "fils préféré" de son défunt mari qu'est Baptiste, qui tient surtout d'elle !), pendant que Sandra, la prolétaire, n'est reconnue (comme l'une des leurs) que par les membres de la domesticité.
    Histoire donc inégale, mais pas dépourvue d'attraits. Belle photo, éclairages soignés. Pierre Rochefort (double "fils de", à propos duquel on se prend à admirer les effets de la génétique - il a beaucoup d'un père qui ne l'a pas élevé) est très prometteur, et Louise Bourgoin acceptable. La moyenne : 2,5/5.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    108 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 février 2014
    (...

    Nicole Garcia, souvent caméra à l'épaule, reste au plus près de ses personnages avec une empathie touchante. (...) La réalisatrice signe un tour de force avec ce film à la fois personnel et universel, toujours subtil.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top