je n'avais pas pu voir ce film au cinéma c'est donc à la télé que je l'ai découvert. un film émouvant sur la vie de plusieurs personnages. un petit garçon livré à lui-même éparpillé entre son papa et sa maman, une mère qui a du mal à joindre les deux bouts, qui bosse l'été sur une plage dans un restaurant et un instituteur qui cache un énorme secret de famille et qui ne reste jamais bien longtemps au même endroit. c'est intimiste, c'est touchant, c'est poignant.
L'une des plus grandes réussites de Nicole Garcia. Sobre, subtil, sans psychologie plombante, le film est dans la lignée de "Un week-end sur deux" (1990), sur un thème assez proche. Dominique Sanda y fait un come-back remarqué.
Attention, ne vous méprenez pas, c'est aussi un film d'atmosphère, et de ce côté là, le film est très réussi, souvent on a l'impression d'être au bord de la mer , d'entendre les vagues, etc... Par contre c'est vrai que le message social du film manque sans soute de subtilité, notamment les règlements de compte à la fin, en famille... Le scénario, lui tient en deux lignes et c'est très regrettable, on a parfois du mal à accrocher.... Pour les acteurs, Louise Bourgoin qui est touchante, joue quand même de façon un peu systématique, la mauvaise fille (plutot the bad girl) au grand cœur et prêt à mordre sans le faire... frustrant .... Le personnage de Rochefort qui semble un acteur prometteur, n' est lui pas assez développé, reste presque extérieur au film..... pour le reste il semblerait que Nicole Garcia, lorgne du côté de Téchiné ouvertement, par la technique, la direction d'acteurs et le sujet vaguement social..... A vous de voir....
Film à part, mêlant sentiments confus. Un homme, instituteur vagabond et cachant visiblement une faille, prend sous son aile une jeune serveuse de plage à problèmes et son enfant (un de ses élèves qui plus est), pour finalement l'emmener dans sa famille de châtelains avec qui il a coupé les ponts. L'idée est intéressante mais la mise en place du scénario déroutante, quelques longueurs sont à noter et les dialogues sont insuffisants à mon goût. Le secret dévoilé de l'acteur m'a laissée quelque peu de marbre sur le moment, même si la confrontation de deux mondes est toujours idée attrayante. La famille du personnage principal, bien que délicieusement caricaturée, m'a aussi laissée perplexe. J'ai eu du mal à m'imaginer comment une telle coupure a pu s'imposer autour d'un choix de vie, la mère est plus qu'étrange et glace le sang... Ce qui est à retenir et justifiant la note du film, c'est l'histoire, encline à réflexion, de cet instituteur ; sa volonté de fuir un monde auquel il ne se sent plus appartenir malgré ses racines, apparaissant alors comme marginal aux yeux de proches ancrés dans les idéaux de leur rang, et de donner sa propre définition du bonheur, loin des pré-requis de son milieu - spoiler: sa différence justifiant alors de façon déplacée et étonnante l'enfermement et l'étiquette abusive de malade psychiatrique. C'est aussi la prestation singulière et hypnotisante de Pierre Rochefort, acteur mystérieux au regard envoûtant voir inquiétant (un rôle de sociopathe pourrait tout aussi bien lui coller à la peau sans rien lui ôter de son attrait), à suivre avec intérêt dans le futur afin d'en contempler davantage le jeu. Louise Bourgoin est charmante comme à son habitude, même si peu maquillée et apprêtée, bien qu'à mon avis plus convaincante dans d'autres rôles. Bref, un film construit autour d'une idée sympathique et à l'interprétation délicate, mais qui laissera probablement le spectateur partagé entre réjouissement et déconcertement.
Eh bien voilà, c'est pour le moment mon film français préféré de 2014.. Nicole Garcia nous fait un casting épatant, c'est bien filmé, il fait beau, le montage est légèrement original (scène d'ouverture), le film traite à la fois des personnages blessés dans la vie et de la définition du bonheur, y passe aussi l'intolérance familiale. C'est fait avec tact, Pierre Rochefort est d'une justesse extraordinaire et Louise Bourgoin est assez touchante. Quel talent vous avez Mme Garcia ! Je n'ai pas vu le temps passer, même si vous laisser le temps aux personnages d'exister. Continuez ...
Un téléfilm d'après-midi pour ménagères de moins de cinquante ans. Et encore: celles qui ne sont pas trop exigeantes. Il parait que le cinéma Français est en crise. Ce n'est pas avec ce genre de nullité que la situation risque de s'améliorer...
Ce drame signé Nicole Garcia est doté d'un scénario très bien écrit, d'une intense mise en scène emprunte de délicatesse et est interprété par le remarquable duo d'acteurs Louise Bourgoin/Pierre Rochefort. Un très bon moment de cinéma.
Un beau dimanche...de Nicole Garcia. Film tourné dans une sorte d’urgence, et à mon sens pas vraiment terminé, ni commencé d’ailleurs. Une caricature, une vraie : tous les personnages sont appuyés, soulignés, filmés en gras, caméra à l’épaule, dans une jolie lumière je dois le reconnaitre. Deux parties dans le film, l’une chez les «prolos», l’autre chez les «bourges», une histoire tellement simple qu’elle pourrait tenir sur un confetti. Louise Bourgoin, ni mauvaise ni bonne, mais plutôt quelconque (c’est pire que tout), Pierre Rochefort, fils de la réalisatrice, n’est pas mal dans le rôle de cet instituteur plutôt taiseux, dont la présence ici sonne comme une sorte d’adoubement. Dominique Sanda que je n’avais pas revue depuis des décennies fait un peu peur dans le rôle ce cette matrone un peu dingo. Le film passe comme un téléfilm, je somnole, heureusement ça ne dure qu’une heure trente. Nicole Garcia est capable du meilleur comme du pire, ici c’est le pire.
Une torture. Un film d'un ennuie abyssal, mal joué, surtout l'acteur principal, une Louise Bourgoin qui rattrape un peu tout ça, un film qui accumule les clichés pauvres riches, qui se veut faussement humble... Au secours! ... mais en même temps ça ne me surprend même plus.
Septième long métrage de l'actrice-réalisatrice Nicole Garcia (1er "Un week-end sur deux" en 1990 et dernier "Un balcon sur lamer" en 2011) dont elle profite pour offrir le premier rôle à son fils Pierre Rochefort (né en 1981 d'une union avec Jean Rochefort). On ne peut pas dire que Nicole Garcia soit une grande réalisatrice ni que sa filmo soit des plus inoubliables mais sa sensibilité, son empathie pour ses personnages apportent toujours une sincérité touchante. Ce dernier film est dans la même mouvance, on comprends son propos mais comme souvent elle réalise un film personnel, proche d'elle mais qui n'atteint pas particulièrement le spectateur. Nous sommes une nouvelle fois dans une histoire complexe qui se base sur les rapports humains. On sent chez elle une sorte d'espérance justement dans les rapports entre les gens, presque une utopie... Le vrai problème c'est ce décalage entre le réalisme social qu'elle veut représenter et le résultat final d'une artiste bobo ; les intentions sont louables (pas bien l'argent vive le bonheur simple) mais le naturel revient au galop ! En découle des situations qui sonnent faux voir ridicules parfois... Par exemple un simple prof qui s'inscruste et qu'on invite aussi facilement est tout de même surprenant. L'internement semble plutôt futile (qu'on imagine juste hier dans les années 90) et parfois on tombe sur des moments juste fumistes (le pliage de nappe)... Le film surnage donc grâce à cette atmosphère qui veut qu'on aimerait aimer le film de Nicole Garcia (mais c'est un peu juste), le fiston Pierre s'en sort bien mais sans marquer les esprits non plus et reste le charme de Louise Bourgoin... Ca se laisse regarder mais ça manque d'une dramaturgie plus franche et d'une morale moins superficielle.
Les comédiens sont excellents et bien dirigés, surtout Lise Bourgoin qui crève l'écran. Le fils Rochefort joue, lui, à l'économie, très sobrement, et il a une certaine présence. C'est le scénario qui coince : il sent vraiment le fabriqué. Rien n'est très crédible dans dans cette histoire. Ce n'est sans doute pas, du moins à mon avis, aussi caricatural que l'on trouvé certains spectateurs, mais ça ne sonne pas toujours parfaitement juste. Surtout, la morale à deux sous, à savoir que les pauvres sont plus heureux et moins méchants que les riches, montre que Nicole Garcia ne connait rien des milieux qu'elle prétend dépeindre, sauf peut-être celui de la bourgeoisie. Car serveuse intermittente, c'est un des pires boulots. En dehors des étudiants qui font cela pendant leurs vacances, ces prolétaires surexploités n'ont qu'une idée : échapper à cet esclavage. Quant au sort des instits remplaçants, il n'a rien de très agréable ni de valorisant. Mais, dans la tête de Nicole Garcia, ça semble correspondre aux "clochards heureux" qu'on montrait dans le cinéma de papa. Tout cela plombe un film qui par ailleurs manque de rythme et de nerfs.
Scénario indigent et bourré d'invraisemblances, dialogues sans intérêt, lenteurs inexplicables, prise de son et musique de mauvaise qualité. Des images fades et ternes où défilent les clichés grotesques. Bref, une mauvaise comédie pseudo-dramatique française. Quoi dire de plus si ce n'est que tous les acteurs s'en sortent bien, miraculeusement a-t-on envie de dire. On se demande vraiment pourquoi le film bénéficie d'un tel soutien de la part de médias culturels comme France Inter...cherchez l'erreur.
Un film agréable, assez élégant, avec de beaux interprètes, Pierre Rochefort et Louise Bourgoin en tête. Le film souffre toutefois de quelques clichés et n'est pas très original au niveau scénaristique avec une certaine impression de déjà-vu.