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Un visiteur
3,5
Publiée le 9 juin 2014
Attention voici le sous-genre piège par excellence : le film indépendant tendance arty. Celui qui ravit par sa fraicheur, son minimalisme lumineux, sa joie communicative et la sincérité débordante de son propos. Au fil des années et du succès de festivals déclinés de Sundance, leader de cette division, ce type de long-métrages a eu le mauvais goût de se multiplier à l’excès, les copies de copies de copies ne devenant souvent qu’un gentillet exercice bien appliqué. Ôtons d’emblée le moindre doute, nous avons affaire ici au haut du panier, à une histoire simple magnifiée par ses interrogations universelles et ses thèmes sous-jacents. Loin d’être réservés aux artistes cherchant le compromis entre leur vocation et la nécessité financière, les questions soulevées s’attaquent à ce qui fait corps et sens dans une vie : Doit-on tuer le père/la mère pour pouvoir voler de ses propres ailes ? Peut-on s’accomplir sans être porté par des regards extérieurs bienveillants ? Dans quelle mesure notre créativité peut exister sans avoir été concrétisée au sein de la société ? Quelle part de nous-mêmes abandonne-t-on si nous empruntons une voie à l’encontre de nos principes pour atteindre nos buts ? L’efficacité ne tient pas tant à ces divers sujets, mais à la forme avec laquelle ils sont posés, tout en délicatesse et suggestion non appuyée. La caméra suit les personnages sans verser dans l’idéalisation, ni le manichéisme consensuel en leur faveur. Tout aussi bien intentionné qu’il soit, Leeward est aussi menteur et un peu voleur sur les bords. Quant à la locataire Lilas, elle fuit le réel et l’ambition sous prétexte de s’émanciper du modèle maternel. Leur début de reconnaissance passera par une prise de risques, plus ou moins relative, un coup d’accélérateur auquel contribue la petite Rainbow, véritable rayon de soleil de cet alliage de rêveurs névrosés. Le film jouit en sus d’une photographie en corrélation avec son univers, d’idées de mises en scènes novatrices (ah ces transitions floutées avec chacun des protagonistes à l’honneur !) et d’un cadre pas loin d’être l’acteur principal : New-York. En ces temps pessimistes, le fait que deux réalisateurs français décident d’ancrer le récit de leur premier film dans une ville associée à la liberté et au « tout est possible » ne doit rien au hasard. Remarque tout aussi valable pour la réussite de leur projet.
Ruben Amar et Lola Bessis, pour leur première réalisation, tentent sans y parvenir, à créer le film "art-baba cool" des années 70. L'ambiance et le jeu des acteurs (Dustin Guy Defa, Brooke Bloom et Lola Bessis) sont bien timides, le scénario bien pauvre. Selon le thème proposé qui s'appuie sur le fait que cette époque est propice à l’émergence de talent, signifiant que tout le monde n'en a pas pour autant, est étiré à souhait, car effectivement, il n'y a pas grand chose à dire dessus. Anne Consigny, actrice française n'apporte rien de plus au film, tout comme le tournage voulu par les réalisateurs français, à New-York...
Le scénario semble laisser des vides qui ont été remplis un peu n'importe comment. J'ai été déçue et me suis ennuyée dans ce film, même si la fin est très intéressante. Dommage !
La façon qu’ont les deux français Lola Bessis et Ruben Amar d’idéaliser la ville de New-York comme un lieu de pure liberté, repère d’artistes indépendants, est sans conteste la maladresse la plus flagrante dans leur première réalisation. Leur façon de s’intéresser ainsi à des personnages ne sachant pas quoi faire de leur créativité semble une façon d’exposer la leur (qui évidemment n’atteint jamais le génie de leur personnage) mais sans jamais manqué en sincérité ni en humilité. La bonne humeur que dégage Leeward et la débrouillardise de Lilas, sans oublier la délicieuse petite Rainbow, prouve que (hormis les deux scènes avec une Anne Consigny peu convaincante) le casting est pour beaucoup dans cette déferlante d’énergie positive que dégage cette amusante petite comédie indépendante. Si le rythme s’essouffle par moments, ce n’est que pour mieux jouer sur la corde émotionnelle de ce scénario dont on pourra en revanche reprocher la façon qu’il a de se conclure de façon naïve tout en nous rappelant la triste vérité que celle qui veut que seuls des enfants de célébrités ont une chance de percer dans leur carrière.
Je ne m'attendais pas à une aussi bonne surprise. C'est très original et frais, des acteurs plus vrais que nature, c'est charmant, je le conseille à tous ceux qui veulent passer un moment génial dans les rues de New York!
Poétique, acidulé, quelques morceaux de bravoure sur la relation mère-fils et la relation mère-fille, charmant, un New York décalé, une superbe photo. Craquant.
Très joli petit film dans l'ambiance de New York, curieusement réalisé par un français, la langue du film est le New Yorkais, je le dis par malice..... Ce film qui joue sur les relations humaines, avec un point de vie très poétique, à mi chemin entre Amos Kollek et Michel Gondry (curieusement un juif américain et un français ), s'éprend littéralement de New York et la poésie inhérente aux liens d'une famille..... De très belles chansons en V.O viennent ajouter à l'atmosphère poétique et parfois enfantine de cette romance...... Le scénario n'est pas vraiment le point fort du film, mais force est de constater qu'il n'est que secondaire et n'altère en rien le plaisir du film..... Références artistiques, réflexions sur la réussite sociale d'un artiste, tout en discrétion et en délicatesse, il y a réellement un petit enchantement dans cette histoire qui parle d'art, du Moma, de pS1 (contemporary art center), avec de l'humour parfois mais souvent avec une douce tendresse....J'ai aimé....
un vrai bonheur, une tranche de vie à new york, atypique, de la tendresse, un film d'une grande fraicheur et spontanéité, des acteurs naturel, d'une grande simplicité qui s'apparente à de l'humilité ; j'ai passé un doux moment, une histoire qui coule, un autre aspect de la ville, des gens sensibles, joyeux sans excès, une nonchalance bon enfant, des vrais gens. çà fait du bien, merci.
Comédie sympathique, atypique un peu farfelue, en tout cas qui sort "des passages cloués, dans sa façon de vivre, un jeune couple et une petite fille très éveillée, charmante comédie mais sans plus.
Véritable coup de coeur, Swim Little Fish Swim est un petit bijou d'énergie et de sincérité. Tant dans la scénarisation, l'image, le casting et le jeu, le film est malin, plein de vie et d'émotion aussi. Merci pour ce beau moment de cinéma indépendant qui redonne un souffle au genre !
Enfin un bon film! Ruben Amar et Lola Bessis sont la relève du cinéma français. Swim Little Fish Swim est non seulement léger, charmant et joyeux, mais il est sensible, intelligent et drôle - de cet humour subtil et décalé dont le ciné français manque cruellement. C'est un film vrai, sincère, généreux, plein d'énergie. Et Lola Bessis, l'actrice principale, nous enchante du début à la fin. A voir et à revoir!