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Claudine G
203 abonnés
494 critiques
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2,5
Publiée le 4 juin 2014
Comédie sympathique, atypique un peu farfelue, en tout cas qui sort "des passages cloués, dans sa façon de vivre, un jeune couple et une petite fille très éveillée, charmante comédie mais sans plus.
Fatigué, préoccupé, ou peut-être simplement idiot, en tous cas je n'ai pas DU TOUT aimé. J'assume. Et pourtant qu'elle est joulie cette petite famille un peu foutraque, comme ils sont meugnons tous ces artistes un peu paumés... Et comme les scènes au lit avec papa maman et la petite Rainbow sont d'un pénible!! Les enfants sont merveilleux, soit, mais le côté gnangnan, et que je te déroule de la pellicule avé la pitchoune qui sourit, je m'en tape un peu, surtout quand je suis au cinéma, que le temps passe et qu'il n'y a bien que lui, qui passe, car sur l'écran il ne se passe RIEN!
Les critiques d'art de la Moma à New York refusent le travail artistique de l’héroïne en herbe de l'histoire, ils jugent son travail: "sympathique mais manquant d'originalité". Une mise en abîme involontaire du film. Ecrire un scénario sans tension dramatique, ce qui est le cas ici, nécessite un soin particulier : ambiance, acteurs, dialogues, personnages, symboliques. Quoiqu'il en soi, en fonction du talent du réalisateur et de son inspiration, le résultat peut être brillant ou plonger le tout sans filet dans les navets. "Swim Little Fish Swim" dégage un charme certain dans sa partie new-yorkaise. Ce qui cloche, ce sont les scènes parisiennes laborieuses et ratées. On ne croit pas une seconde à la maman artiste. La scène finale sensée être émouvante, laisse de marbre et frise le ridicule. Globalement, on dirait la première oeuvre d'un cinéaste prometteur, mais qui a encore du pain sur la planche.
La difficulté d'être artiste, la difficulté d'être libre, la difficulté d'être libre en étant artiste, l'égoisme de l'artiste, il y a beaucoup de chose dans ce film mais qui se lisent à travers une petite histoire très simple et singulière. Une heureuse réussite.
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2,0
Publiée le 20 mars 2023
Bah oui, il n'y a pas mieux que New York pour une jeune artiste française qui n'a nulle part où dormir et pour y faire des rencontres. "Swim Little Fish Swim" (2014), c'est un peu l'idèe qu'on a tous envie d'accomplir nos rêves même si ce n'est pas facile tous les jours! Le film de Lola Bessis et Ruben Amar lorgne du côtè de Woody Allen! Lola Bessis, 22 ans et ce charme très frenchy, a passablement passè son examen de jeune rèalisatrice du cinèma indèpendant sans renouveler toutefois cette rèfèrence! Comme Bessis n'est pas Allen - une cinèaste - le clichè plane sur cette chronique à la douce mèlancolie avec quelques arnaques difficiles à avaler (la pompe à essence, le poisson rouge...). Le film a ètè tournè il y a dix ans, donnant une impression de venir un peu tard! En dèpit de la schèmatisation des personnages, on le suivrait presque, aujourd'hui, comme de la nostalgie! Bande son des Toys And Tiny Instruments avec un excellent morceau qui sort du lot, et la prèsence malheureusement anecdotique de Anne Consigny...
Film à la fois léger et drôle, le scénario n’excelle pas en originalités majeures mais on se laisse doucement porter par ce petit groupe d'artistes, dans un New York catalyseur d’énergie et de création. La petite touche de poésie nous rappelle que nos rêves sont par définition porteurs d’espérance et qu’il suffit d’y croire pour les amener dans le monde des vivants. Avec "Swim Little Fish Swim", Lola Bessis et Ruben Amar signent un film attendrissant, entre crise d'adolescence tardive et flânerie existentielle pour une ode céleste à la création indépendante et à l'anticapitalisme.
Le film sent l’amateurisme en Super 8. C’est l’histoire d’un couple à New-York (ça rappelle Julie Delpy !) dont le mari, juif, est musicien et peu attaché à l’argent, sa femme étant infirmière. Leur fille, Rainbow (sic) est gâtée et se voit offrir un poisson (à 50 $ U.S. !) par son père spoiler: (qu’elle fera mourir en le sortant de l’aquarium !) . Ils hébergent une jeune française (Lola Bessis), cinéaste (en 8 ou 16 mm !) dont le visa va expirer et dont la mère est une artiste mondialement connue (elle décale son exposition de Berlin pour le MoMA de New-York afin de retrouver sa fille). C’est une succession de scènes anodines. Cela devient un peu intéressant vers la fin mais n’est pas Woody Allen qui veut ! Ni Ingmar Bergman (concernant l’incommunicabilité dans le couple).
Comédie philosophico-arty qui s'attache à montrer les difficultés et contradictions de la vie New-Yorkaise décalée. S'il n'est pas totalement réussi, le film a au moins le mérite de poser trois questions importantes : quels compromis un artiste peut-il (doit-il) faire entre son art et le confort de sa famille ? Quel valeur ont nos rêves, et surtout le premier et plus partagé d'entre eux, le rêve d'avoir une maison confortable dans lequel élever ses enfants ? Enfin, comment gagner l'estime de sa maman ? C'est déjà pas mal, surtout si on apprécie l'atmosphère enchantée et joueuse qui imprègne l'ensemble du film.
Ne courez pas ,Foncez voir ce petit bijou qui donne des ailes. Un film frais, vrai , drôle et touchant à la fois, interprété par tous avec beaucoup d'investissement,de charme et d'Amour... Un film qui donne envie de se battre pour réaliser ses projets et ses rêves. Merci.
Ruben Amar et Lola Bessis, pour leur première réalisation, tentent sans y parvenir, à créer le film "art-baba cool" des années 70. L'ambiance et le jeu des acteurs (Dustin Guy Defa, Brooke Bloom et Lola Bessis) sont bien timides, le scénario bien pauvre. Selon le thème proposé qui s'appuie sur le fait que cette époque est propice à l’émergence de talent, signifiant que tout le monde n'en a pas pour autant, est étiré à souhait, car effectivement, il n'y a pas grand chose à dire dessus. Anne Consigny, actrice française n'apporte rien de plus au film, tout comme le tournage voulu par les réalisateurs français, à New-York...
Sans en avoir l'air ce film balaie de nombreux thèmes: relations de couple, relations parents enfants, relations mère fille. avec délicatesse et humour. Et aussi la question de l'art et de la création confronté au quotidien et à l'argent. Aucun temps mort, j'ai été pris par le tempo du film du début à la fin.
Film long, très long.... Pour ne finalement raconter pas grand chose si ce n'est les petits soucis existentiels d'une petite française riche et bien trop gâtée. Aucuns intérêts.