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shmifmuf
181 abonnés
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0,5
Publiée le 16 février 2012
Faire un film de science-fiction, c'est avant tout une histoire d'ambiance et non pas d'effets spéciaux. Mais ici, jamais la mayonnaise ne prend. Belmondo et Duris se croisent sans jamais vraiment se trouver dans ce film vide et sans vie comme un désert de sable.
Klapich au mieux de sa forme. Un scénario surprenant qui dépeint par fiction (une projection dans le futur, par un couloir laissé volontairement ouvert pour les besoins du film), un entremêlement presque comique de personnages du présent, de personnages du futurs. Le papy pourrait gentiment s'envoyer en l'air avec sa petite-fille, en étant âgé de 10 années en moins. Une vision du futur apocalyptique, et pourtant au combien séduisante. Rien que cela, c'est déjà une réussite, un beau pied de nez, là ou pas mal de projections sont catégoriques. Mais les bases de Klapisch restent indéniablement sur la philosophie de l'individu, ainsi que cela l'a toujours été avec ce réalisateur. Evidemment, si l'on n'apprécie pas les réflexions sur la société, sur l'individu, il est préférable de se jeter sur du "Van_dame", et de le dévorer tout crû. Toutefois, il y a ici, une très jolie poésie sur l'individu : son âme, ses faiblesses, sa force, son instinct, ses petits problèmes qui finalement n'en sont pas, ses craintes également. Des situations parfois piquantes de drôlerie même si elle contenue. Et finalement, un élan d'amour qui explose sous un prétexte ou un autre. Mais rien que le scénario mérite déjà à lui seul une belle ovation pour sa maîtrise, son audace. L'imagination a déjà cédé une importante position.Heureusement qu'il lui reste plein d'autre possibilités. Bravo et un grand merci "Maître Klapisch".
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3,0
Publiée le 23 octobre 2011
Une pause dans l'oeuvre de Cèdric Klapisch qui s'essaye avec "Peut-être" à la science-fiction par cette fable ironique où Romain Duris, jeune homme indècis, se retrouve projetè en 2070! Sur les toits d'un Paris ensablè, le cinèaste de "L'auberge espagnole" fait rencontrer à son hèros le fils qu'il a fini par avoir et qui est jouè par un surprenant Jean-Paul Belmondo! Loin de privilègier les effets spèciaux, Klapisch signe un conte ècologique et surrèaliste aux personnages tendrement farfelus, qui fait du bien par son optimisme sympathique et rèsolu! Un curieux film de science-fiction à la française où les acteurs donnent à leurs personnages une ètonnante vèritè! Et puis il y a aussi dans la distribution une Gèraldine Pailhas belle à croquer...
Autant j'adore Duris et Belmondo, autant j'ai trouvé ce film absurde et sans intérêt... J'ai baissé les bras en cours de route, j'avais vraiment mieux à faire, la vaisselle par exemple.
Un peu fou comme film mais plutôt sympa et original ! C'est différent de ce que Klapisch fait d'habitude, sauf au niveau de la réflexion du personnage principal, encore Romain Duris, sur le déroulement de sa vie. Beaucoup d'acteurs qui sont aujourd'hui les vedettes du cinéma français! A voir
Les films de Klapisch sentent souvent un peu la drogue, mais là on atteint des sommets. C'est du grand délire. "Peut-être" a beaucoup de défauts, dû en partie à son manque de moyen, mais comme d'habitude, je finis par accrocher au cinéma (faussement) bordélique de Klapisch. Le scénario est surréaliste, les dialogues et les situations aussi, mais ça marche. C'était pourtant très casse-gueule... Le casting est irréprochable, de Romain Duris à Belmondo, en passant par tous les petits rôles (dont Vincent Elbaz, hilarant). Pour ce qui est de la bande originale... je crois que Klapisch est un peu le Tarantino hexagonal, avec une bonne musique bien sympa. Décidément, je suis fan...
Le 31 décembre 1999 alors que certains pourraient craindre le bug de l’an 2000, le soir du réveillon va se transformer en déclinaison temporelle dans laquelle Arthur va se trouver confronter à son futur fils et à ses enfants. Vieux de 45 ans alors qu’il en a même pas trente, sorti d’un vasistas, voilà Arthur plongé dans un univers de sable qui a recouvert les immeubles de Paris qui, ainsi vu des toits, ressemble au Sahara, perdu entre des dunes. Autour de ce conte fantastique où Cédric Klapisch se joue du temps et des générations, peut-être nous interrogeons-nous, non sans un certain humour et une touche de frivolité, sur la nécessité d’enfanter et de permettre aux générations de se renouveler. Certains tableaux surréalistes ajoutent à cette fantaisie une manière de ne pas se prendre au sérieux et de marquer d’autant plus les consciences.
La première heure de Peut-être est un régal, Romain Duris et Belmondo font un duo de talent rien à dire sur ce plan là, tout est bon aussi pour la vison de Kaplisch pour le Paris du futur ou la célèbre ville se retrouve dans le sable. Par contre là ou tout s'ensable c'est la demi-heure de fin, c'est catastrophique de répitita, Kaplish étire son film jusqu'à plus soif, comme perdu dans son désert, il tourne et tourne sur la fameuse party du réveillon, barbant à souhait, vraiment dommage, a voir une fois tout de même.
Un film qui partait de façon intéressante et dont les premiers gags étaient très sympathiques, mélangés à des décors aussi réussis que Star Wars. Malheureusement, le film traîne en longueur, accumule sur la fin les scènes de sexe et de boîte de nuit. Ca laisse un tel mauvais souvenir que ca gâche vraiment tout le film. Pour une fois, Romain Duris n'est pas mauvais.
Les critiques ont eu la dent vraiment dure pour une comédie qui certes n’est pas désopilante du début à la fin mais dont de nombreuses scènes sont à mourir de rire; dont toutes les répliques sonnent juste; et surtout dont le propos résonne avec tant d’acuité. Car il faut bien l’avouer, dans tous ces portraits que Cédric Klapisch nous brosse dans cette soirée loufoque, il y a bien au moins deux ou trois "kassoss" qui sont des spécimens gravitant dans notre propre famille ou dans notre cercle d’amis. « Peut-Être » est aussi un pur régal pour, entre autres raisons, l’extraordinaire prestation de comique de Belmondo, et surtout parce que c’est le film où le thème le plus cher à Klapisch, est traité de la manière la plus savoureuse et la plus inventive : celui de l’homme qui recule indéfiniment l’échéance de la paternité.
sympathique film futuriste dénué de toute surenchè;re. Klapish nous propose un futur convivial et foutraque et en profite pour interroger la jeunesse sur la nécessité de s'engager. De bonnes repliques (molo sur le destroy!), quelques longueurs mais c'est indeniablement surprenant et le charme opère.
Un film à la Klapisch, alliant humour et réflexion sur la vie. Complètement déjanté, et en même temps tellement vrai, fantastique mais ancré dans une réalité profonde. Romain Duris porte très bien cette histoire abracadabrante mais non moins passionnante. Géraldine Pailhas est magnifique, tout comme le grand Bellemondo est touchant. Un film qui fait plaisir à voir car en plus de nous divertir, il nous dit : oui, tout à un sens.
Klapisch a réalisé des films-culte ("Le péril jeune", "Un air de famille") et d'autres bons films, mais malheureusement là c'est à mon humble avis le ratage intégral. A oublier très vite !