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    Le Monde de Dory
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    4,0
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    466 critiques spectateurs

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    Béatrice L
    Béatrice L

    86 abonnés 152 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 juin 2016
    Le personnage de Dory est à la fois attachant mais aussi crispant et énervant. Dans le monde de Némo ce personnage amnésique était sympathique car nouveau et il n'était qu'un personnage secondaire. De là à en faire le personnage principal d'un film il y a qu'un pas qu'il n'aurait pas fallu franchir à mon sens. Je me suis ennuyée. L'histoire ne m'a pas trop fait rire ni ému. Les images sont belles mais c'est tout. Donc grosse déception.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 23 juin 2016
    oui c est du bon disney ok ! y a quelques trucs sympas et marrant , mais une suite de NEMO (bof) , faite nous plutot un super film , a voir quand meme avec les enfants
    Flaw 70
    Flaw 70

    260 abonnés 422 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 juin 2016
    Il aura fallu 13 ans à Pixar pour donner une suite à son marquant Finding Nemo, pas le meilleur film du studio mais un de ses plus mémorables par ses prises de risques à l'époque. Prises de risques qui ont d'ailleurs définies le studio durant les années suivantes. L'attachement à Nemo et son univers est donc très fort, beaucoup sont donc ravis de voir ce qu'il est advenu de lui et de ses compagnons. Mais cette fois-ci, le personnage central est Dory, poisson amnésique tantôt attachant tantôt horripilant. Le pitch de départ est donc pas forcément des plus rassurants, surtout pour ceux qui non jamais trouvé que Dory faisait la réussite du précédent film. De plus, mis à part pour Toy Story, Pixar n'a jamais vraiment brillé avec ses suites et ses derniers temps, en dehors de l'excellent Inside Out, Pixar est plutôt dans une phase où il ne brille plus autant qu'avant. Donc on plonge dans ce Finding Dory avec un mélange de ravissement de retrouver cet univers attachant, et de crainte de le voir être complètement bâclé.
    Andrew Stanton reprend les rênes de cet univers, ce qui met tout d'abord en confiance. Surtout qu'il à offert un des meilleurs films du studio avec Wall-E et qu'il a une carrière globalement impeccable. Néanmoins, ici il déçoit. Il mise trop sur le fait que 13 ans nous sépare du premier film, et donc espère qu'il est totalement sortie de notre mémoire. Sauf qu'il est évident qu'il reprend quasiment la même structure narrative que ce dernier. Où lorsqu'il tente d'innover en attaquant frontalement l'handicap de Dory, il est répétitif sur ses artifices. On enchaîne les passages de doutes qui mène à un flashback puis à une résolution. Le film ne se résumant qu'à ça. Marlin et Nemo peine à trouver leur place au milieu de tout ça, apparaissent comme des personnages secondaires de luxe qui ne servent qu'à appuyer le propos du film avec lourdeur et les personnages qui gravitent autour de Dory et de sa quête ne sont que des éléments narratifs sans la moindre personnalité. Que ce soit l'octopus, le requin-baleine ou le béluga, ils sont tous là pour apporter des raccourcis au récit et ne sont pas développé outre mesure. Ce qui fait que l'ensemble à un côté artificiel, qui vient sonner jusque dans les dialogues et qui souligne un scénario téléphoné qui ne dégage aucune surprise ou sincérité. L'humour déçoit aussi, car il ne tient que sur trois gags récurrents, dont deux qui sont assez douteux et qui ne fonctionne pas vraiment sur les adultes. Pour la partie émotion, c'est aussi décevant car moins prenant que lors du premier film. Mais quand Stanton touche du doigt la vraie tragédie qu'implique la maladie de Dory, il arrive à apporter quelque chose de plus universel et qui touche vraiment. Lors de ses rares instants, le film touche au génie et bouleverse, nous rappelant l'aspect volatil des choses et magnifiant l'empathie que l'on a du personnage principal. Dommage que tout ça soit noyer au sein d'un divertissement bien trop classique et globalement sans saveur.
    Le casting vocal est irréprochable, même si on a pas de performances mémorables ou transcendantes, les voix collent bien aux personnages. Personnages qui ont d'ailleurs gagné en humanité grâce aux progrès de l'animations. Ici chaque émotions est retranscrite à la perfection, notamment dans le regard pleins de détresse de Dory. Après niveau design, on reste dans le monde de Nemo que l'on à quitté il y 13 ans, et certains tics de Pixar deviennent un peu redondant et peuvent agacer. Comme la représentation des enfants ou des humains qui n'évolue jamais. Ici Dory bébé à des gros yeux pour forcer son côté mignon et les humains sont des caricatures au design grossier et imprécis.
    La réalisation est plutôt correcte, il y a des jolies effets de couleurs et de lumières pour magnifier les fonds marins et apporter une touche différente à chaque scène. Ici scènes d'angoisses ou de comédies sont facilement distinguable par leur manière d'être "photographiée". La musique est agréable mais ne semble pas vraiment avoir évoluer en 13 ans, on reste dans un score musical très proche de Finding Nemo et le montage est un peu trop linéaire et répétitif. Pour la mise en scène, Andrew Stanton à manqué d'inventivité aussi, reprenant même un ou deux séquences du précédent film. Le tout manque d'ingéniosité et apparaît plat, on a même l'impression d'être devant un Dreamworks, qui font des films d'animations génériques et moins marquants, que d'un Pixar. Le climax est d'ailleurs poussif et vient achever le film, lui enlevant le peu qu'il lui restait de magie. Ce qui faisait le charme de Nemo, c'est la manière de confronter l'infiniment petit à l'infiniment grand et d'accentuer le vertige, la peur et la satisfaction de surmonter les obstacles, tout en restant relativement crédible. Ici, le film perd toute notion de ça et devient un grand n'importe quoi incontrôlé. Ça pourra plaire au tout petit, mais le tout manque clairement de force et devient banal.
    En conclusion, Finding Dory est une grosse déception. Même si de belles fulgurances vient réveiller le film de sa torpeur, on reste devant un divertissement calibré et prévisible qui aura du mal à faire rire et à émouvoir. Cette suite est donc tout juste moyenne, et troque ce qui faisait le charme de Finding Nemo, son âme, au profit d'un produit plus fun et dans l'air du temps. Il semblerait qu'avec ce film Pixar ait fini de prendre des risques, et qu'ils vont juste se contenter de nous offrir des suites insipides à des films qui nous ont émus pour capitaliser sur leurs succès et notre fibre nostalgique. En espérant que pour compenser on aura aussi le droit à quelques petits bijoux de temps en temps, comme a pu l'être le récent Inside Out.
    RedArrow
    RedArrow

    1 669 abonnés 1 531 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 juin 2016
    Hop, après le carton mondial du "Monde de Nemo" qui a mis au bord de l'extinction à peu près tous les poissons tropicaux présents dans le film pour satisfaire des caprices infantiles (douce morale humaine...), revoilà Nemo, Dory et tous leurs copains à nageoires dans une inévitable suite qui va permettre à une nouvelle génération de marmots de vider les océans de leur faune une bonne fois pour toute !

    Comme à chaque fois, visuellement, Pixar satisfait toutes nos attentes en déployant une beauté graphique à la fluidité et à l'inventivité incomparables. Pendant plus de 1h30, "Le Monde de Dory" nous en met plein les yeux et permettra sans doute de redorer le blason d'Andrew Stanton auprès des studios après le flop du pourtant sympathique "John Carter". Le problème, c'est que Pixar a mis la barre tellement haute en matière d'animation qu'une certaine "banalité" -le terme est sans doute excessif- s'est installée dans notre admiration du travail déployé à l'écran et, de fait, notre attention se porte inévitablement plus sur le propos développé et son intelligence que sur la forme.
    Or, de ce côté-là, "Le Monde de Dory" est aussi plat qu'une raie manta.

    La pauvre Dory part à la recherche de ses parents...et c'est tout.
    Une fois cette base posée, le film ne va se résumer qu'à une série de péripéties simplistes prétextes à remplir un bestiaire de créatures marines de personnages plus ou moins drôles (on ne retiendra au final qu'une bande marrante de phoques et l'inévitable star du film, un poulpe-caméléon amputé d'une tentacule).
    Autre gros handicap, les trous de mémoires immédiats de l'heroïne Dory amusent quelques minutes avant de devenir un gimmick permanent et franchement irritant, ce qui se révèle très vite embêtant lorsque le personnage est le coeur de l'intrigue.
    C'est d'ailleurs un des symptômes de cette suite incapable de n'être autre chose qu'un prolongement toujours répétitif du premier film (dont elle épouse quasiment le même schéma narratif) et d'en user jusqu'à la corde les meilleurs ressorts. Il y a bien sûr quelques thématiques intéressantes comme la recherche de soi où les scènes les plus réussies émotionnellement avec Bébé-Dory l'emportent aisément sur le reste (quelle idée de ne pas s'être concentré sur ce petit personnage à la mignonneté absolue !) et on voit même émerger une critique intéressante sur la captivité des animaux par les humains avec cette géniale séquence des "mains" mais cette dernière est très vite noyée dans une morale finale dégoulinante de bons sentiments déclamée par Claire Chazal elle-même (ah oui, la VF entre Franck Dubosc et Kev' Adams n'arrange pas l'affaire).
    Malgré ces quelques bonnes (mais plates) intentions, cette impossibilité de proposer quelque chose de vraiment neuf pour surprendre nous fait même douter sur la pertinence d'exister du "Monde de Dory" si ce n'est bien sûr pour surfer sur la vague de dollars engendrée par l'histoire du plus célèbre des poissons-clowns.

    Hormis cet indéniable savoir-faire visuel dont il est le parfait représentant, "Le Monde de Dory" pose une nouvelle fois le problème qu'ont les films Pixar à se renouveler en terme d'inventivité scénaristique. Maintenant, on espère que cette suite on ne peut plus dispensable marquera le paroxysme de cette spirale négative et que le prochain film issu des studios soit une pépite au moins de la trempe de "Vice-Versa".
    Henning P
    Henning P

    62 abonnés 249 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 juin 2016
    Un spin off intéressant. On retrouve l'esprit du Monde de Nemo et le personnage de Dory qui nous avait déjà enchanté. Le film véhicule des valeurs sur la famille et les amis, ce qui devrait plaire aux enfants.
    Pour les plus grands, c'est un dessin animé sympathique mais qui ne casse pas la baraque. On le regarde avec amusement et les péripéties de notre poisson souffrant du syndrome d'oubli de la mémoire immédiate sont plutôt cocasses.

    Pourtant on en voudrait plus. A voir en famille.
    13/20
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 22 juin 2016
    Particulièrement drôle, visuellement sublime, LE MONDE DE DORY est une bonne surprise pleine d'émotions et d'humour, un film d'aventure couplé à un message fort sur le handicap. Sans pouvoir prétendre au titre de chef-d’œuvre, le 17e long-métrage des studios Pixar est un bon cru, maitrisé et réussi. Si son scénario n'est pas parfait, il a tout pour plaire à toute la famille et pour devenir un (nouveau) succès au box-office... léger et divertissant, parfait pour l'été ! Nagez droit devant vous, direction le cinéma le plus proche !!
    legend13
    legend13

    248 abonnés 1 055 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 juin 2016
    La sortie d'un nouveau film Pixar c'est toujours un événement en soi. Surtout lorsqu'il s'agit d'une suite d'une de leur plus grande réussite tant artistique que critique : "Le Monde De Némo". Est ce que "Le Monde De Dory" est à la hauteur des attentes qu'il a suscité ? Oui ! Une suite dans la parfaite lignée du film original, fun, touchant et d'une incroyable diversité avec aussi beaucoup d'humour.
    Pari réussi pour Andrew Stanton !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 juin 2016
    Une suite aussi réussie que le premier opus, notamment grâce à des personnages hauts en couleurs, des péripéties rondement menées et surtout une bonne dose d'émotion.
    Housecoat
    Housecoat

    123 abonnés 392 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 août 2017
    Après treize ans d'attente, le Pixar le plus émotionnel, le plus grandiose et le plus beau qui fait partie du panthéon des films d'animations a enfin droit à une suite (même si elle est inutile). Comment ne pas vouloir connaître les origines de Dory le poisson chirurgien qui fait partie des personnages préférés de la boîte à la petite lampe ?

    Le Monde de Dory n'est clairement pas un mauvais film. On a affaire à la moyenne de ce que Pixar fait habituellement. Malheureusement, le film ne pouvait être que victime des problèmes que Pixar vit actuellement. Sans compter le fait que ce film n'était nullement attendu du fait de la conclusion intimiste et merveilleuse de son prédécesseur et que Dory a beau être attachante, elle reste une personnage secondaire qui avait déjà accomplie ce qu'elle avait à accomplir.
    L'ennui en partant de ce constat, c'est qu'il part avec l'handicap qu'est sa faible ambition. Car oui, il faut le reconnaître, le but n'est pas d'être meilleur que Le Monde de Nemo. La principale chose à retenir est que Le Monde de Dory n'essaye pas un minimum de l'égaler, le problème à ressentir à chaque moment du film.

    spoiler: Visuellement, le film ne donne quasiment aucun plan visuellement iconique. Alors qu'avec treize ans de progrès techniques, on était en droit de réclamer quelque chose qui égal la forêt de méduses ou l'aquarium des Siphonnés du Bocal. Même si ces progrès se sentent dans le graphisme que l'on voit là. L'aquarium du Grand Large étant particulièrement joli pour nos yeux. Sans parler de l'animation de Hank fluide et très bien gérée.


    Pour la musique, Thomas Newman est revenu à la composition de cette suite après la Bande-Originale du premier film qui doit faire partie de son meilleur travail à ce jour.
    Même si on ne retrouve que trop peu la musique larmoyante du premier film, le travail fourni d'un autre genre a le mérite de marquer l'attention durant le visionnage. A croire qu'il a repris quelques idées du dernier James Bond sur lequel il travaillait. Et le film ne démérite pas ce style, le côté "infiltration" du film s'accordant avec cette musique avec brio.
    Par-contre, la chose que l'on a tous senti venir à l'écoute et qui ne passe évidemment pas: le générique de fin. Unforgettable de Sia ne passe pas du tout ! L'ambiance dégagée par cette chanson est à des années lumières de ce que le film a montré. On peut s'attendre à l'écouter dans un James Bond mais pas dans l'univers de Finding Dory !

    Mais ce qui sera doux à nos oreilles dans le film le sera moins pour les doubleurs.
    On retrouve Céline Monsarrat qui double Dory et Franck Dubosc qui double Marin. Et ils n'ont rien oublié de comment aussi bien incarner leur personnages treize ans après. Rien à redire dessus.
    Emmanuel Jacomy est toujours aussi divertissant pour Monsieur Raie, même si son personnage en fait toujours des tonnes pour pas grand chose.
    Mais ce qui a surtout retenu l'attention d'Internet ces dernières semaines, c'est le choix de doubleurs pour Destinée et Bailey. La première devant d'abord être doublée par Léa Seydoux mais fut remplacer par Mathilde Seigner. Cette dernière fait le travail mais son personnage a si peu à proposer qu'un doublage déluré aurait mieux marqué.
    Et pour Bailey, le choix de Kev Adams pour le doubler avait de quoi faire peur. Même si le choix de cet humoriste part d'une idée plus que douteuse, il faut avouer qu'il n'est pas insupportable comme le consensus général a bien voulu nous le faire croire. Mais il ne donne pas une prestation extraordinaire pour autant (et quand on sait qui est derrière la voix, ça n'aide pas non plus).
    Quant à Phillippe Lellouche, il donne ce qu'il faut à Hank. Un doublage à la fois rauque et cynique qui convient. Du bon travail dessus.
    Mais si ce doublage est correcte, ce qui est pour les personnages ne dépasse pas ce niveau malgré quelques fulgurances.

    Mais parlons de la meilleure personnage du film, il s'agit bien entendu de Dory. Si on passe sur le fait que le premier film sous-entendais déjà que ses problèmes de mémoires étaient devenus minimes, son parcours est tout à fait correct et émouvant. Elle ne devient pas insupportable à cause de ses trous de mémoire et on sent à quelle point elle se sent perdue et déboussolée à cause de son handicap. Et son but de retrouver ses parents dont elle se sent coupable de les avoir oublié la rend encore plus attachante qu'avant.

    Au fait, si vous pensiez que ce film trahirais la fin magnifique du Monde de Nemo. Rassurez-vous. spoiler: Car c'est exactement la même fin, mais moins prenante émotionnellement car le seul parcours que Dory a accomplit, c'est sa quête et rien d'autre. Là où Le Monde de Nemo donnait un parcours émotionnel similaire et un message magnifique, en plus le tout porté par chacun des personnages du film. D'autant que la scène où ses parents lui disent qu'elle peut jouer avec d'autres enfants ressemble beaucoup à la scène finale du précédent film. Dommage de ne pas en avoir fait la conclusion, ça aurait rendu le final plus fort.


    Cela dit, Dory ne serait rien sans sa famille amicale: Marin et Nemo. Même si on apprécie toujours ces deux poissons clowns, le film fait face au plus gros problème donné par ces deux personnages: ils n'ont plus rien à accomplir. Ils ne sont plus que deux poissons lambda secondaires.

    spoiler: Et quand ils arrivent au Centre Aquatique, ils ne font plus grand chose en parallèle jusqu'à ramener Becky et servir de prétexte pour le climax.


    Et maintenant, les parents de Dory: Jenny et Charlie. Je les ai beaucoup apprécié. spoiler: J'ai même trouvé très ingénieuse l'idée de les faire se comporter comme n'importe quels parents en charge d'un handicapé qui semblent se forcer à être heureux devant leur fille en étant fier devant elle pour finalement craindre le pire quand elle n'est pas là. Mais on regrettera quand même leur côté unidimensionnel. Car une scène qui aurait pu tirer leur épingle du jeu c'est quand Dory les voit pleurer pour elle, mais c'est passé trop rapidement.


    Destinée et Bailey étant deux personnages peu passionnants malgré l'amitié de Destinée avec Dory. Même si ce sont deux personnages qui se complètent, ils y a trop peu d'événements significatifs avec ces deux personnages pour réellement marquer.
    Hank le Poulpe, lui c'est une autre paire de manche. Son caractère ainsi que sa présence sur une bonne partie du film le rendent mémorable comme il faut, il bénéficiera malheureusement de vides dans son écriture, surtout dans son objectif.

    spoiler: Il souhaite se retrouver confiné à Cleveland en quarantaine et pour ça, il a besoin de l'étiquette de Dory. On sait qu'il lui manque un tentacule et qu'il refuse de revenir à l'océan et...c'est tout. Voilà le problème avec ce personnage: on ne sait rien sur lui ! Nous n'avons que son tentacule manquant comme base et cette information est cité d'un seul coup sans impact. Ce n'est pas suffisant pour savoir à quel point il souhaite ne pas revenir à la mer. Comment peut-on mesurer l'ampleur de son revirement à la fin si on ignore quel sont les raisons qui le poussent à agir ?

    Et ce n'est qu'un trou scénaristique parmi d'autres. Le film en a même beaucoup trop pour réellement investir dans son histoire.

    spoiler: Comment Dory, Marin et Nemo ont pu passer à côté des coquillages des parents de Dory alors qu'ils ont dû en amasser des tonnes pendant des années ? Les retrouvailles aussi faciles avec eux arrivent comme un cheveux dans la soupe après tout ces périls pour les retrouver. Et Comment Marin a réussit à appeler Becky d'aussi loin à la fin alors qu'il a fallu plusieurs minutes pour l'appeler la première fois et qu'elle ne l'entendait pas à courte distance ? Et pourquoi les Loutres suivent Dory aussi facilement ? Et comment Bailey a pu oublier comment se servir de son sonar ? Et aussi, entrer à Cleveland est mauvais ou bon ? Au moins le premier film avait montré dès le début qu'il serait fatal pour Nemo de rester dans l'aquarium.


    Et avec tout ces trous dans l'intrigue, le film passe tout son histoire trop rapidement. Certaines péripéties sont passés trop vite.

    spoiler: Comme Dory qui doit affronter ses trous de mémoires dans un tunnel symboliquement sombre. Mais après elle se souvient que Destinée peut l'aider à combler cette lacune.

    Et l'émotion de plusieurs scènes a du mal à prendre.

    spoiler: Dory qui voit ses parents pleurer pour ensuite se faire emporter par le courant en quelques secondes. D'ailleurs, quitte à utiliser les troubles mémoriels de Dory. Pourquoi ne pas avoir fait qu'elle quitte sa famille volontairement ? Qu'elle quitte sa famille pour ne plus être un poids pour eux après avoir vu leur craquage émotionnel dû aux difficultés de s'occuper d'elle ? Vous imaginez comme ça aurait pu être fort ? Mais non, elle se fait embarquer par accident par le courant (après Le Voyage d'Arlo, ça fait un peu trop récurrent d'ailleurs).


    Mais tout ces défauts sont néanmoins compensés par l'animation toujours aussi chouette des Studios Pixar. L'eau en surface n'a jamais été aussi joli. Et le Centre aquatique a son charme visuellement.
    Et je n'ai pas parlé des blagues qui sont de très bonnes factures sincèrement, sans parler du climax délirant. Andrew Stanton ne savait pas tellement où aller en faisant cette suite, mais on sent qu'il a compensé en faisait un film bien fun. Il y a de très bonnes idées de mise-en-scène dans le lot.

    Le Monde de Dory n'est certes pas réussit comme son prédécesseur, mais du moment qu'il ne le trahis pas et qu'il fait un film acceptable en donnant au minimum ce qui faisait sa réussite, il n'y a pas de raison de ne pas l'apprécier comme une suite sympathique.
    cylon86
    cylon86

    2 521 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 juin 2016
    Si Andrew Stanton avait déclaré en 2003 à la sortie du "Monde de Nemo" que le film n'aurait jamais de suite, nous voilà désormais en 2016 et Stanton est bien le premier à reconnaître qu'il a eu tort. Car petit à petit, Dory, l'irrésistible poisson chirurgien bleu aux troubles de la mémoire s'est frayée un chemin dans l'esprit de Stanton pour devenir l'héroïne de son propre film. Commençant un an après les événements du "Monde de Nemo", "Le Monde de Dory" voit son héroïne décidée à retrouver ses parents dont elle commence à se souvenir petit à petit. Son aventure la mènera jusqu'à l'institut de recherche californien de biologie marine, dernier lieu où elle se souvient avoir vu ses parents. Accompagnée par Marin et Nemo dans sa quête, elle ne sait pas encore jusqu'où elle ira ni ce qui l'attend derrière les murs de cet institut... Récit initiatique comme Pixar sait les faire, "Le Monde de Dory" a cependant de sérieuses allures de déjà-vu. Prévisible dans l'évolution de son personnage, le film sait néanmoins ménager ses effets pour surprendre le spectateur, le tout au travers d'une histoire sans temps mort truffée d'émotion. En cela, les rebondissements sont aussi nombreux que les nouveaux personnages, particulièrement irrésistibles. On croisera ainsi un poulpe avec un tentacule en moins, maître du camouflage et véritablement agile ; deux lions de mer farouchement campés sur leur rocher sans la moindre intention de le quitter, un requin-baleine myope et un béluga privé de sonar. Ces seconds rôles ajoutent de la densité à un récit un peu balisé mais aussi rempli d'émotions, jolie histoire intelligente et touchante dans laquelle les coquillages prennent un sens tout à fait émouvant. Et puis au-delà du scénario, il y a la merveille de l'animation au service du récit. Depuis "Le Monde de Nemo", la technique a fait de sacrés progrès qui permettent de nous immerger dans l'océan avec plus de réalisme et un sens du détail, de la texture et du mouvement vraiment impressionnants. Merveille visuelle, récit touchant rempli de rythme et d'humour, "Le Monde de Dory" n'est certainement le meilleur film des studios Pixar et pour être honnête, on pourrait tout à fait vivre sans. Mais c'est un joli film bénéficiant d'une multitude de qualités, suffisamment pour le tirer en haut du panier. Maintenant que nos héros sont de retour, autant se laisser embarquer par le voyage et rester jusqu'à la scène post-générique, plus drôle et plus réussie que celles, anecdotiques, de Marvel.
    lograt
    lograt

    10 abonnés 500 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 juin 2016
    J'ai eu la chance de le voir en avant première et il vaut vraiment le coup : drôle, émouvant et suffisamment dynamique pour ne pas s'ennuyer jusqu'à la fin du film.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 21 juin 2016
    Je n'avais pas prévu d'aller voir « Le Monde de Dory », mais une amie m'a proposé d'y aller alors pourquoi pas… après tout j'avais beaucoup aimé « Nemo » quand j'étais enfant, fasciné par la beauté des décors ( c'était le premier film d'animation en image de synthèse que j'ai vu au cinéma). Alors, que vaut « Le monde de Dory » ? Visuellement c'est toujours aussi réussi. On est content de retrouver Dory, Nemo, Marin et d'autre personnages du premier film. C'est mignon et il plein de blagues qui marchent bien. Voilà pour les bons points. Par contre, on peut regretter un scénario hyper prévisible et qui a tendance à tourner en rond spoiler: (l'histoire devient vite une énorme partie de cache-cache entre Dory, Nemo et Marin, et les parents de Dory. Et puis les flash-back de Dory qui l'aide à retrouver sa mémoire sont tellement nombreux que ça fini par être lassant).
    Le caractère des personnages secondaires n'est pas vraiment travaillé, ça reste simple. Mais au final, pourquoi je me prends la tête ? Ce film vise clairement un jeune public. Et « Le monde de Dory » devrait plaire aux enfants, c'est ça le plus important...
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 20 juillet 2016
    Triste tout le long. un peu trop "sombre" on va dire. pas assez joyeux pour un dessin animé
    mais belles images
    Cinéphilion
    Cinéphilion

    59 abonnés 201 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 juin 2016
    Pixar signe, comme à chaque fois, une nouvelle pépite animée positive, bon enfant et pleins de bons sentiments. Le récit est une suite parfaite du premier opus puisqu’il reprend excellemment tous les codes, l’univers et les personnages précédemment mis en place. Ainsi, chacun s’y retrouve très vite. Mais soif de nouveauté, l’histoire répond rapidement à ce que nous voulons voir avec de nouveaux personnages et un nouveau décor. Il faut l’avouer, les embuscades et les situations cocasses sont parfois tirées par les cheveux et l’intrigue manque de subtilité dans les enchaînements. Il y a un sentiment de répétition comme une très bonne copie réchauffée vis-à-vis du Monde de Nemo. Soyons réaliste : Comment passer derrière une oeuvre aussi aboutie que celle de Nemo ? Loin d’être déçu, puisque tout le monde passera à coup sûr un très bon moment, Pixar a fait un beau travail. Cependant, il aurait pû répondre à plus d’imagination et n’arrive pas à l’échelle d’un « Toy Story » ou « Les Indestructibles ».

    Bilan : Pas aussi qualitatif et drôle que « Le Monde de Nemo », ni même une excellente suite, « Le Monde de Dory » reste un très bon dessin animé.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 20 juin 2016
    Treize ans après Le monde de Némo, les studios Pixar et Disney nous font replonger dans l’univers aquatique haut en couleur pour… pour quoi, déjà ? Hum… Attendez voir, je l’ai sur le bout de la langue. Ah, oui, ça me revient : pour suivre les aventures de Némo et de son papa Marin qui… Non mais attendez, c’est pas du tout ça. C’est dans Le monde de Némo, ça. Euh… Ca y est ! Je sais !!! Ah bah non, en fait, j’ai oublié. Faut dire que je souffre de troubles de la mémoire immédiate. Exactement comme ce poisson, là, Dory, la meilleure amie de Marin. Eh ! Mais c’est ça ! Cette fois-ci on ne suit plus Némo et Marin mais Dory le poisson amnésique du premier film !

    Heureusement d’ailleurs, ça aurait été trop facile de faire un film sur les mêmes personnages. Attendez, mais… Eh mais je viens de me souvenir qu’ils sont aussi dans ce film, Némo et Marin ! Bon, après tout on s’y attendait et puis cette fois les deux poissons clowns ne sont là que pour renforcer le scénario. Même s’ils sont bien présents, la part belle est pour Dory ! Quoi que… Ah, mais non, en fait les deux sont peut-être bien aussi présent qu’elle en fait. Oh, je ne sais plus trop, tout se complique quand le groupe se sépare. Ca me rappelle le premier film où l’on suivait d’un côté Némo qui devait s’évader d’Alcatraz tandis que de l’autre Marin partait dans un road trip épique à la rencontre de surfeurs hippies. C’était sympa quand même. Un peu comme dans Le monde de Dory, quand Dory cherche ses parents pendant que Némo et son père la cherchent, elle. On a droit à deux aventures pour le prix d’une ; ils sont généreux les p’tits gars de chez Pixar et Disney. Entre quelques bons sentiments, ils nous offrent toujours pleins de bonnes surprises.

    Tout à fait à l’image de ce court métrage extraordinaire d’avant film. Ah, ils ont fait fort cette année : « Piper » est tout simplement le plus beau court métrage que j’ai pu voir à ce jour, absolument somptueux. Sans aucune exagération, un délice visuel qui atteint la perfection. C’est simple, après avoir vu ce court métrage, Le monde de Dory passerait presque pour un film amateur (et il est pourtant très réussi). Les courts d’avant film chez Pixar, ça a de toute façon toujours été un moment qu’on attend avec impatience mais celui-ci sera certainement leur chef d’œuvre indétrônable pour tout le vingt-et-unième siècle. Mais pourquoi je vous parle de ça, moi ? Je crois que j’ai encore oublié quelque chose… Tiens ? Bonjour. Ça fait longtemps que vous êtes là ? Comment ? Vous vouliez une critique du film Le monde de Dory ? Oh ! Je vois, j’ai encore tout oublié. Faut dire que je souffre de troubles de la mémoire immédiate. Alors allons-y, c’est parti. Treize ans après Le monde de Némo, les studios Pixar et Disney nous font replonger dans l’univers aquatique haut en couleur pour… Comment ? J’ai déjà dit ça ?! Oh… Alors je vais aller droit au but.

    Pour faire simple, On va suivre les aventures de Dory, un poisson amnésique (je vous ai dit que je suis moi-même amnésique ?) qu’on avait rencontré dans Le monde de Némo. A l’époque, elle avait aidé Marin à retrouver son fiston surprotégé à la nageoire sous-développée porté disparu dans l’océan. Cette fois les rôles s’inversent : redevable comme pas permis, ce sera Marin qui aidera Dory dans sa quête. Mais c’est une double inversion puisqu’à l’inverse du premier film, dans Le monde de Dory c’est l’enfant qui cherche à retrouver ses parents. En effet, Dory retrouve quelques bribes de souvenirs et il ne lui en fallait pas plus pour se lancer dans une folle aventure.

    Si le scénario est un peu simpliste, c’est déjà que le film s’adresse principalement aux plus jeunes (même s’il est pensé pour plaire plus ou moins à toutes les tranches d’âge) mais il n’en demeure pas moins efficace et des millions de spectateurs n’en demanderont pas plus pour mordre à l’hameçon. Malgré quelques facilités Le monde de Dory est un film accrocheur par ses nombreux rebondissements, bien que parfois un peu convenus, et son panel de personnages divers et assez originaux, certains plus attachants que d’autres, permettant un grand nombre de situations surprenantes et amusantes. Pour ce qui est de l’amusement, d’ailleurs, le film ne se lasse pas de faire rire (ou du moins sourire) son public, n’oubliant jamais qu’il est avant tout un divertissement, enchainant avec justesse et sans une trop grande lourdeur les gags inhérents à ce genre de films.

    Cependant, en sortant de la séance, un aspect du film aura forcément marqué chaque spectateur : la vie de Dory est résolument triste. Au travers de son périple, Dory verra ressurgir quelques débris de sa mémoire fragmentée, nous apprenant combien elle put subir sa condition handicapante et se faire écraser par le poids de la solitude. De façon assez surprenante, le film parvient d’ailleurs vers la fin à atteindre une redoutable intensité dramatique qu’on ne lui aurait jamais soupsonné. Par rapport au premier film, son personnage gagne une profondeur très appréciable mais aussi une empathie accrue. Après ce film, Dory ne sera plus jamais le simple faire-valoir comique qui nous avait d’abord été présenté.

    Beau, drôle, touchant : Le monde de Dory est la preuve même que toutes les suites au cinéma ne sont pas mauvaises. Sans être toutefois un chef-d’œuvre, ce film n’a que peu de défauts et il divertira petits et grands. Ceux qui n’aiment pas les films pour enfants pourront néanmoins passer leur chemin mais qu’ils ne manquent tout de même pas le court métrage fabuleux d’avant film.
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