AlloCiné
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Votre avis sur Le Monde de Dory ?
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Caine78
Sans surprise, c'est une merveille d'animation que nous propose une fois encore Pixar, faisant qui plus est le choix de présenter une héroïne victime d'amnésie, ce qui n'est quand même pas banal. D'ailleurs, je dois avouer que durant une bonne moitié du film j'ai totalement adhéré : drôle, inspiré et même assez émouvant, « Le Monde de Dory » va à 200 à l'heure pour nous offrir un récit parvenant assez joliment à se distinguer du « Monde de Némo » tout en lui restant fidèle (dans le meilleur sens du terme) à bien des égards. Et puis, lentement mais sûrement, au bout d'un moment, j'ai eu beaucoup plus de mal. Et comme souvent, c'est le scénario qui est en cause. Je veux bien que ce soit pour les enfants avant tout et qu'on ne soit pas dans le réalisme total, mais à ce point... C'est simplement n'importe quoi. On a l'impression que tout devient possible, même les situations les plus improbables et les plus complexes finissent par trouver une solution presque simple... Alors que Dory
spoiler:
n'aurait JAMAIS dû retrouver ses parents, on monte une espèce de numéro de cirque pour qu'elle y parvienne à coups d'acrobatie et de situations à la longue un peu répétitives.
Après, je ne dis pas : cela reste évidemment bien fait et plutôt agréable à regarder (ne serait-ce que visuellement, ces couleurs!), avec ce qu'il faut de jolis moments (notamment les flashbacks, tous très jolis), sans oublier certains seconds rôles pas mal du tout (Hank le Poulpe en tête), mais même si l'impression globale reste plutôt positive, j'avoue être resté sur ma faim en voyant Pixar trop jouer la carte de la facilité en se reposant sur leur (brillant) savoir-faire, mais sans réellement se renouveler ou à offrir un récit digne de ce nom. Frustrant, et même un peu agaçant.
Après, je ne dis pas : cela reste évidemment bien fait et plutôt agréable à regarder (ne serait-ce que visuellement, ces couleurs!), avec ce qu'il faut de jolis moments (notamment les flashbacks, tous très jolis), sans oublier certains seconds rôles pas mal du tout (Hank le Poulpe en tête), mais même si l'impression globale reste plutôt positive, j'avoue être resté sur ma faim en voyant Pixar trop jouer la carte de la facilité en se reposant sur leur (brillant) savoir-faire, mais sans réellement se renouveler ou à offrir un récit digne de ce nom. Frustrant, et même un peu agaçant.
selenie
Encore une suite où cette fois c'est une histoire qui concerne Dory l'amie qui perd la mémoire immédiate... Evidemment rien que cette particularité est un beau filon mais ce sont surtout les 937 millions de dollars au box-office et le manque d'idée originale qui pousse le studio à imaginer une autre aventure avec Nemo en embuscade. Il y a essentiellement deux bémols, l'un c'est qu'il y a trop peu de différence avec "Le monde de Nemo" et donc rien de nouveau pour attiser l'intérêt, l'autre c'est le manque de rythme dû à des flash-backs un peu trop larmoyant. Heureusement Pixar a, de toute façon, le savoir-faire...
NeoLain
Mémoire ! mémoire ! où es-tu ? Le spectateur n'a pas oublié l'acanthuridae, le poissons-chirurgien Dory. Elle nous avait fait tant rire. Elle revient et cette fois pour une aventure qui la concerne. Ça commence ! rien que l'ouverture est trop mimi. Cinq minutes splendide. Tout ce qui vient par la suite, je suis passé par toute les émotions. Joie, inquiétude, solitude, rire, et retrouvaille. La composition de Thomas Newman est profonde, elle découle parfaitement et procure encore plus d'extension de l'immensité de l'océan. Pas que ! le thème de l'effroi, la perdition est elle aussi admirablement bien employé. Que cela soit les moments en mer ou en bassin, par exemple, quand Dory se retrouve dans une pièce d'eau artificielle dans l'espace enfant d'un parc aquatique. Bref. Retour à la surface et je noie pas mes mots, c'est un chef-d’œuvre. Comme la célèbre chanson "What a Wonderful World" de Louis Armstrong, Dory ainsi que son monde est mirifique. Oui et à la fois j'ai trouvé tout ça rempli d'innocence. Cette aventure m'a énormément touché bien plus encore que celle de Nemo. Au ton plus adulte, d'ailleurs perte de la mémoire immédiate...
Si Andrew Stanton avait déclaré en 2003 à la sortie du "Monde de Nemo" que le film n'aurait jamais de suite, nous voilà désormais en 2016 et Stanton est bien le premier à reconnaître qu'il a eu tort. Car petit à petit, Dory, l'irrésistible poisson chirurgien bleu aux troubles de la mémoire s'est frayée un chemin dans l'esprit de Stanton pour devenir l'héroïne de son propre film. Commençant un an après les événements du "Monde de Nemo", "Le Monde de Dory" voit son héroïne décidée à retrouver ses parents dont elle commence à se souvenir petit à petit. Son aventure la mènera jusqu'à l'institut de recherche californien de biologie marine, dernier lieu où elle se souvient avoir vu ses parents. Accompagnée par Marin et Nemo dans sa quête, elle ne sait pas encore jusqu'où elle ira ni ce qui l'attend derrière les murs de cet institut... Récit initiatique comme Pixar sait les faire, "Le Monde de Dory" a cependant de sérieuses allures de déjà-vu. Prévisible dans l'évolution de son personnage, le film sait néanmoins ménager ses effets pour surprendre le spectateur, le tout au travers d'une histoire sans temps mort truffée d'émotion. En cela, les rebondissements sont aussi nombreux que les nouveaux personnages, particulièrement irrésistibles. On croisera ainsi un poulpe avec un tentacule en moins, maître du camouflage et véritablement agile ; deux lions de mer farouchement campés sur leur rocher sans la moindre intention de le quitter, un requin-baleine myope et un béluga privé de sonar. Ces seconds rôles ajoutent de la densité à un récit un peu balisé mais aussi rempli d'émotions, jolie histoire intelligente et touchante dans laquelle les coquillages prennent un sens tout à fait émouvant. Et puis au-delà du scénario, il y a la merveille de l'animation au service du récit. Depuis "Le Monde de Nemo", la technique a fait de sacrés progrès qui permettent de nous immerger dans l'océan avec plus de réalisme et un sens du détail, de la texture et du mouvement vraiment impressionnants. Merveille visuelle, récit touchant rempli de rythme et d'humour, "Le Monde de Dory" n'est certainement le meilleur film des studios Pixar et pour être honnête, on pourrait tout à fait vivre sans. Mais c'est un joli film bénéficiant d'une multitude de qualités, suffisamment pour le tirer en haut du panier. Maintenant que nos héros sont de retour, autant se laisser embarquer par le voyage et rester jusqu'à la scène post-générique, plus drôle et plus réussie que celles, anecdotiques, de Marvel.
Roub E.
C est un bon film d animation familial mais cela reste une déception au final. Si du point de vue de l animation et de l esthétique général c'est une nouvelle fois remarquable; le reste n est pas au niveau du monde de Nemo. Le gros soucis à mon avis vient du scénario franchement laborieux qui donne franchement l impression de naviguer à vue sans but précis. De plus comparé au premier qui débarquait avec une originalité jouissive, ici j ai peiné à trouver la même magie. Plus que Nemo Marin et Dory c'est ici les personnages secondaires qui sont intéressants comme le poulpe, les lions de mer ou les loutres. Après le voyage d Arlo, les suites de Cars et autres Avatar style Planes je le dis que le studio Pixar mise à part l exception Vise Versa est un peu en perte de créativité. Une créativité qui pourtant ne semble pas très loin quand on voit le magnifique court métrage diffusé avant le monde de Dory qui est une petite merveille.
C'est comme la suite du "Monde de Nemo" mais avec Dory en personnage principal. J'ai bien aimé le début mais la suite est classique lorsqu'on a vu le "Monde de Nemo". Rien de très original, le film renouvelle l'univers des poissons et renoue avec les personnages à succès de l'original. Il y a plus d'aventure que d'humour et j'avoue m'être ennuyé tant le film est conventionnel.
weihnachtsmann
Les états d'âme de Dory prennent vraiment trop de place et la quête devient obsessionnelle. J'ai l'impression de ne voir qu'une suite de petits événements entrecoupés de sempiternelles réflexions sur la mémoire, l'amitié et la famille. Reste le spectacle visuel tout simplement magique.
gimliamideselfes
Je n'ai pas vu le film dans de supers conditions, en VF (la VO n'est pas proposée, je trouve ça étrange qu'il n'y en ait jamais pour les Pixar alors que d'autres films d'animations sont proposés en VO...) et j'ai raté les premières minutes du film et pourtant ça va... j'ai pas détesté... C'est mieux que Arlo marchin chouette. C'est pas fou non plus... mais ça passe...
Disons que la structure reste vraiment trop classique pour surprendre réellement, que la musique est bien trop présente pour réussir à vraiment faire naître de l'émotion, mais que ça passe parce que les personnages sont assez sympathiques.
Comme pour Cars 2, on change le personnage principal, ici Némo et Marin font de la figuration et je dirai même que tous les passages avec eux sont assez ratés et un peu mous, parce qu'on sait déjà à quelle évolution du personnage de Marin on va arriver et que ça met une plombe à venir. Mais l'idée est bonne de laisser la place à un personnage secondaire du premier, ça permet de ne pas trop se répéter.
Alors je dois dire que je n'ai aucun souvenir du premier que je n'avais pas forcément aimé et que je ne garderai pas non plus de grands souvenirs de celui-ci non plus. Mais que c'était sympa à voir, pas trop con, bien qu'un peu creux. Disons qu'on peut regarder ça sans trop avoir honte, même si on n'a pas de gosses, mais c'est à des années lumières de Wall-E.
Ce qui fait le film c'est vraiment les personnages Dory, mais Hank ou je sais pas trop quoi également. La baleine est un peu lourde, pareil pour le cachalot (ou je sais plus quoi). Waouh, une baleine qui se cogne dans un mur... folie... trop drôle. En fait le truc c'est qu'ils n'en font rien, c'est juste pour lui créer un handicap, tout comme Némo ou Dory peuvent en avoir un. Mais au niveau du ressort comique c'est assez pauvre.
Le film arrive cependant à créer quelques moments de stress en rajoutant une péripétie supplémentaire alors qu'on pensait que ça allait se conclure. Mais c'est assez artificiel et vu qu'on a bien vu avec Toy Story 3 que Pixar n'allait pas oser la fin triste, voire même déchirante et bien on n'a pas de réelle inquiétude pour les personnages et on sait tous qu'à la fin tout le monde ira bien. Dommage.
Moi j'aime le tragique et il ne faut pas croire, mais un film pour enfants tragique ça permet aussi de vivre des expériences fortes et de se construire (je renvoie au tombeau des lucioles).
J'aurai aimé également ressentir plus le vide de l'océan, cette immensité terrifiante.
Bref, c'est pas déplaisant, mais convenu et oubliable.
Disons que la structure reste vraiment trop classique pour surprendre réellement, que la musique est bien trop présente pour réussir à vraiment faire naître de l'émotion, mais que ça passe parce que les personnages sont assez sympathiques.
Comme pour Cars 2, on change le personnage principal, ici Némo et Marin font de la figuration et je dirai même que tous les passages avec eux sont assez ratés et un peu mous, parce qu'on sait déjà à quelle évolution du personnage de Marin on va arriver et que ça met une plombe à venir. Mais l'idée est bonne de laisser la place à un personnage secondaire du premier, ça permet de ne pas trop se répéter.
Alors je dois dire que je n'ai aucun souvenir du premier que je n'avais pas forcément aimé et que je ne garderai pas non plus de grands souvenirs de celui-ci non plus. Mais que c'était sympa à voir, pas trop con, bien qu'un peu creux. Disons qu'on peut regarder ça sans trop avoir honte, même si on n'a pas de gosses, mais c'est à des années lumières de Wall-E.
Ce qui fait le film c'est vraiment les personnages Dory, mais Hank ou je sais pas trop quoi également. La baleine est un peu lourde, pareil pour le cachalot (ou je sais plus quoi). Waouh, une baleine qui se cogne dans un mur... folie... trop drôle. En fait le truc c'est qu'ils n'en font rien, c'est juste pour lui créer un handicap, tout comme Némo ou Dory peuvent en avoir un. Mais au niveau du ressort comique c'est assez pauvre.
Le film arrive cependant à créer quelques moments de stress en rajoutant une péripétie supplémentaire alors qu'on pensait que ça allait se conclure. Mais c'est assez artificiel et vu qu'on a bien vu avec Toy Story 3 que Pixar n'allait pas oser la fin triste, voire même déchirante et bien on n'a pas de réelle inquiétude pour les personnages et on sait tous qu'à la fin tout le monde ira bien. Dommage.
Moi j'aime le tragique et il ne faut pas croire, mais un film pour enfants tragique ça permet aussi de vivre des expériences fortes et de se construire (je renvoie au tombeau des lucioles).
J'aurai aimé également ressentir plus le vide de l'océan, cette immensité terrifiante.
Bref, c'est pas déplaisant, mais convenu et oubliable.
soniadidierkmurgia
Au regard du succès phénoménal recueilli par « Le monde de Nemo », on pouvait s’attendre à ce que les Studios Disney et Pixar mettent en chantier sa suite plus tôt. Il faut dire qu’entre temps les succès n’ont pas manqué. C’est donc treize ans plus tard que les personnages principaux du premier épisode reviennent pour de nouvelles aventures. Cette fois-ci, le petit poisson-clown Nemo et son père Marin laissent la vedette à Dory, le chirurgien-bleu du Pacifique qui avait tant amusé les spectateurs avec sa perte de la mémoire immédiate l’obligeant à agir par instinct au contraire du trop prévisible Marin. Le souvenir de ses parents lui étant revenu, Dory se met en tête de les retrouver au parc d’attraction de la Baie de Morro en Californie. La joyeuse équipe sera rejointe par Hank un poulpe grincheux. L’ensemble est toujours aussi immersif, amusant et souvent émouvant même si les personnages secondaires sont un peu moins attachants en raison d’une intrigue moins captivante. Cette nouvelle production Pixar reste toutefois de très bonne tenue, faisant du « Monde de Dory » une suite tout à fait honorable qui a par ailleurs su trouver son public.
Une suite qui utilise les mêmes ressorts que l'original en les tournant légèrement en dérision grâce au personnage décalé qu'est Dory. Le film a les mêmes qualités que "Némo" : une animation magnifique, du fun et de l'émotion. Très réussi.
Cinéphiles 44
Le Monde de Nemo reste avec Toy Story 3 le plus gros succès au box-office de Pixar. Dory, le poisson chirurgien bleu amnésique était finalement le personnage emblématique de l’épisode, écrasant presque les têtes d’écailles Nemo et Marin. On était donc prêt à parier qu’on la reverrait un jour et la voici treize ans plus tard dans son propre film. Malheureusement, la production n’a pas échappé au risque de faire de la redite. On aurait presque envie de pardonner, car de l’eau a coulé sous les ponts depuis. Mais le manque d’originalité fait penser que cette suite Pixar est là pour gonfler davantage la trésorerie. En treize ans, un nouveau public a fait son apparition et il n’est pas nécessaire de connaître le premier volet pour profiter de cette animation qui concentre tous les ingrédients que connaît Disney Pixar pour nous séduire. Ainsi le rire, la peur et même quelques larmes pourront se confondre en vous devant cette charmante odyssée. Le film propose également une morale sur le dépassement de soi, même si on l’avait déjà découvert auparavant. Le Monde de Dory vaut surtout pour sa mise en valeur du personnage phare de la franchise et sa trame nous tient en haleine de façon permanente. On reste néanmoins sur la réserve, tant l’équipe de production aurait pu mieux faire sur les plans scénaristiques et techniques.
D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
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bsalvert
autant le personnage prêtait à sourire dans Nemo, autant faire un film semblait voué à l'échec car trop long. ça ce confirme.
PLV : les prouesses de mouvement des personnages devant et en arrière plan
PLV : les prouesses de mouvement des personnages devant et en arrière plan
lhomme-grenouille
Bon, on va tout de suite se dire les choses afin qu’il n’y ait pas de malentendus entre nous au sujet de ma note peu flatteuse. Non, ce « Pixar » n’est pas un foirage total, ce n’est pas du laisser-aller, ce n’est pas un film qui se moque du monde… Au contraire – et je tiens à l’affirmer de suite – je pense que ce « Monde de Dory » respecte comme tous ses prédécesseurs le cahier des charges de ce qu’est devenu Pixar aujourd’hui. C’est beau, c’est assez drôle et plutôt inventif, quant au propos il est globalement malin et progressiste. Bref, si vous comptiez aller voir ce « Monde de Dory » avec vos petits bouts de chou afin qu’il ait du bon et de l’intelligent à se mettre sous la dent, je pense que vous pouvez y aller les yeux fermés… Mais bon… Après, on est aussi en droit d’aller voir un Pixar pour d’autres raisons. « Monstres et Cie. », « Wall-E » ou bien encore le dernier « Vice-versa » nous ont bien démontré qu’il n’était pas forcément nécessaire d’être un enfant pour aimer un Pixar. Moi, en tout cas, toutes les fois où j’ai mis 4 ou 5 étoiles à un Pixar, c’était parce que j’avais pris mon pied en tant que simple cinéphile ; en tant que simple trentenaire qui aime qu’on lui raconte de belles histoires… Or là, face à ce « Monde de Dory », je dois bien l’avouer, je me suis fait chier… Alors oui, c’est beau, assez riche, et surtout c’est une bonne initiative d’avoir posé un personnage handicapé comme personnage principal. Seulement voilà, moi, dans tout ça, je n’ai rien vu de plus qu’un cahier des charges à respecter. Et ce n’est malheureusement pas/plus une surprise pour moi étant donnée la nouvelle politique de Pixar maintenant que ce studio est passé sous le giron Disney. Si on aura encore le droit une fois sur deux à un projet original, l’autre fois, il faudra désormais s’attendre à ce genre de resucée de franchise dont le seul but sera de faire vendre des jouets et des peluches… Ainsi, « Le monde de Dory » n’est-il qu’une simple reprise du « Monde de Nemo » à laquelle on a rajouté les mécaniques habituelles des Disney/Pixar : des rencontres avec des bébêtes absurdes ; les traditionnels moments d’émotion ; un passage chanté (?) et de la mièvrerie en veux-tu en voilà… Alors, encore une fois, qu’on ne me fasse pas dire ce que je n’ai pas dit : c’est beau, c’est pas bête et globalement ça tient la route. Mais pour moi, ça, ce n’est pas suffisant. Trop de fois dans ce film je me suis dit que c’était lourd, que c’était chiant, que c’était de la repompée, que c’était standard. Personnellement, je n’ai ressenti aucune magie fonctionner sur moi, je n’ai ressenti aucun lâché prise dans la créativité, je n’ai ressenti aucune âme dans ce film. Alors du coup, oui, si j’avais à noter ce film selon un cahier des charges industriel peut-être qu’effectivement je lui mettrais une super-note. Seulement voilà, moi j’ai plutôt tendance à noter avec le cœur, et là, désolé, mais ce n’est pas ce poisson élevé en bassin qui me fera chavirer d’extase…
this is my movies
Suite pas vraiment utile du Monde de Nemo, ce film d'animation permet surtout à A. Stanton de se relever après l'échec légèrement injustifié de son très fun John Carter. Ceci mis à part, on est quand même face à une suite très pauvre, qui se contente de raconter une histoire pas très originale, qui permet toutefois de développer un personnage secondaire qui n'en demandait pas temps. Les péripéties sont parfois un peu trop abusées, les personnages ne sont pas tous intéressants, les trouvailles manquent un peu, le 3ème acte empile les raccourcis et se plombe tout seul en se mettant dans des impasses dont il ne peut se sortir proprement mais voilà, techniquement, c'est sublime, quelques gags sont plutôt fun, certains persos sont bons, tout le côté écolo est suffisamment piquant, acide et parfois subversif pour en faire un divertissement honnête à défaut d'être réellement emballant. A noter un doublage français qui racole un max et qui n'a rien trouver de mieux que de coller Claire Chazal en voix d'accueil de l'observatoire marin, rôle campé dans la VO par Sigourney Weaver. Bravo les gars !! D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
Ti Nou
Cette suite reprend la trame et les thèmes (quête initiatique, valeurs familiales...) de l’épisode précédent mais fait vivre son voyage à un personnage plus intéressant et amusant, ses pertes de mémoire compliquant largement sa tâche.
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