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Un visiteur
5,0
Publiée le 18 juin 2013
Sans nul doute l'un des meilleurs représentant du cinéma Français. Trente ans après, ce drame terrible, remue toujours autant. Fourmillant d'idées brillantes (notamment le changement de narrateur en voix off, qui permet d'alterner les points de vue, approfondir les personnages, et creuser un peu plus thématiquement le sujet) et magistralement interprété (Même si sa composition est très hystérique, Adjani est remarquable. Le reste du casting est au diapason notamment les seconds rôles.), les scènes mémorables sont multiples, et Becker parvient judicieusement à alterner le rire et les larmes, sans verser dans la caricature, ni la surenchère absurde. C'est juste, c'est intelligent, et d'une puissance très rarement égalée dans le cinéma hexagonal. De ces films qui glissent naturellement, sans faute de rythme ni de goûts et convoquent les spectateurs pour un vrai voyage. Certes on pourrait toujours y trouver à redire, aucun film n'est parfait, mais celui-ci vaut vraiment le coup. Un très grand film.
Une jeune femme, Eliane, que l'on appelle "elle" joue de sa beauté et de son mystère qu'elle entretient. Elle tisse sa toile lentement pour assouvir sa vengeance. Jean Becker nous livre un film noir magnifique adapté d'une oeuvre de Sébastien Japrisot avec une troupe d'acteurs formidables et une Isabelle Adjani plus que sensuelle. 4 césars en 1984. A réserver toutefois à un public adulte.
Il faut tout d'abord noter la remarquable adaptation du roman policier de Sébastien Japrisot. Pour ceux qui l'ont lu et l'ont aimé, on retrouve avec plaisir le même style alerte, simple et authentique et surtout la justesse de la psychologie des personnages. Jean Becker n'a donc pas beaucoup changé l'histoire du livre qui était déjà consistante. On retrouve donc la même montée dramatique même si la narration est plus rapide dans le film avec dès le début le dévoilement de l'origine du drame et des intentions de "Elle", l'héroïne interprétée par Isabelle Adjani. Il faut salut ici l'extraordinaire travail de cette comédienne dans ce film (elle a d'ailleurs reçu un César pour cela) et le réalisateur qui a su parfaitement la diriger.
La Lolita du village... Un très bon scénario, une excellente mise en scène et des acteurs au sommet de leur art : bien sur, il y a Isabelle Adjani dans un merveilleux rôle (talent et beauté), et Alain Souchon plein de tendresse et de subtilité, puis une histoire de vengeance , de folie. Galabru impérial, et une foultitude de seconds rôles impeccables. Un film à voir et à revoir. Le point fort : des dialogues incisifs qui font mouche!
Un chef-d’œuvre du cinéma français indéniable dont le thème principal est la vengeance. Un film bouleversant avec une actrice Isabelle Adjani Sublimée dans le rôle de cette jeune femme blessée et perturbée par son enfance. Elle a remporté le césar de la meilleure actrice ma foi bien mérité. Alain souchon était également remarquable, l'un de ses plus beaux rôles au cinéma. Des seconds rôles de qualité avec des actrices et acteurs performants. A noter également une belle photo avec des couleurs chaudes. Quelques longueurs inutiles. Ce film nous touche toujours autant .
Excellent drame psychollogique remaquablement bien interprété où l'on voit une Isabelle Adjani sombrait dans la folie à cause d'une histoire de vengeance qui va lui gâcher sa vie. Alain Souchon est aussi formidable dommage que le cinéma n'est pas été beaucoup plus appel à ses talents au cinéma.
Un très bon film qui repose avant tout sur les épaules (et les fesses) d'Isabelle Adjani, sublime et excellente dans son rôle. Le scénario est bien ficelé avec l'originalité de nous faire part de plusieurs points de vues. Alain Souchon, ressemblant étrangement à un de mes prof', s'avère être un très bon acteur. Le rythme est lent mais jamais ennuyeux, les dialogues sont excellents et la fin est excellente.
Disons le d'emblée, ce film a marqué (et marque encore) l'histoire du cinéma français...Admirablement construit (avec la succession des points de vue et des pensées des protagonistes, et des judicieux flash-backs) , le scénario évoque une mystérieuse histoire de vengeance...La psychologie des personnages est vraiment fouillée, de sorte que les dernières minutes du film (et le sort final d'Eliane et Pinpon) paraissent logiques, du coup, tant elles ont été bien amenées... Michel Galabru et Suzanne Flon jouent fort justes, comme d'habitude, et Alain Souchon est tout à fait remarquable et précis....Quant à Isabelle Adjani, elle irradie de son immense talent ce rôle particulièrement difficile, y apportant des nuances très fines et judicieuses !!! Un film vraiment profond, troublant et très réussi, bref un chef d'oeuvre !
L'été meurtrier est un film dont on ne sort pas indemne. A la fin on ressent de l'incompréhension et de la colère, tout comme le personnage joué par Souchon.
Le seul film ou Adjani est réellement une actrice. Film servi par un scénario superbe dans la lignée de "La maison assassinée", "Le vieux fusil", "Noces blanches". Bravo
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5,0
Publiée le 17 novembre 2024
Difficile de parler d'un film aussi parfait que "L'ètè meurtrier" (1983), vèritable chef d'oeuvre du cinèma français! Pour Jean Becker, Isabelle Adjani a acceptè son rôle le plus risquè! Mètamorphosèe, sensuelle et mystèrieuse, spoiler: "Elle" a pour unique mission celle de se venger! Entre Adjani et le garagiste rêveur campè par Alain Souchon (son meilleur rôle), ils se passent de merveilleuses choses à l'ècran! Sous une chaleur accablante, "L'ètè meurtrier" est un drame fascinant, passionnant, poignant, à la mise en scène efficace et si aboutie que l'on voudrait ne rien changer! spoiler: Une vengeance qui se voudrait impitoyable, mais qui se rèvèlera plus douloureuse que libèratrice! Les seconds rôles sont absolument parfaits, vraiment : François Cluzet en mordu du boyau , Manuel Gèlin dit « Boubou » , Suzanne Flon dite « la sono cassèe » , Michel Galabru, acteur puissant et dramatique quand il le veut, et surtout la courageuse Maria Machado, spoiler: formidable comèdienne alliant la justesse et la gravitè qu'on ne peut oublier dans la scène èprouvante du viol! . Et puis il y a la chanson, « Trois petites notes de musique » , interprètèe par Montand, dans un joli morceau de cinèma qui touche assez vite au coeur! spoiler: On pourrait ègalement citer la sèquence du bal bercèe par le tube de Joe Dassin, « L'ètè indien » , dans une version karaokè inoubliable! Oui vraiment c'est un film superbe, un classique contemporain qui illumine les annèes 80, un sommet dans la filmo d'Adjani qui reçut le second Cèsar de sa carrière où sa beautè transparaît à chaque scène de ce petit village de Provence! La rèussite est indèniable! On en sort bouleversè! 5* haut la main...
Eliane est une ravissante jeune femme à la beauté fatale qui aguiche tous les garçons du village. Elle finit par jeter son dévolu sur Florimond dit "Pin-Pon", jeune pompier volontaire ayant le coeur sur la main. Florimond est vite séduit par la jeune femme à la personnalité troublée mais ne se doute pas que cette dernière cache un lourd secret qui aura des conséquences tragiques. Jean Becker adapte un roman de l'écrivain Sébastien Japrisot (qui signe lui-même l'adaptation) et signe un thriller étrange sous forme de chronique champêtre qui captive de bout en bout avec un final mémorable. Isabelle Adjani, magnifique et rayonnante, enflamme la pellicule et est d'une beauté fatale à chaque image. Face à elle, Alain Souchon est très convaincant en jeune homme naïf cherchant à se faire aimer de la jeune fille mystérieuse et impétueuse. Ajourez à cela des seconds rôles très convaincants (Suzanne Flon, François Cluzet, Martin Lamotte, Roger Carel, Michel Galabru) aux personnages très bien écrits, une réalisation inspirée de Jean Becker, une atmosphère parfois opressante et un récit parfaitement mené, vous obtenez une petite merveille à ne pas manquer et un des meilleurs films de son réalisateur.
4 étoiles sans problème pour cet extraordinaire film de Jean Becker. Un histoire touchante, tragique contée avec maîtrise : c'est du grand art. Isabelle Adjani est époustouflante tant elle varie les registres avec toujours autant de justesse, Alain Souchon n'est pas un grand comédien mais Becker a su l'utiliser à son maximum, parmi les seconds rôles : Suzanne Flon et Michel Galabru sont très touchants. La manière dont l'intrigue est racontée, par flash-back en dévoilant peu à peu l'histoire m'a littéralement bluffé par son ingéniosité. L'histoire alterne entre moments durs et plus détendus à l'image de l'instabilité mentale du personnage d'Adjani. Un très grand film devenu culte, qui méritait bien toutes les récompenses qui lui ont été décernées !