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Xavière
15 abonnés
272 critiques
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4,0
Publiée le 19 avril 2021
Un véritable chef d'œuvre du cinéma français. Isabelle Adjani, Alain Souchon, François Cluzet interprètent leurs rôles à merveille ! L'intrigue est très complexe, il y avait des zones d'ombres. J'ai dû lire des analyses pour mieux comprendre mais malgré ce bémol, j'ai senti tout au long du visionnage que ce film était d'une qualité incroyable ! Je dois le revoir pour mieux comprendre mais en attendant je laisse un 4/5. Bravo aux scénaristes et aux acteurs.
Après avoir vu et revu de multiples fois ce film, je lui trouve toujours plus de charme. Si l’histoire est effectivement compliquée, une nouvelle diffusion et le livre de Japrisot permettent d’en apprécier la structure et les contours. Pour le reste, tout est magique : la lumière, la musique et les acteurs parfaitement mis en valeur. Au centre, évidemment Isabelle Adjani est complètement solaire, à la fois craquante et touchante. Après, c’est sûr que si on ne l’aime pas, pour des raisons qui m’échappent, il faut passer son chemin tellement elle illumine l’écran... Je peux revoir ce film tous les 2 ans et découvrir et redécouvrir des détails sublimes et je ne me gênerai pas.
Le candide et l'enfant terrible. Isabelle Adjani et Alain Souchon sont réunis au service d'une intrigue prenante de bout en bout, qui nous font oublier les deux heures et quart que dure L'Eté meurtrier. L'ambiance est délicieusement rétro (aujourd'hui), dans cette vieille France du Sud où l'on sort à la boîte du village pour rencontrer les jeunes filles et garçons que l'on connaît déjà ("c'est le fils du mécano, c'est le fils du barman, la fille qui habite telle maison..."), avec les rues gorgées de vieillards assis sur les bancs, canne à la main et commérages au bout des lèvres, des histoires de famille que personne n'oublie... Dans ce cadre bucolique qui nous enchante et nous fait soupirer de bonheur, se rencontrent pourtant un couple digne des plus tristes tragédies grecques : celle du mécano (Pin Pon) et de la fille "de père inconnu" (ou plutôt, tout le monde a son idée - horrible - sur l'identité du père) qui a un caractère d'enfant terrible. Cette dernière, en cherchant à faire la peau à celui qui a autrefois violé sa pauvre mère, entraînera le jeune naïf épris d'amour dans une descente aux Enfers qui nous fait mal au cœur, et dont on est divisé sur l'issue : on voudrait tellement savoir l'identité du père (une enquête bien menée avec une suite de rebondissements finaux impressionnants pour un si modeste film français), mais on voudrait aussi que la jeune fille s'arrête par égard pour Pin Pon... On est donc pendu au film, les yeux rivés sur ce qu'il adviendra, presque dépendant (accro) à l'intrigue et à ses retournements de situations très aboutis. L'Eté meurtrier fera donc partie des films que l'on ne peut voir qu'une fois pleinement, du fait de son fort suspens (qui ne prendra plus les fois suivantes), mais quel visionnage. On ne s'attendait pas à autant aimer ce film de passion et haine sur fond de vieille France, avec une Isabelle Adjani délicieuse à être aussi odieuse (on voudrait gifler son personnage tous les deux mots, un exploit) et si peu gênée de jouer nue (sans que cela ne soit gratuit, cela fait partie de la vulgarité de son personnage), avec un Alain Souchon qui n'est pas là pour gratter la mandoline et s'offre un rôle d'acteur solide (un jeune homme attachant et qui nous fait bien pitié dans sa sincérité candide), vraiment un bon film, à ne pas manquer. Le duo et le scénario valent amplement le détour, en Delahaye pétaradante.
J’ai vu l’été meurtrier à sa sortie dans les années 80 , et ce film m’avait bouleversée, et j’avais trouvé Isabelle Adjani dans son rôle de Elle , femme-enfant traumatisée , émouvante et plus que parfaite dans ce que je trouvais être une prouesse. Ne pas oublier de citer Alain Souchon , lui aussi très convaincant dans son rôle de mari amoureux . Un film presque parfait. Je viens de revoir ce film , et là encore je suis restée avec les mêmes ressentis 40 ans plus tard....
Une tornade sexuelle surgit sur les écrans des années 80 : Isabelle Adjani à voir ou à revoir rien que pour elle ! Non. Aussi pour Alain Souchon en beau jeune premier comédien. Et puis le scénario qui est une iismarche inexorable vers le drame final. Mais tenir les enfants éloignés car cette histoire n'a rien de moral et certaines scènes sont insupportables.
Après une pose de seize ans, le très moyen Jean Becker revient au long métrage avec « L’été meurtrier » une de ses rares réussites. Elle le doit en premier à un scénario habile, adaptation par Sébastien Japrisot de son roman (récompensé lors des Césars 1984) et quelques phrases bienvenues en voix off. Ensuite, le casting remarquable, allant du meilleur rôle de souchon allié à une collection de rôles féminins surprenants, Suzanne Flon en tête. Le film le doit aussi à la plastique exhibée de la très belle Isabelle Adjani. Mais pas que,... Peu à l’aise dans les scènes comiques, elle est bien meilleure dans l’expression de la névrose obsessionnelle et dans le drame, jusqu’à offrir un duo déchirant avec Michel Galabru, qui interprète son père adoptif, « Mais c’est toi mon père… ». A ces qualités s’ajoute une belle photographie d’Étienne Becker (le frère du réalisateur). Mais au débit un rythme parfois hésitant, et une fin dont certaines scènes manquent de punch, le tout habillé d’une musique de Georges Delerue parfois envahissante. Bien, mais aurait pu mieux faire.
Un scénario robuste, une mise en scène maîtrisée et un sacré numéro d’actrice d'Isabelle Adjani dans un de ses meilleurs rôles. Avec Suzanne Flon, François Cluzet…
Un film torride mais si l'on avait plaisir à voir Souchon dans un film face à Adjani c'est pour une histoire tortueuse et compliquée à souhait. Et Souchon ne montre pas de grande qualités d'acteur tandis que le rôle d'Adjani est davantage celui d'une folle. Aussi passé l'effet de surprise ce film est juste névrotique sans beaucoup plus d'intérêt ni d'histoire utile.
Vu plus jeune, j'avais beaucoup apprécié les acteurs et la complexité des personnages m'avait beaucoup plu. Un plaisir de revoir le même film en version HD. Bon drame amoureux suffisamment bien interprété par Alain Souchon, Françoit Cluzet et Isabelle Adjani. Quelques fautes de ci de là mais dans l'ensemble, j'ai passé un bon moment avec du mal à décrocher de l'écran en dehors de la scène clef du film. Le final demeure brutal et le film mériterait limite un peu plus sur son final.
Même si Adjani en fait un peu trop et que Souchon semble complètement perdu dans cette intrigue le film reste captivant. La vengeance est un plat qui se mange froid et peu occasionner quelques désagréments...
16 ans après sa précédente réalisation, Jean Becker fait un retour remarqué en 1983 avec cette fidèle adaptation du roman éponyme qui a co-rédigé avec son auteur, Sébastien Japrisot. Cette sombre histoire au mécanisme parfaitement huilé doit son excellence à l’ensemble de sa distribution. A la fois terriblement belle, fragile et dangereuse, Isabelle Adjani embrase l’écran comme jamais en tissant sa toile vengeresse sur ce village provençal. Tendre et rêveur, Alain Souchon y est tout bonnement formidable, tout comme le sont également Susanne Flon, Francois Cluzet ou encore le bouleversant Michel Galabru. Et même si son intensité aurait sensiblement été accrue avec un montage un peu plus serré, il n’est pas surfait de considérer « L’Eté Meurtrier » comme l’un des très grands films du cinéma français.
Film vraiment trop long, qui n'est intéressant que pour la plastique d'Isabelle Adjani (et encore etais-ce vraiment indispensable a l'histoire ? je ne le pense pas et l'on aurait gagné du temps). Je préfère de loin Tendre Voyou (ou l'ont rit avec Bebel) ou Les Enfants du marais. À voir une fois, c'est tous...
Jamais Isabelle Adjani n'a interprété un personnage aussi complexe. Jean Becker à l'art de nous faire croire en une fille légère mais qui s'avère être au fil du scénario extrêmement intelligente, intrigante, truffée de pathos. Alain Souchon est remarquable également et on ne peut qu'adhérer à son malheur. Un drame poignant.
Drame difficile sur le plan émotif, mais magnifiquement interprété par la sulfureuse Isabelle Adjani ici à la fleur de l'âge, et Alain Souchon en amant qui souffre. Les provocations ou l'instabilité de cette dernière trouvent leur cause dans un traumatisme ancré et profond. On est aussi intrigué par ce qui motive les différents personnages .On les entend s'exprimer tour à tour dans une sorte de voix intérieure, de sorte à ce qu'on comprenne que la vérité est toujours plurielle, et que les processus psychologiques de chacun peuvent amener à des actes tragiques. En bref, un film dur mais qui montre avec brio l'incompréhension entre les êtres, et à quoi une vie peut si peu tenir.