AlloCiné
Mon compte
Note moyenne
4,1
1608 notes
En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur Sur Le Chemin De L'école ?
5
64 critiques
4
113 critiques
3
69 critiques
2
27 critiques
1
12 critiques
0
6 critiques
Trier par :
Filtrer par :
Toutes les notes
Une belle leçon de vie !
Malgré parfois un aspect plus film que documentaire, Sur le chemin de l'école est une très belle histoire qui peut donner à réfléchir alors que nous avons tendance à nous plaindre pour pas grand-chose.
Au final, ces enfants attachants nous donnent une belle leçon de vie.
Pour en savoir plus, lisez notre critique complète NoPopCorn !
Malgré parfois un aspect plus film que documentaire, Sur le chemin de l'école est une très belle histoire qui peut donner à réfléchir alors que nous avons tendance à nous plaindre pour pas grand-chose.
Au final, ces enfants attachants nous donnent une belle leçon de vie.
Pour en savoir plus, lisez notre critique complète NoPopCorn !
Film touchant qui montre aux enfants à quelle point ils ont de la chance d'aller à l'école un documentaire magnifique ! Malheureusement film beaucoup trop prévisible et mauvais cadrage pour le film dommage cela gâche l'immersion.
A montrer dans toutes les écoles ! Un vrai régal ces enfants qui ont soif d'apprendre, et quelle tendresse.
Le premier vit dans un village de brousse au Kenya ; la seconde dans le Haut-Atlas Marocain ; le troisième est fils d’éleveur dans les steppes du sud de l’Argentine ; et le quatrième, un Indien infirme du golfe du Bengale. Soit quatre gamins du bout du monde, âgés de 11 à 13 ans et prêts à d’incroyables efforts pour aller à l’école. Pascal Plisson a choisi de les suivre justement par ce que leur école est très loin : 15 ou 20 km, ou le chemin très long : trois à quatre heures par jour !
Jackson et sa sœur traversent quasiment au pas de course la savane en évitant ses pièges et ses éléphants. Zahira fait 22km de sentiers de montagne caillouteux et 4 heures de marche pour rejoindre chaque semaine son pensionnat. Même à cheval, la descente du plateau est piégeuse pour Carlos et soeur. Et si Samuel n’a « que » 4km à faire, c’est en fauteuil roulant, poussé par ses frères qu’il doit traverser des gués et se sortir des ornières de sable !
Quatre parcours de jeunes combattants sur les chemins de la connaissance. Bien sûr, celle-ci est synonyme d’une vie meilleure pour eux et, peut-être pour leur famille. Bien sûr cette quête du savoir nourrit leurs rêves et leur donne le courage. Mais la leçon d’humilité et de ténacité impressionne. Et la dimension esthétique de ce documentaire n’empêche pas l’émotion.
Jackson et sa sœur traversent quasiment au pas de course la savane en évitant ses pièges et ses éléphants. Zahira fait 22km de sentiers de montagne caillouteux et 4 heures de marche pour rejoindre chaque semaine son pensionnat. Même à cheval, la descente du plateau est piégeuse pour Carlos et soeur. Et si Samuel n’a « que » 4km à faire, c’est en fauteuil roulant, poussé par ses frères qu’il doit traverser des gués et se sortir des ornières de sable !
Quatre parcours de jeunes combattants sur les chemins de la connaissance. Bien sûr, celle-ci est synonyme d’une vie meilleure pour eux et, peut-être pour leur famille. Bien sûr cette quête du savoir nourrit leurs rêves et leur donne le courage. Mais la leçon d’humilité et de ténacité impressionne. Et la dimension esthétique de ce documentaire n’empêche pas l’émotion.
A la fois beau, émouvant, simple et très humain; ce film couvrira de honte un grand nombre de râleurs compulsifs. Sans faire de prosélytisme, voir ces enfants se coltiner 11km pour aller à l'école "le sourire aux lèvres", devrait mettre la puce à l'oreille de bon nombres de gens de pouvoir ayant les ressources pour que nos enfants ne deviennent pas des adultes pleurnichards. ;-)
Ce sont les vacances, il faut occuper les petits, pourquoi ne pas les emmener au cinéma voir un film qui parle d'enfants ?
Ces enfants vivent aux quatre coins du globe mais partagent la même soif d’apprendre. Ils ont compris que seule l’instruction leur permettra d’améliorer leur vie, et c’est pour cela que chaque jour, dans des paysages incroyables, ils se lancent dans un périple à haut risque qui les conduira vers le savoir....
L'histoire se présente sous forme d'un documentaire. Dès les premières images saisissantes, nous plongeons dans la dure réalité de ces écoliers dans les quatre coins du monde en les suivant sur le chemin de l'école. Nous passons sans transition d'un pays à l'autre parce que leurs histoires se ressemblent malgré les différences de culture. L’école est pour eux synonyme d’ascension sociale, pour cela ils sont prêts à cette épreuve physique que représente le trajet jusqu'à leur école puisqu'il s'agit bien de cela. Malgré tout ils savent rester enfants et leur sourire reste présent tout le long du film. Ils sont tellement touchants et nous donnent une belle leçon de courage, d'humilité et de d'humanité !
Nous n'avons pas envie de raconter plus, les images parlent d'elles même ; d'ailleurs, on pourra même se passer de musique.
Quelques petites critiques tout de même : c'est "pédagogiquement correcte", oui à la fin du film nous aurons compris l'importance de l'instruction et de l'école, à force de nous le répéter ! Nous l'avons vu en français, parce que la VO sous-titrée parait parfois difficile pour un enfant de moins de 10 ans. Mais voilà, les phrases traduites ne correspondent pas à un langage d'enfant, trop littéraires, trop adultes, trop récitées et nous avons du mal à y croire. Et en dépit de la misère, il y a un côté conte de fée parce que tout le monde est bon et gentil.
Malgré ces quelques réticences que nous les adultes pouvons ressentir, nous conseillons vivement aux parents et aux grands-parents d'emmener leurs enfants et aux préados d'y aller. Le film montre une autre vie loin du confort que nos enfants connaissent, avec une discipline dont nos enfants n'ont plus l'habitude. Il permet de voyager dans des paysages à couper le souffle et de découvrir d'autres traditions et moeurs, un dépaysement total. Il change tellement des films, dessins animés ou jeux vidéo qu'ils ingurgitent à longueur de journée !
Pourquoi ne pas le montrer dans les écoles ?
Ces enfants vivent aux quatre coins du globe mais partagent la même soif d’apprendre. Ils ont compris que seule l’instruction leur permettra d’améliorer leur vie, et c’est pour cela que chaque jour, dans des paysages incroyables, ils se lancent dans un périple à haut risque qui les conduira vers le savoir....
L'histoire se présente sous forme d'un documentaire. Dès les premières images saisissantes, nous plongeons dans la dure réalité de ces écoliers dans les quatre coins du monde en les suivant sur le chemin de l'école. Nous passons sans transition d'un pays à l'autre parce que leurs histoires se ressemblent malgré les différences de culture. L’école est pour eux synonyme d’ascension sociale, pour cela ils sont prêts à cette épreuve physique que représente le trajet jusqu'à leur école puisqu'il s'agit bien de cela. Malgré tout ils savent rester enfants et leur sourire reste présent tout le long du film. Ils sont tellement touchants et nous donnent une belle leçon de courage, d'humilité et de d'humanité !
Nous n'avons pas envie de raconter plus, les images parlent d'elles même ; d'ailleurs, on pourra même se passer de musique.
Quelques petites critiques tout de même : c'est "pédagogiquement correcte", oui à la fin du film nous aurons compris l'importance de l'instruction et de l'école, à force de nous le répéter ! Nous l'avons vu en français, parce que la VO sous-titrée parait parfois difficile pour un enfant de moins de 10 ans. Mais voilà, les phrases traduites ne correspondent pas à un langage d'enfant, trop littéraires, trop adultes, trop récitées et nous avons du mal à y croire. Et en dépit de la misère, il y a un côté conte de fée parce que tout le monde est bon et gentil.
Malgré ces quelques réticences que nous les adultes pouvons ressentir, nous conseillons vivement aux parents et aux grands-parents d'emmener leurs enfants et aux préados d'y aller. Le film montre une autre vie loin du confort que nos enfants connaissent, avec une discipline dont nos enfants n'ont plus l'habitude. Il permet de voyager dans des paysages à couper le souffle et de découvrir d'autres traditions et moeurs, un dépaysement total. Il change tellement des films, dessins animés ou jeux vidéo qu'ils ingurgitent à longueur de journée !
Pourquoi ne pas le montrer dans les écoles ?
Quand nous sommes ravis de rater l'école à cause de chute de neige trop importante, des milliers d'enfants se battraient pour avoir la chance que nous avons : celle d'avoir l'accès au savoir aussi facilement. Le scénariste de Safari est allé aux quatre coins du monde (Argentine, Kenya, Maroc, Inde) pour nous montrer ce qu'est le désir d'apprendre et le véritable courage. Celui d'arpenter des dizaines de kilomètres chaque jour et quel que soit le temps. Pour avoir un avenir meilleur, c'est Sur le chemin de l'école que ça commence...
Nous avons droit à un très beau sujet qui n'est malheureusement destiné qu'à un jeune public. La faute à une mise en scène trop scolaire et des dialogues qui sonnent parfois faux dans la bouche de ces enfants. Cette volonté de mettre des obstacles (camion, éléphant, roue crevée) sur la route de ces derniers sent parfois trop l'artifice pour qu'on puisse pleinement y croire. Mais quel intérêt ? Celui, tout simple, de captiver un (jeune) auditoire qui peut parfois avoir du mal à se concentrer, en dynamisant un récit qui devrait par essence être assez plat.
Le but de ce documentaire est plus que louable puisqu'il incite les plus jeunes à comprendre que l'école est primordiale, chose importante dans une période où la foi en l'éducation nationale baisse un petit plus chaque jour. Alors si nous n'avons rien à redire sur le fond, on peut reprocher la forme que Plisson a voulu donner à son film. On ne sent malheureusement pas assez le réel dans Sur le chemin de l'école car tout semble prévu. Le réalisateur opère trop de gros plans sur ses sujets alors qu'il fallait laisser plus de place aux paysages et à l'espace dans lequel ces enfants progressent chaque jour.
On ressent finalement trop de mise en scène et pas assez de vrai dans ce documentaire qui avait tout pour s'approcher du réel au plus près. On peut donc voir ce film sous deux approches, l'une plus négative que l'autre. Mais nous retiendrons la beauté du geste, et le fabuleux courage dont ces enfants oubliés du monde font preuve au quotidien.
Nous avons droit à un très beau sujet qui n'est malheureusement destiné qu'à un jeune public. La faute à une mise en scène trop scolaire et des dialogues qui sonnent parfois faux dans la bouche de ces enfants. Cette volonté de mettre des obstacles (camion, éléphant, roue crevée) sur la route de ces derniers sent parfois trop l'artifice pour qu'on puisse pleinement y croire. Mais quel intérêt ? Celui, tout simple, de captiver un (jeune) auditoire qui peut parfois avoir du mal à se concentrer, en dynamisant un récit qui devrait par essence être assez plat.
Le but de ce documentaire est plus que louable puisqu'il incite les plus jeunes à comprendre que l'école est primordiale, chose importante dans une période où la foi en l'éducation nationale baisse un petit plus chaque jour. Alors si nous n'avons rien à redire sur le fond, on peut reprocher la forme que Plisson a voulu donner à son film. On ne sent malheureusement pas assez le réel dans Sur le chemin de l'école car tout semble prévu. Le réalisateur opère trop de gros plans sur ses sujets alors qu'il fallait laisser plus de place aux paysages et à l'espace dans lequel ces enfants progressent chaque jour.
On ressent finalement trop de mise en scène et pas assez de vrai dans ce documentaire qui avait tout pour s'approcher du réel au plus près. On peut donc voir ce film sous deux approches, l'une plus négative que l'autre. Mais nous retiendrons la beauté du geste, et le fabuleux courage dont ces enfants oubliés du monde font preuve au quotidien.
Mondocine
La preuve qu'avoir un sujet fort ne fait pas tout dans l'optique d'un documentaire passionnant.
Postif : Un quatuor de récits exceptionnels empreints de courage, de ténacité et de magnificence, remettant bien des choses en perspective quant à nos vies confortables dans nos sociétés évoluées. C’est quand quelque-chose vous manque que l’on se rend compte de son importance. L’accès à l’éducation est si évident pour nous qu’il est perçu comme un fardeau là où à l’autre bout du monde, les difficultés pour gagner le chemin de la connaissance sont tellement parsemées de contraintes qu’il est vécu comme un privilège plein d’espoir. Un beau pamphlet nous rappelant notre chance.
Négatif : L’exemple incarné du documentaire au sujet trop beau, poussant de fait son auteur vers une forme de facilité paresseuse. Plisson se repose entièrement sur le sublime évident de ses histoires et ne cherche jamais à leur conférer hauteur et épaisseur, préférant rabâcher son message avec une lourdeur moralisatrice rapidement agaçante et avec beaucoup trop de naïveté. La preuve que le documentaire est un art et que la simplicité humble doit en être la règle première.
Postif : Un quatuor de récits exceptionnels empreints de courage, de ténacité et de magnificence, remettant bien des choses en perspective quant à nos vies confortables dans nos sociétés évoluées. C’est quand quelque-chose vous manque que l’on se rend compte de son importance. L’accès à l’éducation est si évident pour nous qu’il est perçu comme un fardeau là où à l’autre bout du monde, les difficultés pour gagner le chemin de la connaissance sont tellement parsemées de contraintes qu’il est vécu comme un privilège plein d’espoir. Un beau pamphlet nous rappelant notre chance.
Négatif : L’exemple incarné du documentaire au sujet trop beau, poussant de fait son auteur vers une forme de facilité paresseuse. Plisson se repose entièrement sur le sublime évident de ses histoires et ne cherche jamais à leur conférer hauteur et épaisseur, préférant rabâcher son message avec une lourdeur moralisatrice rapidement agaçante et avec beaucoup trop de naïveté. La preuve que le documentaire est un art et que la simplicité humble doit en être la règle première.
Un documentaire émouvant sur les parcours du combattant que ces enfants doivent mener pour aller à l'école teinté d'une touche d'angoisse et de suspense : un message simple (mais presque d'utilité publique !) puisque le réalisateur a choisi de se concentrer sur la difficulté du trajet sans creuser les motivations des uns des autres plus que ça ... Les paysages sont magnifiques et la bonne humeur presque omniprésente malgré les embûches ... Tous sont très touchants, avec une mention spéciale pour Samuel dont le handicap n'altère jamais le sourire, et à son entourage.
Par contre, j'ai détesté le doublage français qui a juste eu le mérite de me rappeler pourquoi je vais toujours voir les films en VO quand je n'y amène pas mes enfants ...
Par contre, j'ai détesté le doublage français qui a juste eu le mérite de me rappeler pourquoi je vais toujours voir les films en VO quand je n'y amène pas mes enfants ...
Un joli documentaire humaniste l éducation nationale devrait l intégrer dans le programme scolaire cette année et envoyer tous les enfants de France voir ce film car même si c'est juste 1h15 au ciné quelle leçon ! Et quelle émotion allez le voir et emmener les enfants
Joli exemple de force et de courage. J'ai été extrêmement touchée par ces portraits déterminés d'enfants qui veulent plus que tout accéder au savoir, et par là même, à une autre vie. Car ce que démontre bien le film, c'est que l'école est la source d'une ouverture sur le monde et donc, leur espoir d'une autre vie. Sur cette base "simple" (filmer des enfants sur le chemin de l'école...mais quel chemin!!!), le réal en fait une allégorie sur la vie et l'espoir, le savoir et la force de la jeunesse de croire en son destin. J'ai été surprise que le film, sur cette idée de départ, arrive à captiver malgré tout.
Ces enfants sont tout simplement époustouflants, mention aux 2 frères poussant chaque matin leur grand frère handicapé (Samuel) vers l'école, affrontant sable, eau et pneu dégonflé, dans la bonne humeur, l'abnégation et l'amour pour les uns et les autres. J'ai pris une claque avec eux!! Ils s'aiment et rient à la vie tout simplement.
J'ai été également particulièrement touchée d'entendre les encouragements et paroles si sages et pleines d'amour de la part des parents pour ces enfants partant affronter des dangers sur des routes longues. Ils osent les "lâcher" pour leur donner une chance (qu'ils n'ont pas eu). Quel sacrifice aussi de leur part. Et s'ils ne rentraient pas un jour ces enfants? C'est une leçon pour nous, occidentaux, qui ne les lâchons pas avant le hall de l'école!! Il est intéressant de découvrir d'autres codes culturels, d'autres choix, d'autres vies que nous ne pouvons pas juger mais, au contraire accepter et encourager.
De plus, les dernières scènes à l'intérieur des écoles sont fortes : les voir aussi passionnés face à leurs professeurs qui les remercient d'avoir tout braver pour être là.
Après, j'ai été parfois gênée par la forme (car le fond reste sincère) : trop de musique mielleuse parfois, le fait de devoir doubler en français ces enfants (pour la compréhension des enfants spectateurs, merci pour eux) fait perdre un certain naturel et véracité à l'histoire (cela faisait "acteur" parfois, ils perdaient de leur spontanéité).
Reste un joli film que mes enfants (4 et 8 ans) ont suivi sans difficultés, les yeux écarquillés parfois.
J'espère que ces enfants auront ce qu'ils souhaitent et ce qu'ils méritent. Je recommande pour se sentir moins con et plus ouvert!
Ces enfants sont tout simplement époustouflants, mention aux 2 frères poussant chaque matin leur grand frère handicapé (Samuel) vers l'école, affrontant sable, eau et pneu dégonflé, dans la bonne humeur, l'abnégation et l'amour pour les uns et les autres. J'ai pris une claque avec eux!! Ils s'aiment et rient à la vie tout simplement.
J'ai été également particulièrement touchée d'entendre les encouragements et paroles si sages et pleines d'amour de la part des parents pour ces enfants partant affronter des dangers sur des routes longues. Ils osent les "lâcher" pour leur donner une chance (qu'ils n'ont pas eu). Quel sacrifice aussi de leur part. Et s'ils ne rentraient pas un jour ces enfants? C'est une leçon pour nous, occidentaux, qui ne les lâchons pas avant le hall de l'école!! Il est intéressant de découvrir d'autres codes culturels, d'autres choix, d'autres vies que nous ne pouvons pas juger mais, au contraire accepter et encourager.
De plus, les dernières scènes à l'intérieur des écoles sont fortes : les voir aussi passionnés face à leurs professeurs qui les remercient d'avoir tout braver pour être là.
Après, j'ai été parfois gênée par la forme (car le fond reste sincère) : trop de musique mielleuse parfois, le fait de devoir doubler en français ces enfants (pour la compréhension des enfants spectateurs, merci pour eux) fait perdre un certain naturel et véracité à l'histoire (cela faisait "acteur" parfois, ils perdaient de leur spontanéité).
Reste un joli film que mes enfants (4 et 8 ans) ont suivi sans difficultés, les yeux écarquillés parfois.
J'espère que ces enfants auront ce qu'ils souhaitent et ce qu'ils méritent. Je recommande pour se sentir moins con et plus ouvert!
Un très joli film avec des paysages qui laissent rêveur. J'étais un peu sceptique quant à la réalisation faite par Pascal Plisson car on va dire que "Safari" c'est pas mon film préféré ;). Bref, j'avais bien apprécié "Bébé" de Chabat et j'avais envie de voir un documentaire du même type. En effet j'avais envie de voir un DOCUMENTAIRE mais là je ne sais pas si on peut encore qualifié cette oeuvre de "documentaire". La mise en scène est omniprésente. plusieurs scènes tournent carrément au ridicule. Pour allez plus loin, j'ai moyennement apprécié les coupures inégales entre chaque enfant, j'aurais aimé une avancée plus symétrique de l'intrigue. Au final c'est un film qui mérite tout de même d'être vu pour sa beauté et pour son fond malgré le fait que ce dernier ne soit pas bien exploité.
Si tout le monde allait voir ce film cela permettrait de relativiser sur nos "petits soucis", de moins se prendre la tête et de faire preuve de beaucoup plus de tolérance et d'humilité.... Un documentaire très joli qu'il faut aller voir!
Un grand bol d'air
Sinistrose, blues et buzz déprimant, vous commenciez a douter de la nature humaine ?
Allez voir "Sur le chemin de l'école" film de Pascal Plisson. C'est au Kenya que le réalisateur, arrivé en Afrique pour des repérages, rencontre un groupe d'enfants qui font chaque jour plusieurs kilomètres à pied pour se rendre à l'école. Et…ils ont une pêche d'enfer. Immédiatement lui vient l'idée d'en faire un film : suivre ces enfants des quatre coins du monde, "Sur le chemin de l'école". Et quel chemin !
Pour Jackson, le Kenyan, 11 ans, c'est 15 km chaque jour, avec sa petite sœur, au cœur de la savane. Pour Zahira, 12 ans, habitant la montagne de l'atlas marocain, c'est 22 km chaque début de semaine pour se rendre à l'internat. Pour Carlos, ce sont 18 km qui sont parcouru à cheval avec sa petite sœur tous les jours à l'autre bout du monde, en Patagonie. Mais le plus impressionnant, sans hésitation, c'est Samuel, handicapé en fauteuil roulant, habitant le golfe du Bengale, qui fait chaque jour 4 km aidé de ses deux frères.
Le film s'ouvre sur des mains qui creusent le sable pour y chercher de l'eau, c'est Jackson, qui la veille de la rentrée, à plusieurs kilomètres de la case familiale gratte le sol pour récupérer l'eau nécessaire au lavage de son uniforme scolaire.
Avec la première image le réalisateur nous place au cœur du paradoxe : des enfants, en 2013, font des kilomètres pour aller à l'école et... y porter un uniforme !
Ici, ce qui frappe le spectateur c'est la joie, l'énergie sereine de ces enfants. Ce qu'il font, ls le font parce que "c'est comme ça". Ils n'ont pas le choix et pourtant, inconsciemment, ils ont fait ce choix là. C'est un bel exemple de liberté intérieure.
Coup de cœur pour les trois petits Bengalis pleins d'énergie, qui se battent avec un vieux fauteuil roulant sur des chemins ensablés. En guise d'épilogue le réalisateur a demandé aux enfants "ce qu'ils voulaient faire plus tard". La encore c'est le jeune handicapé qui remet à sa place notre hédonisme individualiste : " à la naissance on n'a rien ; quand on meurt on n'emporte rien. Ce qui compte ce sont les autres. Je veux être docteur pour m'occuper d'enfants comme moi". Une grande leçon de vie qui nous rend plus clément sur la forme. En effet, les séquences ont visiblement été re-constituées pour le film. Mais elles conservent ne abominé intégralement leur vérité : la joie des enfants est authentique. La pris de vue est simple, sans des effets qui s'avèreraient inutiles devant la beauté des paysages.
Alors, en route pour ce voyage "humanitaire".
Sinistrose, blues et buzz déprimant, vous commenciez a douter de la nature humaine ?
Allez voir "Sur le chemin de l'école" film de Pascal Plisson. C'est au Kenya que le réalisateur, arrivé en Afrique pour des repérages, rencontre un groupe d'enfants qui font chaque jour plusieurs kilomètres à pied pour se rendre à l'école. Et…ils ont une pêche d'enfer. Immédiatement lui vient l'idée d'en faire un film : suivre ces enfants des quatre coins du monde, "Sur le chemin de l'école". Et quel chemin !
Pour Jackson, le Kenyan, 11 ans, c'est 15 km chaque jour, avec sa petite sœur, au cœur de la savane. Pour Zahira, 12 ans, habitant la montagne de l'atlas marocain, c'est 22 km chaque début de semaine pour se rendre à l'internat. Pour Carlos, ce sont 18 km qui sont parcouru à cheval avec sa petite sœur tous les jours à l'autre bout du monde, en Patagonie. Mais le plus impressionnant, sans hésitation, c'est Samuel, handicapé en fauteuil roulant, habitant le golfe du Bengale, qui fait chaque jour 4 km aidé de ses deux frères.
Le film s'ouvre sur des mains qui creusent le sable pour y chercher de l'eau, c'est Jackson, qui la veille de la rentrée, à plusieurs kilomètres de la case familiale gratte le sol pour récupérer l'eau nécessaire au lavage de son uniforme scolaire.
Avec la première image le réalisateur nous place au cœur du paradoxe : des enfants, en 2013, font des kilomètres pour aller à l'école et... y porter un uniforme !
Ici, ce qui frappe le spectateur c'est la joie, l'énergie sereine de ces enfants. Ce qu'il font, ls le font parce que "c'est comme ça". Ils n'ont pas le choix et pourtant, inconsciemment, ils ont fait ce choix là. C'est un bel exemple de liberté intérieure.
Coup de cœur pour les trois petits Bengalis pleins d'énergie, qui se battent avec un vieux fauteuil roulant sur des chemins ensablés. En guise d'épilogue le réalisateur a demandé aux enfants "ce qu'ils voulaient faire plus tard". La encore c'est le jeune handicapé qui remet à sa place notre hédonisme individualiste : " à la naissance on n'a rien ; quand on meurt on n'emporte rien. Ce qui compte ce sont les autres. Je veux être docteur pour m'occuper d'enfants comme moi". Une grande leçon de vie qui nous rend plus clément sur la forme. En effet, les séquences ont visiblement été re-constituées pour le film. Mais elles conservent ne abominé intégralement leur vérité : la joie des enfants est authentique. La pris de vue est simple, sans des effets qui s'avèreraient inutiles devant la beauté des paysages.
Alors, en route pour ce voyage "humanitaire".
Un documentaire qui brille par sa générosité et par le courage de ces enfants. Pour saisir la chance d'avoir une chance, et prendre du recul sur le monde moderne.
- Meilleurs films
- Meilleurs films selon la presse