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Seemleo
67 abonnés
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3,5
Publiée le 17 décembre 2012
Une oeuvre touchante, traversée par l'esprit rafraichissant du plat pays. Par petites touches tragi-comiques, le réalisateur souligne les liens possibles entre gardien et détenus, la souffrance affective des proches et la grâce imprévisible des prisonniers.. Chaque rôle est pittoresque et abouti et les acteurs parfaitement choisis. Un vrai bonheur de cinéma.
Film original, d'une beauté étonnante, à savoir rendre beau une prison grâce à la danse, le tango en l’occurrence. François Damiens est très touchant, Anne Paulicevich est très troublante, et les acteurs secondaires sont tous au diapason, une belle surprise, même si la fin paraît très peu crédible.
Abracadabrantesque dont le seul intérêt est de prendre le prétexte du tango argentin. Pour une fois pas trop mal exploité. Film d'une lenteur pesante, avec des scènes d'actions bien réalisées.
"Tango libre" est un film au premier abord déroutant mais qui fini par séduire. La mise en scène est originale mais parfois un peu trop démonstrative, on sent qu'on est un peu dans la performance. Mais globalement, c'est sobre, sans prétention. Quoique j'aurais aimé plus de passion. Sinon, la sensibilité de François Damiens, la rudesse bienveillante de Sergi Lopez, le charme espiègle d'Alice Paulicevich y sont pour beaucoup dans la réussite de l'ouvrage.
Bon petit film belge, joli et foutraque à la fois, avec un fil rouge original (les leçons de tango). Le casting est très bien aussi, il manque juste du rythme et on regrette des choses un peu grotesques dans le scénario. De même que des dialogues souvent dilués dans le silence. Un peu agaçant.
Un Drame familial parfaitement mis en scène par Frédéric Fonteyne. Le réalisateur Belge nous offre une belle partition, jouée par les excellents comédiens que sont Sergi López et François Damiens. Le scénario et les dialogues d'Anne Paulicevich (qui joue également le premier rôle féminin), nous proposent une histoire trouble et dramatique nous réservant bien des surprises. Outre une bonne BO (Tango oblige), le film nous offres de multiples séquences cocasses avec le tango dansé dans le hall de la prison, et des scènes psychologiquement fortes comme celle de Sergi López au parloir avec son fils. Même si l'intrigue prend un peu de temps à ce mettre en place, le film nous offre une intensité croissante et des personnages forts.
Film belge dont je n’avait jamais entendu parlé, « Tango libre » m’a littéralement cueillit. L’histoire vraiment originale et la tendresse avec laquelle les personnages sont traités m’ont vraiment charmé. Le film se déroule pour une bonne moitié du temps en prison, mais il réussit à ne pas en faire un univers très, trop, violent au profit d’un endroit où les hommes se retrouvent face à eux-mêmes. Ici Fernand et Dominic amis et amoureux de la même femme (dont le premier et le mari et le second l’amant) doivent faire face aux problèmes qu’ils ont soigneusement évités au cours des années. Le tout compliqué par un gardien qui se retrouve à côtoyer la maîtresse de leurs cœurs pour laquelle il va contrevenir aux règles que jusque là il respectait sans exception. Pudeur des sentiments, violence des émotions se heurtent dans l’espace clos du parloir où chacun observe l’autre pour savoir ce qu’il pense. Le film laisse aussi parfois apparaître des moments de grâce, comme ce premier tango exécutait par des prisonniers et qui laisse transparaître toute l’ambiguïté de cette danse qui, plus que tout autre, peut se pratiquer en couple mixe ou du même genre. Un film d’une grande sensibilité qui permet à François Damien de briller une nouvelle fois, ici dans un rôle de gardien un peu austère et amoureux maladroit. Un beau moment de cinéma à la délicatesse et la sensibilité réussies. À voir absolument.
"Tango Libre", n'est-ce déjà pas un pléonasme ? Le principe même du tango est l'improvisation, la marche dans une direction impromptue, guidée par le seul poids des corps et où la partenaire se laisse aller naturellement sans chercher à deviner les pas. C'est sur ces principes et sur l'opposition entre la liberté consubstancielle à cette danse et l'espace carcéral qu'est construit le quatrième long métrage de Frédéric Fonteyne, réalisateur rare. Il explique ainsi son choix : "le tango et le cinéma ont pour moi un point commun. Tous deux dévoilent des choses sur les corps qu’on n’aurait pas vues sans eux. Le tango révèle la maladresse tragi-comique des personnages, la beauté de cette maladresse. Il véhicule aussi des thèmes comme la passion, la trahison, l’homosexualité latente, le combat pour une femme".
La maladresse, c'est d'abord celle de JC, grand escogriffe embarrassé de son corps qui essaie de se soigner en suivant un cours de tango, et qui tente de mettre une frontière entre le quotidien de son métier de maton et la solitude de sa vie, frontière symbolisée par un feu rouge au milieu de nulle part, et réaffirmée désespérement à plusieurs occasions à Alice qui fait irruption dans cette vie bien rangée : le règlement interdit tout contact entre gardiens et proches des prisonniers. Oui mais voilà, des contacts, il y en a eu forcément, puisque sans connaître l'identité de sa partenaire, JC a rencontré Alice sur un parquet. JC, c'est François Damiens, très sobre, qui déplace sa carcasse avec un burlesque ralenti dans un registre keatonien.
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Film étrange et original, Tango Libre nous compte les relations complexes entre un gardien de prison amoureux d’une femme rencontrée dans un cours de tango, dont l’amant et le mari sont tous deux incarcérés dans son établissement pénitentiaire. Drôle et tragique à la fois, cette histoire échevelée se déroule autour d’un triangle improbable plein de tension et d’humanité. Quelques scènes sont tout simplement admirables, comme ces pas de tangos en contre-jour esquissés par les prisonniers sous le regard incrédule des matons. La conclusion en forme de cavale réunissant les protagonistes ne manque pas non plus de sel. La direction d’acteurs de Frédéric Fonteyne est d’une efficacité totale, servie il est vrai par des comédiens de haute volée tels François Damiens et Sergi López. Une curiosité à ne pas manquer.
Quel film !!!… Quelle claque, quel bonheur… Quels comédiens et quel sujet… j'ai même versé une larme pendant la sequence incroyable du tango dans la prison… Courrez-y vite…
Un ménage à trois, c'est déjà complexe. Alors, un quatuor amoureux, vous imaginez ? Une femme et trois hommes, dont deux en prison, sans compter un fils adolescent qui regarde cet imbroglio sentimental d'un oeil consterné. Tango libre dresse le portrait d'une femme au (très) grand coeur, qu'il est impossible de ne pas aimer, jouée par la formidable Anne Paulicevich, excellemment entourée de François Damiens, Sergi Lopez et Jan Hammenecker. Le film de Fréderic Fonteyne emporte par sa folie douce et ses ruptures de ton jusqu'à la scène finale, totalement irréaliste, mais bien dans l'esprit. Un charme étrange s'en dégage, l'affection du réalisateur pour ses personnages cabossés n'y est pas pour rien. On l'appréciera pour son humanité égratignée, ses silences assourdissants, ses gestes abrupts et son sens de l'absurde. Et pour le tango évidemment, y compris dans les émouvantes scènes de parloir qui l'évoquent explicitement, avec changement de partenaire. La B.O est à la hauteur, sensuelle, tendre et lancinante. Entre douleur et douceur, il n'y a qu'une lettre qui change.
Voila un petit ovni franco belge, que je recommande si vous avez la chance d'avoir une diffusion près de chez vous....C'est un psychodrame et le titre tango libre est joliment trouvé quand on a vu le film.....Cela se passe en prison principalement et une jeune femme (Anne Paulicevich à découvrir) visite deux de ses amoureux, en même temps qu'elle sort avec un gardien de la prison, rencontré dans des cours de Tango....Le film se rapproche par son style du cinéma social anglais, avec une technique quand même plus agréable et accrocheuse....Il est servi par une belle distribution (Sergi Lopez et François Damien (le gardien), Jan Hammenecker...)....Attention ce n'est pas comme on pourrait y penser, une comédie romantique sur fond de tango, mais bien un film social, âpre et profond , vigoureux et sombre, avec un scénario réaliste et qui s'imprègne bien du milieu carcéral.....A voir....
Un film simple qui m a touché droit au cœur et ceci grâce à une justesse de ton et du jeu de ses acteurs. En premier lieu Anne Paulicevich véritable révélation, François Damiens impeccable dans les rôles de grand dadet timide, ainsi que les deux prisonniers; tout les acteurs sont au diapason. Un quatuor amoureux au milieu duquel on voit un gamin paumé, chacun souffre dans son coin en se disant que cela va passer. Tout simple disais je, mais beau.
Le scénario démarre super bien, avec les talentueux François Damiens et Sergi López, mais il finit extrêmement mal... Au final, on se dit : "tout ça pour ça". De belles prouesses de comédiens, de bonnes musiques (Agnès Obel entre autres) et un scénario qui aurait pu donner quelque chose de fort s'il n'avait pas été "ridiculisé" par cette fin qui perd en crédibilité et en puissance. Quant à la réalisation, elle n'a trouvé de point fort que dans la direction de ses acteurs principaux.