Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Hastur64
223 abonnés
2 289 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 12 décembre 2015
Je ne connaissais Jason Bateman qu’à travers, majoritairement, les comédies un peu régressives et notamment les deux opus de la saga “Comment tuer son boss ?”, dans souvent le même rôle, par ailleurs, celui du clown blanc, autrement dit le gars sérieux qui contrebalance les conneries d’un bras cassé (ou d’une bras cassé comme dans “Arnaque à la carte”). J’avoue que j’aimais bien l’acteur, mais que les films dans lesquels il tournait me semblaient tous coulés dans le même moule et pour tout dire souvent que très passablement drôles. C’est donc sans véritable enthousiasme que je me suis mis devant cette comédie dont je ne savais pour ainsi dire rien. Mais, parfois, on est cueilli par des petites perles tout à fait inattendues. Ce film s’est avéré, pour moi, le meilleur film dans lequel j’ai pu voir cet acteur (qui en assure également sa réalisation). Bateman tient le film sur ses épaules (puisqu’il apparaît dans 80% du film) et il portraiture avec brio cet homme sans filtre qui est bien décidé, malgré le ridicule absolu de la situation, à remporter un concours d’orthographe à l’origine destiné (et théoriquement réservé) aux enfants. Le film s’avère peu politiquement correct, même s’il n’échappe pas à l’inertie du happy-end, et assure avec réussite son côté drolatique. Si l’humour s’égare dans le champ lexical des blagues sous la ceinture et ce de façon très crue, il fait montre aussi d’un humour acide qui est bien neutralisé par le duo que le personnage de Guy forme avec le jeune Chaitanya. Ce duo à la “Kid” de Chaplin, est la belle relation du film que ce soit dans un rapport quasi filial ou dans un affrontement aigu. Le film nous épargne en outre, ce qui est un marronnier du cinéma américain : la relation romantique entre le personnage principal et le rôle féminin. Rien que pour nous avoir épargné ce cliché cinématographique merci ! Une comédie originale dans son intrigue qui évite les ornières convenues du genre et les gags trop régressifs et qui donc offre un long-métrage vraiment drôle dont il est fort dommage qu’il ne soit pas sorti en France dans les salles. Pour une fois que la comédie américaine ne nous sortait pas un projet trop formaté… Quoi qu’il en soit si la chance se présente à vous de voir ce film ne manquez pas l’occasion de passer un très bon moment devant celui-ci. Je le recommande on ne peut plus chaleureusement.
Une première réalisation du génial Jason Bateman (où il a la bonne idée de se donner le premier rôle) très réussie. Une comédie (forcément) où un quadragénaire cynique profitant d'une faille dans les règlements, participe à des concours d'orthographe pour enfants pour atteindre le plus prestigieux d'entre eux. La scène d'ouverture donne le ton : le film y va à fond dans d'humour noir grâce à son personne central, punchlines mordantes (un véritable festival) et coups tordus se succèdent (les enfants, les parents et organisateurs du concours (brillante Allison Janney) en prennent plein la tête). Et tout ça allié à une dose de sentimentalisme assez subtil : la relation hilarante et touchante qu'il développe avec le petit indien de 10 ans en écho à sa propre situation (la virée nocturne avec whisky, homard et prostituée, haha). Même sur la forme, "Bad Words" convainc, Bateman offrant un visuel très léché à sa première œuvre (le contraste entre la retransmission T.V. du concours et la "réalité" de celui-ci notamment) et un rythme parfait sans doute hérité de ses expériences comiques devant la caméra. Quelques petits défauts mineurs empêchent le film de s'élever au rang de coup de maître (on devine assez vite les raisons, un peu banales mais bien vues en l'état, qui se cachent derrière les agissements du héros et lorsque la finale du concours touche à son paroxysme, le film sombre dans les excès faciles de bon nombre de comédies américaines) mais peu importe, "Bad Words" est un très joli coup d'essai de Bateman, à l'image des personnages qu'il a souvent interprété au cours de sa carrière : hilarant, cynique mais humain avant tout. Vivement le prochain !
Après quelques épisodes de séries diverses Jason Bateman réalise enfin son premier film et pour une première il arrive à rendre intéressant et divertissant un concours d'orthographe. L’intérêt premier n'est bien sur pas le concours mais bien le personnage qu'il interprète, un personnage à la fois mystérieux car on ne connait pas ses intentions mais surtout déjanté qui même en étant sur de son "talent" il n'hésite pas à déstabiliser ses jeunes adversaires et à remettre à leur place les parents d'une façon franche et vulgaire. La relation avec le petit Rohan Chand contraste avec le reste et apporte un peu de douceur même si ça rend le concours prévisible mais comme je l'ai dit l’intérêt du film ne repose pas sur ça.
En voilà une bonne surprise, avec cette comédie qui se veut une critique acerbe de tous les concours bizarres qui peuvent exister aux USA. Jason Bateman est excellent dans le rôle d'un mec en manque d'attention qui n'a qu'un seul but: casser les pieds à tout le monde. Des dialogues savoureux et des punchlines bien senties rythment bien le déroulement du film.
L'affiche ne donne pas une bonne image du film : Jason Bateman ne se prend pas pour un enfant. "Bad Words" est drôle et jamais ennuyeux, ce qui est une réussite avec un tel concours. Ce film est surprenant et mériterait d'être plus connu.
Sous couvert de gros mots et de provocations infantiles, Jason Bateman nous fait un film "indé" qui ne décolle pas plus que le vrai Batman........ on ne comprend pas du tout le but et quand on l'apprend c'est tellement dérisoire que cela rend le film nul........ de plus, l'humour est le grand absent et le reste est creux. Un bad Bateman.........
"Bad Words" a le mérite insigne d'être, au moins durant sa première heure, un drôle d'objet, indéfinissable et parfois même assez malaisant. Jason Bateman, a priori très engagé dans le projet puisqu'il signe aussi la réalisation (assez ordinaire, et à l'efficacité parfois discutable, ce qui plombe évidemment le côté "comique" du film), semble porter une charge électrique de haine brute, dégommant avec une belle méchanceté tout ce qui tente d'interférer avec lui, et crée chez le spectateur un véritable trouble, qui permet de dépasser la question - finalement assez périphérique - de l'enigme qui se dissimule derrière son attitude. La résolution de la dite énigme s'avérera tout sauf passionnante (il est facile de voir assez tôt vers quoi s'oriente le film, qui laboure sans grande subtilité les terres bien épuisées désormais du "cinéma de la paternité"...), et on n'échappera pas - malheureusement - à la dernière demi heure de réconciliation, ici autour d'un jeune surdoué indien beaucoup trop mignon pour ne pas desservir le propos du film. Bref, plus aucune surprise dans le programme de cette toute petite comédie, malheureusement, mais on aura quand même apprécié auparavant quelques scènes joliment "offensantes", générant une sorte d'indécision féconde.
Je ne crois pas avoir ri une fois durant l'heure trente. Bad words est un produit sans âme ni originalité qui joue sur des ressorts fortement éculés (narration du héros, relation père - fils...). On en revient presque à regretter la maitrise acceptable de la caméra et le charme de Rohan Chandz car car ils nous empêchent de stopper le DVD plus tôt.
Le concours d’orthographe, encore une autre tradition américaine comme les concours de mini-miss et autres concours qui pour des européens semblent totalement débiles, même partant d’un bon sentiment, c’est souvent pour cultiver l’esprit de compétition à tout prix. Ce film est en partie une critique de ce système du « tout compétition » mais en ne poussant pas assez loin. Quelques moments drôles mais souvent des tunnels de lenteurs sans intérêts. La réalisation n’est pas non plus à la hauteur, l’éclairage n’a pas été étudié car souvent on se prend le reflet d’une lampe dont la lumière tape de plein fouet dans l’objectif de la caméra, sans parler des plans fixes constants.
Le pitch n'est pas juste, en effet, il ne s'agit pas d'un concours d'orthographe, comme la dictée de Pivot, mais il s'agit d'un concours de "spelling", je ne suis pas sur qu'un mot français existe : les concurrents doivent épeler des mots.
Je me suis demandé pendant tout le film quel était son intérêt. Je n'ai pas trouvé la réponse.
Et quelle drôle d'idée de choisir la magnifique Kathryn Hahn pour l'enlaidir et jouer un laideron !
Un film de qualité, malheureusement on se perd dans le scénario.
Au final, c'est entremêlé mais on ne s'y retrouve pas, et ça fait une comédie très moyenne.
Plus clairement, c'est le scénario de second plan qui passe au premier plan et le scénario de premier plan qui se perd dans le scénario de second plan. Or, c'est le scénario principal qui semblait intéressant ici, mais complètement oublié dans ce film.