Un film aux limites de l'absurde, au sens noble du terme, qui emporte le spectateur dans un tourbillon jubilatoire. Un des chefs d'oeuvre du cinéma burlesque. Esprits rationnels passez votre chemin.
Réalisé en 1941 (!), ce film est incroyable de modernité et d'inventivité. Du pur Tex Avery en images réelles où les très bonnes séquences musicales se disputent aux gags visuels et loufoques (et pas que, y a de sacrées punchlines!), qui s'enchaînent à une vitesse hallucinante. Un gros délire réjouissant!
Le film propose trop de blagues... On finit par crouler sous et ne plus vraiment en rire. Le scénario s'en retrouve altéré et mis de coté. Ce qui donne une suite de situation plus ou moins drôle, avec une histoire qui essaie tant bien que mal de raccorder le tout. On a vraiment l'impression que les scénaristes ne savaient pas où ils allaient, mais ils voulaient caser le plus de gags possible. Le film bénéficie d'effet spéciaux très réussis pour l'époque, même encore aujourd'hui, on se demande comment ils ont fait certaines scènes ! Bref, le film a su me décrocher quelques sourires... Mais vers la fin, je n'ai plus rien compris à l'histoire, tellement c'était la foire.
L'âge d'or du burlesque pour l'époque, le combe du ridicule pour celle d'aujourd'hui. Seul enseignement : une toute autre façon de rigoler il y'a un temps fort lointain....
N'ayons pas peur des mots, nous tenons là le chef d'œuvre de l'absurde, arrivant même à supplanter les Marx Brothers (c'est dire !). Le rythme est effréné, les gags (souvent très inventifs) s'enchaînent comme s'il en pleuvait, le film ne s'essouffle pas, bien au contraire puisque la dernière partie est encore plus délirante que le reste. Martha Raye fait une prestation extraordinaire, Mischa Auer en exilé russe extravagant n'est pas mal non plus, la musique est excellente.. Bref 80 minutes de pur bonheur.
Inspiré d'un succès de Broadway, cette petite perle du burlesque, au rythme effréné – au moins deux gags par minutes – explore avec audace et facétie toutes les possibilités offertes par le cinéma (personnages disparaissant ou se transformant, cadre mouvant, discussion directe avec le spectateur, film dans le film...). Véritable OVNI pour l'époque, ses nombreuses trouvailles loufoques ont certainement inspiré plusieurs générations de réalisateurs de comédie. Rafraîchissant, singulier et irrésistiblement drôle.
Cette comédie burlesque est un magnifique joyaux artistique. Une excellente comédie mise en scène par H.C. Potter, qui offre un superbe travail de montage hallucinant. Du jamais vu. Grâce au montage, ce film est unique. Les comédiens sont impeccables et les situations burlesques, inventives et à mourir de rire. "Hellzapoppin" est un pure chef-d’œuvre. Parfait et débordant d'énergies.
Le carton dès le début du film donne le ton : "toute ressemblance entre "Hellzapoppin'" et un film est une pure coïncidence" ! Et pour cause, "Hellzapoppin'" ne ressemble à aucun autre film. Joyeux foutoir où l'on pratique la mise en abyme (les personnages s'adressent au projectionniste), le running-gag, les jeux de mots, l'absurde et les références ("Je croyais qu'on l'avait brûlé" dit un des personnages quand il aperçoit la luge de "Citizen Kane") sur un rythme fou, le film ne comporte qu'un maigre scénario, prétexte pour des gags que Tex Avery n'aurait pas renié. Si cela finit par devenir étourdissant et un peu longuet dans les parties musicales, on ne peut que saluer l'ensemble, d'une modernité étonnante pour le début des années 40 ! Un petit bijou.
Lorsque au début du film le message "Toute ressemblance entre Hellzapoppin' et un film est une pure coïncidence." s'affiche, la couleur est déjà annoncée... Allez à ce point dans le non-sens le plus total, il faudra aller du côté de Tex Avery pour revoir une telle audace. Il y a bien une vague histoire de triangle amoureux mais on s'en fout en fait... Les deux personnages principaux se retrouvent les jambes en haut et le reste du corps en bas ou carrément à l'envers parce que le projectionniste tripatouille n'importe comment la pellicule, ils se retrouvent à moitié ou complètement invisibles, ou dans un western avec des indiens. Pendant une chanson interprétée par le couple d'amoureux, un carton s'affiche disant qu'un petit garçon dans la salle doit rejoindre sa mère, il ne s'exécute pas alors l'actrice interrompt le numéro musicaux pour lui dire d’obéir à sa maman. Un porteur se trimbale avec une plante pour Mr Jones qui grandit à la vitesse de la lumière... Des exemples parmi tant d'autres d'un gros n'importe quoi général. Côté interprétation, Ole Olsen et Chic Johnson sont les vedettes du film mais on retient surtout Mischa Auer dans le rôle d'un vrai prince russe qui se fait passer pour un faux prince russe escroc et Martha Raye en nymphomane qui essaye de séduire celui-ci pour le plus grand malheur de ce dernier. On peut regretter un numéro de swing qui coupe le rythme d'ensemble mais devant l'apothéose du film, le ballet final, surtout au moment où du papier tue-mouche perturbe le spectacle, on rigole comme des grands malades. Bref aussi jubilatoire que nonsensique...
Film tout ce qu'il y a de plus plaisant, Hellzapoppin est le film-somme de la comédie burlesque. Avec ses trouvailles permanentes et sa bande originale entraînante ce classique du début des années 40 fonctionne encore assez bien pour le spectateur que je suis. Il est incontestable que ce pot-pourri comique fut une influence considérable pour certains grands cinéastes américains actuels... Woody Allen en tête avec son très iconoclaste Zelig, ce dernier partageant les mêmes intentions disparates que Hellzapoppin : trucages pelliculaires, jeux sur le langage cinématographique, mélange de plusieurs réalités au coeur d'une même scène... On pense à des films aussi divers que The Mask, La Rose Pourpre du Caire, Phantom of the Paradise, Les Triplettes de Belleville ou Soupe aux Canards... Rétro, cocasse, tantôt raté, tantôt réussi, parfois lourd voire vulgaire mais aussi très sympathique Hellzapoppin est un réservoir à qualificatifs, sorte de galerie d'excès en tous genres. Pas un chef d'oeuvre pour autant, mais c'est un film qui fait du bien... et c'est déjà pas mal !
Un des chef d'oeuvre du cinéma. On le voit et le revoit avec toujours autant de plaisir. C'est toujours aussi inventif, aussi drôle qu'il y a ... 70 ans.
Ce film est fantastique! Il est très parodique envers les comédies musicales de l'époque( les chansons sont mielleuses au possible et les costumes sont tout à fait a proprié). Les gags sont drôles et les acteurs jouent bien. MERVEILLEUX, une pépite d'or du cinéma.
Une ébouriffante comédie burlesque, toujours drole, sans temps mort et pleine de trouvailles. On ne s'ennuie jamais et quelques scènes sont incroyables. Unfilmvraiment a part dans le paysage de la comédie américaine.