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Peter Franckson
56 abonnés
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2,0
Publiée le 18 septembre 2016
Sujet classique : un oncle vient rendre visite à son neveu, comédien narcissique qui joue tantôt à Hambourg, tantôt à Vienne. Les auteurs perdent alors le fil du scénario pour introduire une autre histoire : l’oncle, fâché avec son frère, décide d’aider un voisin de son neveu, dont la femme bénéficiant du droit d’asile en Autriche, est retournée dans son pays, la Moldavie. L’oncle décide de faire passer clandestinement les frontières moldave et roumaine à la femme bloquée dans l’ancienne Bessarabie. spoiler: Le film s’achève à son départ de Vienne, conduisant un véhicule utilitaire dans lequel il a bricolé une cache. Passionnant ! En fait, les deux auteurs n’ont rien compris au cinéma et auraient dû continuer à faire des documentaires ; voici leurs propos : « l’approche documentaire est ce qui nous intéresse dans le processus de réalisation. Ce que nous offre la réalité ne peut pas être rejoué ». Ils redécouvrent la Nouvelle Vague, 50 ans après et qui a un peu vieilli !
Je n'avais pas vu la "Pivellina" le film précédent du duo Covi/Frimmel. J'ai absolument détesté ce film. Il oscille en permanence entre film et documentaire. La réalisation est banale, l'image est granuleuse et c'est filmé comme un premier court-métrage. Les dialogues ont la charge de porter tout le film, et ne remplissent pas du tout leurs rôles. Le film est d'un ennui sans égal. J'ai réussi à dormir pour une séance à 19h25. Une première pour moi. Les sujets sont surfaits et n'ont aucun intérêts. Comment ce film a-t-il trouvé un distributeur en France, je me le demande encore.
Projeté à l'Univerciné Allemand Nantes 2013. Nettement moins convaincant que "La Pivellina" sorti en 2010. L'introduction, mettant en scène deux personnalités que tout oppose est pourtant prometteuse. Concernant "l'ambiguïté" signalée dans le synopsis, on s'attend à tout autre chose qu'une importante différence de valeurs. D'abord les points communs de toute rencontre et, petit à petit, les premières frictions en principe sources de rebondissements. Or, rien de vraiment fracassant entre ces deux personnages excepté qu'ils représentent deux tendances lourdes de notre monde contemporain. Les comédiens jouent leur propre rôle, l'oncle raisonne souvent le plus jeune qui se réfugie dans ses représentations narcissiques, lesquelles virent au grand n'importe quoi. Les deux se tiennent en respect au bout de leurs anicroches... L'écho rencontré chez le spectateur est bien ce tiraillement entre l'art, vecteur de rêve (ou le virtuel en général) et la rudesse de ceux qui affrontent les aspérités du quotidien. La dernière partie ternit l'ensemble. Non seulement on est déçu parce qu'on peine à rester éveillé(e) (est-ce dû aux scènes théâtrales trop creuses ?) mais on souffre de ce que le plus âgé, avec son sens des réalités pures et dures, ses anecdotes de terrain (ce corps à corps avec les plantigrades !) reste beaucoup plus digne d'intérêt que son fanfaron de neveu.