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    La Fille de nulle part
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    2,4
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    49 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 21 février 2013
    Film étrange, avec pas mal de défauts : une histoire peu crédible, des acteurs dont le jeu manque souvent de naturel (on les sent lire leur texte). Pourtant, on est touché par les émotions des personnages et les questions sous-jacentes au dialogue interpellent. Ce n’est pas un grand film mais combien d'autres films à gros budget ne lui arrivent pas à la cheville ? A voir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 février 2013
    Un film de fantomes simples qui ne se prend toujours au sérieux (fait rare pour un film d'auteur aujourd'hui). Un très beau film qui nous parles aussi bien du cinéma, que de la volonté absolu de faire un film meme sans argent ou encore de l'être humain et ses sentiments. Un film poétique et attachant par l'amateurisme des comédiens et la pureté du projet. Pas étonnant qu'Apichatpong Weerasethakul ai aimé ce film!
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 19 février 2013
    Jean-Claude Brisseau est un cinéaste dont le nom respire le scandale. Au-delà de ses films, ce sont également sa personnalité et sa vie qui amènent à qualifier le réalisateur de, disons, marginal. La Fille de nulle part rentre dans cette logique. Pour le pire et pour le meilleur.

    Pour lire la suite, c'est par ici : http://critiqueconnection.wordpress.com/2013/02/19/la-fille-de-nulle-part/
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 19 février 2013
    Je n'ai pas du tout aimé et me suis même ennuyée.........bof, film pas terrible
    traversay1
    traversay1

    3 563 abonnés 4 859 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 février 2013
    Le manque de moyens financiers a souvent du bon et peut stimuler la veine créatrice de réalisateurs qui tournent en rond depuis un bon moment. Ainsi, Jean-Claude Brisseau a filmé la plus grande partie de La fille de nulle part dans son propre appartement et est également passé devant la caméra (ce n'est pas sa meilleure idée). Débarrassé des oripeaux de l'érotisme voyeur qui encombrait ses dernières oeuvres, le film est construit presque exclusivement autour des dialogues entre un veuf solitaire taciturne et une jeune SDF mystérieuse autant que lumineuse. Leur rencontre s'accompagne de phénomènes paranormaux qui, loin de provoquer l'angoisse, introduisent une dimension burlesque assez surprenante. Bricolé et artificiel, La fille de nulle part ressemble parfois à du Rohmer et étonne par sa candeur sincère comme si le réalisateur baissait soudain les armes. La réflexion sur la foi, la vieillesse,le capitalisme et la solitude donne un film bavard, excessivement didactique, dont le caractère d'OVNI dans le paysage cinématographique français possède une fraîcheur singulière.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 15 février 2013
    Un film d’une étrange trame simpliste cachant une complexité harmonieuse de la mise en scène.
    Un appartement Parisien, un vieil homme, une jeune femme.
    Et le film démarre presque de la sorte.
    On plante le décor en maquillant cette intrusion presque ” normale ” de cette jeune fille sans repères, déboulant d’une agression se déroulant devant la porte de ce vieux professeur de mathématique.
    Ainsi, on peut laisser jouer la vulnérable gentillesse de Michel face au mystère qui se cache derrière le visage angélique de cette jeune blonde.
    On va donc se laisser troubler par un jeu frôlant le théâtral entre ces deux protagonistes.
    Et petit à petit, la mise en scène simple laisse découdre une fantaisie de par une nouvelle intrusion fantomatique et par une interprétation intellectuelle d’un état d’âme.
    On se laisse donc embarquer dans cet échange qui laisse une alchimie se créer qu’on ne cesse de questionner, d’interroger.
    Pourquoi cela est il aussi facile ?
    Non, nous ne parlons pas d’un coup de foudre. C’est bien surréel et cela nous ai marqué par ces énumérations fantastiques qui au fur et à mesure du film, peignent un tableau physique et psychologique des âmes sœurs.
    Et c’est cela qui est magique dans ce film qui à vu d’œil n’est qu’une succession de phrases bien écrites ( peut être un peut trop récitées, quoi que cela amène cette touche un peu suspendu du temps que provoque l’arrivée de cette fille dans cet appartement et je pense que ce n’est pas un hasard ). Mais on assiste au chamboulement que l’inconnu livre à deux personnes qui devaient se connaitre de cette manière.
    Un film poétique, statique, blanc et touchant.
    Des mots qui ne vont pas ensemble que Brisseau a voulu rendre harmonieux.

    Antoine Bensa.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 13 février 2013
    Brisseau livre ici une œuvre très personnelle au charme envoutant, rappelant que le cinéma est un art avant tout, et que là ou avec un budget faramineux, certains réalisent de nombreuses et infectes guimauves, d'autres, avec un budget presque nul,comme lui, invente, réinvente, et poussent leur créativité encore plus loin. Une véritable merveille qui saisie du début à la fin, touche le cœur et l'esprit, et effraie parfois même par sa sincérité et son honnêteté, et nous rappel ce qu'est la vie, et nous invite à nous poser les questions qui, jadis étaient existentielles, et qui devraient le rester aujourd'hui, mais qui hélas sont effacées par les clichés, les idées reçues et autres bourrages de crâne de la société "médiatico-capitaliste," qui leurs sert du prêt-à-penser.
    Poupée zoom
    Poupée zoom

    10 abonnés 60 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 février 2013
    Une rencontre , le bon moment, pour voir ce film sincère , intime qui parle simplement , presque naïvement et à la fois intelligemment de la solitude ,'du désir,de la vieillesse, de l'attachement et des illusions qui nous aident à vivre, et qui fait tout pour qu'on continue d'y croire ;
    Je suis entrée dans cet appartement (presque connu )d'un quartier parisien , un appartement avec une âme et une histoire, tout semble tellement vrai et tellement faux comme le jeu des acteurs . Mais comme le dit ,Jean Claude Brisseau, dans le film, via son vieux personnage; la réalité parait moins vrai que le délire .Et puis ça évoque le symbolisme , le 19ème siecle ,, c'est étonnant...Bref ce gros ogre solitaire travaille pour nous , dans ses livres... comme un moine.;; peut être il prie pour nous.!!
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 12 février 2013
    "La fille de nulle part" parait aussi ridicule qu'illusoire, sans queue ni tête, ses propos sur la religion enfoncent des portes ouvertes pour ne pas dire démontées depuis des lustres. Pourtant, Jean-Claude Brisseau et son jeu saccadé, mauvais en fait, arrive à faire s'envoler son film dans des moments d'une rare grâce, dont un bref instant de frayeur inouïe. Un film à part dont le pouvoir hypnotique dépasse la nécessité d'indulgence, étrange étrange...
    Felipe Dla Serna
    Felipe Dla Serna

    20 abonnés 240 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 février 2013
    J'ai eu un mal fou à tenir et ne pas m'en dormir avant la fin du film. La mise en scène assez médiocre, sans compter le travail d'acteur du protagoniste. Une série de fantasmes d'un homme au crépuscule de sa vie de solitude.
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    91 abonnés 406 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 février 2013
    De prime abord, le dernier film de Jean-Claude Brisseau a tout pour faire fuir : une histoire tirée par les cheveux d'un vieil homme solitaire recueillant une jeune fille molestée dans l'entrée de son immeuble, des variations guère limpides et souvent oiseuses sur les croyances et la réincarnation, l'ensemble dans un huis-clos (le vaste appartement labyrinthique et rempli d'objets et de livres) où résonnent les dialogues très littéraires et très mal joués par les deux comédiens : le réalisateur lui-même et la jeune Virgine Legeay. Cela donne un résultat crispant, irritant et ennuyant. Pourtant, contre toute attente et au mépris de la moindre logique, le film suscite l'intérêt, voire subjugue et fascine parce que sa dimension testamentaire n'échappera à personne. Que fait-on de sa vie, quelles traces laisse-t-on et quels moments ont compté, autant de questions qui taraudent Michel, dans lequel il est rigoureusement impossible de ne pas voir le double du cinéaste, non seulement parce qu'il l'interprète, que l'appartement en question est le sien, mais aussi parce que les deux partagent la même philosophie et un regard convergent sur le monde et la vie. Celui qui a été jusqu'à présent un réalisateur dérangeant et encombrant, abordant les thèmes des violences sociales, du plaisir féminin ou des pratiques mystiques, semble atteindre ici une forme d'apaisement et de sagesse. La douceur du ton, la prévenance paternelle manifestée vis-à-vis de Dora et la bonne humeur désormais recouvrée à savoir que sa fin de vie connaitra une raison d'être, sinon un enchantement fugace et vif, plongent l'homme dans une sérénité sans naïveté ni angélisme qui a bien quelque chose de poignant et touchant. Parfois œuvre fantastique, avec des maladresses confondantes et des représentations d'un autre temps, La Fille de nulle part est aussi un film de fantômes, revisitant le parcours d'un homme au crépuscule de sa vie. Il y a là quelque chose d'infiniment bouleversant, sans aucune tricherie, d'une impudeur totale. Quelque chose aussi d'un homme qui se livre et se met à nu.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 février 2013
    Sensible, délicat, envoûtant - le trop rare Jean-Claude Brisseau est enfin de retour, ouf !
    Cinematraque
    Cinematraque

    86 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 février 2013
    Ce qui est beau, et reposant, dans le dernier film de Jean-Claude Brisseau, c’est sa manière de prendre le réel au premier degré : le scénario parle d’un fantôme, hé bien on verra un fantôme. Qui a dit qu’il fallait de l’argent, de la technique? Ce n’est pas la complexité de l’effet spécial qui nous fait croire à la réalité du fantôme, mais bien la mise en scène, c’est à dire la manière dont le cinéaste investit ses cadrages et son découpage d’une volonté puissante de montrer les choses telles qu’il les voit. En regard d’une telle force de conviction, d’un tel imaginaire mis en formes, la pauvreté supposée des moyens (prise de son sauvage, jeu d’acteurs anti-naturel) ne pèse pas bien lourd (...).

    La suite sur:

    http://www.cinematraque.com/2013/02/la-fille-de-nulle-part-fragile-et-subjuguant/
    Thierry M
    Thierry M

    158 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 février 2013
    Sérieux!!!!!!!!!!! C'est plus que mauvais et en plus Brisseau se met en scène lui-même, c'est une plaisanterie. Il est a chier. seul la jeune fille nous laisse penser qu'elle pourrait ( avec un bon scenario) une actrice a suivre.
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 février 2013
    L'absence de moyens est une évidence lors de la vision du dernier film de Jean Claude Brisseau. A savoir si le film est réussi grâce ou malgré cet état de fait. Tourné dans le propre appartement du cinéaste, en caméra numérique dont les travellings sont portés par une poussette, une équipe réduite de 8 personnes, La fille de nulle part, malgré des défauts, est globalement réussi mais est loin être l'oeuvre majeure du cinéaste (voir De bruit et de fueur et Les anges exterminateurs). Il m'a fallu une bonne demi heure pour "rentrer" dans le film, alors verbeux et dont la façon de jouer du cinéaste m'agacait. Il dit avoir joué comme il parle mais je le trouve mauvais, récitant un peu son texte. Cependant, le film finit par plaire. Une des plus belles scènes du film, le dialogue avec son ami médecin sur les quais de scènes est superbe. Claude Morel, qui devait jouer le rôle principal est d'ailleurs très bien, comme Virginie Legeay, physiquement banale mais habitée. Les scènes d'apparitions montrent un fantastique mystique assez troublant et surtout angoissant (telle cette apparition fantomatique terrifiante, à mettre au panthéon du cinéma fantastique) et cet immense fantôme noir. Son appartement est beau et à la fois étouffant (mieux appréhendé que celui d'Amour). Brisseau est un cinéaste mystique qui questionne le sujet, ainsi que celui de la sexualité depuis ses premiers films. Le film renvoit à Jean Cocteau ou à Robert Bresson. Il pose aussi le concept de l'existence de l'imaginaire du personnage principal vivant dans le souvenir de sa femme disparu, de ses hypothèse sur le différentes croyances religieuses. Peu importe les invraisemblances des scènes conclusives et des dialogues parfois proches de la masturbation intellectuelle, finalement, avec peu d'argent, Brisseau plaît.
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