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Frédéric l.
7 critiques
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1,5
Publiée le 13 août 2013
Le ton monocorde donne l'impression d'un texte appris par coeur et récité comme un enfant de 8 ans. La réplique féminine identique : pour être franc j'ai interrompu au bout de vingt minutes : j'avais envie de passer à autre chose
Je ne comprends guère toutes les critiques positives envers ce film. En effet, ce dernier est digne d'une série Z, et encore. Le jeu d'acteur de Brisseau est tout simplement mauvais: le ton reste monotone, les yeux inexpressifs, etc. Il m'a été impossible de rentrer dans l'ambiance du film, sans parler du scénario mal ficelé qui tient sur une feuille de papier de toilette. En outre, la réalisation laisse clairement à désirer et les apparitions (fantôme à drap blanc, femme de trois mètres etc.) qui apparaissent afin de justifier l'aspect "paranormal" de ce nanar laissent à désirer, vraiment. Je ne peux pas conseiller ce film pour un amateur de paranormal, ou pour un amateur de film tout simplement: l'émotion n'y est pas, le travail n'y est pas, le budget n'y est pas. Pas d'âme pour un film traitant de ce sujet: Nul.
Un film, qui comprend un élément surnaturel improbable, qui raconte l'histoire d'un veuf vieillissement dont la vie se renouvelle au contatct d'une jeune fille sans-abri .Je sais pas pourquoi mais j'ai aimé , une certaine poesie 3/5
On dirait un premier film alors que c'est Brisseau. Le film est d'un réalisme fantastique hypnotique. Il réalise une mise en scène quasi sans défaut. Alors oui c'est très mal joué , voire énervant par moment mais quel plaisir de voir de belles idées mise en scène.
Quelle originalité! Nous faire découvrir redécouvrir la magie du cinéma quand il est fait sans artifice. Les acteurs sont juste, le ton calme et reposant comme il devrait l'être pour tout le monde au crépuscule de sa vie. L'histoire raconte la naissance d'un amour, les joies de l'amitié et les craintes que provoquent chez certains d'entre nous la mort, le deuil et la solitude. Jean Claude Brisseau nous montre ici qu'il est aussi grand comédien que réalisateur, mais ce serait sans compter sur la beautée envoûtante et énigmatique de Virginie Legeay qui ne se contente pas uniquement de nous dévoiler se charmes, puisqu'elle accompagne l'acteur principale et réalisateur à l'écriture de ce film. Plus qu'une muse cette jeune femme a un vrai talent qui me peine de ne pas voir plus souvent.
A F F L I G E A N T. Dieu que c'est mal joué. Y'a vraiment de l'argent gaspillé pour les projets cinématographiques. Monsieur BRISSEAU a eu toute sa vie pour apprendre à être comédien, c'est à présent un peu tard à mon avis pour prendre des cours. J'espère que ce film n'aura pas grillé la pauvre jeune actrice pour sa carrière à venir. Désolée, je n'ai rien trouvé de crédible dans cette histoire dont le ton faux des acteurs renforçait l'aspect d'un total navet.
Brisseau nous fait part de ses réflexions (et de ses doutes, ou plutôt de ses certitudes nihilistes) quant au sens de l'existence (y a-t-il un Dieu, et si non, en quoi/qui croire ?) et quant à sa transcendance. Cela ne manque pas d'intérêt (quoique ce soit, au fond, assez commun chez toute personne ayant un minimum d'interrogations légitimes sur son soi). Ce qu'il y a de fondamentalement gênant dans ce film, qui aurait pu être bon sans cela, c'est la prestation d'acteur — désastreuse, ne vous en laissez pas conter — du réalisateur. On peut aussi émettre quelques réserves sur une scène de spoiler: nu lesbien dont la seule explication rationnelle serait la matérialisation, sous couvert d'amour de l'art, des fantasmes libidineux de Jean-Claude.
Depuis "Noce blanche", j'ai gardé une sympathie irréfragable pour Jean-Claude Brisseau. Pourtant, je crains que son dernier film ait fini par avoir raison de ma fidélité déjà largement errodée par les dérives érotomanes de ses derniers opus. Il y joue le rôle principal, celui de Michel, un professeur de mathématiques à la retraite, reclus dans son appartement parisien depuis la mort de sa femme, dont l'écriture solitaire d'un livre sur les croyances est interrompue par l'irruption d'une jeune femme peut-être dotée d'étranges pouvoirs surnaturels. Ce film a été encensé par la critique et s'est vu décerner le Léopard d'Or au dernier festival de Locarno. Je n'y ai vu qu'une série B fauchée tournée, faute de moyens, dans l'appartement du réalisateur, aussi bon acteur que je suis bon chanteur (ce qui n'est pas peu dire !). Aux côtés de la jeune - et même pas jolie - Virginie Legeay, aussi sensuelle qu'une Transnistrienne en situation irrégulière, le réalisateur fait tourner les tables et voler les guéridons. Une femme nue apparaît entre deux portes et prend la pose pour faire l'affiche du film. C'est beau ; c'est kitsch ; ça ne veut rien dire. Le thème du film - l'amour plus fort que la mort - m'a rappelé "Ghost" avec Patrick Swayze et Demi Moore. C'est tout dire ....
Un film qui ouvre l'imagination au lieu de nous enfermer dans une histoire vraisemblable de tous les jours, un petit fil relié à Rohmer, bizarrement aussi à Tchao Pantin, un tas d'autres petits fils qui vont se tisser les jours qui viennent. C'est comme cela que j'aime le cinéma, quand on sent qu'on est heureux pour plusieurs jours.
La beauté de La Fille de nulle part est celle d'un morceau de cinéma simplement désintéressé, assumant jusqu'au bout ses maladresses et autres incongruités tout en aspirant à une certaine forme de pureté intellectuelle. Jean-Claude Brisseau propose humblement de voir s'il peut encore se passer quelque chose devant la caméra, montrant deux inconnus partageant la même intimité le temps d'un film. Rien - ou presque - n'est évident dans La Fille de nulle part : un phrasé volontairement faux, une discursivité à saisir par bribes, une magie naïvement présentée par Brisseau au détour d'effets a priori ridicules, une lumière difficilement belle, un décalage permanent entre l'actrice et le réalisateur... Mais au milieu de cette curieuse fabrication filmique il y a surtout la sensation d'un confiance totale en le spectateur, spectateur assistant à un très émouvant poème sur la solitude d'un vieil écrivain dissertant avec sa partenaire étrangement familière du vide existentiel, des réalités parallèles, de la folie et de la mort. La présence de Malher à la musique confère à La Fille de nulle part une touchante profondeur... Un très beau film.
Un film énigmatique pendant lequel on se demande si c'est maladroit ou volontairement comme suspendu. Et puis on est pris par la douceur, par la vérité des scènes. Un film a voir sans hésiter.
Brisseau a du mérite mais veut trop le montrer. On est ému par la sincérité du cinéaste dans sa passion pour le cinéma. Cependant des plans sont un brin trop demonstratifs voir lourds: des rayons remplis de livres et de vidéos, une apparition surnaturelle, l'ameublement et même qqs plans sur les 2 principaux acteurs. Et parmi ces derniers, Brissot ne brille pas vraiment. C'est donc sincère mais maladroit; si l'on était méchant, on dirait que cela sent le 3ème âge !