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Raw Moon Show
139 abonnés
836 critiques
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3,0
Publiée le 15 avril 2015
Ce film exploite un véritable sujet en or !!! D'une vie à l'autre force l'admiration d'abord par la maîtrise de son sujet et l'angle d'attaque envisagé : cette histoire d'usurpation d'identité sur fonds d'espionnage traitée comme un thriller historique (avec ce qu'il faut de mystères et de flashs-backs savamment distillés) est une riche idée. Mais elle l'est d'autant plus lorsque le réalisateur parvient à ne pas négliger la dimension familiale, intime et personnelle, divinement incarnée par une brochette d'acteurs tous épatants. Notamment cette actrice principale qui me rappelle étrangement une Angela Merkel jeune (le regard surtout). Deux très beaux moments : le premier pour frissonner met en scène un landau glissant le long d'une rue en pente forte. L'autre, fracassant d'émotion vraie et d'une force peu commune, met en scène la révélation vertigineuse devant 4 générations directement impactées par ledit séisme. Bref un solide mélo habillé comme un thriller avec du souffle, du suspense, et qui a le mérite de nous dévoiler les coulisses d'une histoire secrète de la Stasi et des sacrifices humains consentis pour mettre en route sa politique d'infiltration. De la belle ouvrage.
Voilà un drame historique qui m'a littéralement passionné. « D'une vie à l'autre » raconte une page sombre et peu connue de la seconde guerre mondiale. En effet il dénonce l'enlèvement, par les nazis, des bébés provenant de l'union de soldats Allemands avec les femmes des pays occupés. Ces bébés, retirés à leurs mères, sont envoyés en Allemagne et élevés dans des orphelinats. Plus tard, la Stasi (les services secrets de la RDA) profitera de cette situation pour former des espions. C'est l'histoire d'une de ces enfants qui nous est racontée ici par un réalisateur Allemand dont il semble que ce soit le seul film. Le scénario est remarquablement bien écrit et la réalisation est juste parfaite. Habituellement je n'aime pas trop les « flash-back » car je trouve qu'ils alourdissent le récit. Pourtant ce film en est truffé sans que ça ne gêne le moins du monde la fluidité et la compréhension. On suit les aventures de « l'héroïne » avec un intérêt grandissant au fur et à mesure que l'ampleur de la supercherie nous est dévoilée. Son histoire, profondément humaine et triste, provoque une grande émotion jusqu'à la bouleversante scène final.
"D'une vie à l'autre" se dote d'un scénario plutôt original avec son aspect historique. L'histoire est intéressante mais manque d'aplomb de la part de la réalisation pour vraiment captiver. En effet, la mise en scène est juste correcte. Ainsi, le film est doté d'aspects plaisants mais il est loin d'attirer pleinement et l'ennui se fait ressentir.
L un des meilleurs films que j ai pu voir sur cette période froide, ds ts les sens du terme! Une histoire captivante très justement interprétée qui m a tenu en haleine jusqu' au tragique dénouement kon ne devine que tardivement. Une ambiance froide qui colle parfaitement au récit, une mise en scène adéquate, ce n est jamais brouillon com c parfois le cas ds ce genre d exercice qui mêle plusieurs destins. J insiste sur l interprétation qui a accentué l émotion que j ai ressenti et m aura mis la claque que j attendais... Je le conseillerais facilement car plus accrocheur et moins austère que "la vie des autres" ou "Barbara" par exemple.
Le cinéaste Georg Maas s'intéresse avec ce film à l'histoire d'une femme norvégienne dont le passé trouble va ressurgir après la chute du mur de Berlin..."D'une vie à l'autre" s'avère être une vraie bonne surprise dans sa première heure, avec sa belle photographie et ses informations habilement distillées, créant ainsi un suspense élégant dans une atmosphère froide et paranoïaque. Malheureusement, la dernière demi-heure, celle des révélations, se fait plus pesante et maladroite. Rien de catastrophique à déplorer, mais trop de violons pour créer artificiellement une émotion pas assez présente vu la force du sujet, une mise en scène dont le classicisme rigoureux tourne à la raideur et des rebondissements trop mécaniques amoindrissent la force du film. Voilà néanmoins une oeuvre qui a le mérite d'aborder un sujet trop peu connu (ces nouveaux-nés élevés pour assurer l'héritage nazi) et d'en tirer un film imparfait mais globalement prenant et efficace.
Il y a deux films dans "D'une vie à l'autre". Le premier est une histoire d'espionnage troublante et difficilement compréhensible, proche du documentaire. Cette approche m'intéresse dans le sens où elle fait planer un certain mystère sur cette histoire aux sombres secrets. Le propos est fort et la mise en scène tient la route. La suite est moins convaincante en virant au thriller historico-familial. Le film tombe alors dans un académisme, certes habité, mais gênant avec une utilisation abusive de la musique et une répétition dispensable de twists. Le scénario se tient, c'est bien pensé, mais le film perd finalement de son originalité initiale et se révèle pour le moins problématique dans sa structure et ses intentions.
Même si on voit arriver de loin ce qui allait être le secret du film, le coté thriller dramatique est bien présent tout au long du film avec une pincée d’espionnage à l'ancienne... Film très correct 3,5/5
tiré de la réalité historique, l'histoire de cette usurpation s’intéresse avec finesse aux "nurseries" organisées pendant la seconde guerre mondiale, destinée à élever des enfants dits aryens. Nombre d'enfant furent donc enlevés à la naissance à leur mère et placés en orphelinat. Sans chercher à tomber dans le pathos, "d'une vie à l'autre" décortique les non-dits, la culpabilité, le mensonge autour de l'une de ces affaires au moment où un procès destiné à rendre réparation se met en place. Austère mais efficace. troublant et émouvant.
George Maas prouve bien qu'on peut encore réussir à être intéressant et original avec un sujet en rapport à cette période. L'histoire est passionnante et parfaitement bien menée, il y a pas mal de rebondissements et surtout on ne tombe pas dans le cliché du film d'espionnage au contraire c'est plus un drame familiale dans lequel la psychologie des personnages est importante c'est difficile d'en parler sans trop en dire en tout cas même si la forme n'a rien d’exceptionnelle le fond lui mérite le coup d’œil.
L'histoire en elle même a tout son intérêt, car tirée d'une réalité historique. Néanmoins, le film s'attache beaucoup trop à la psychologie des personnages, certains ne méritant pas un tel traitement car secondaires. Pour quel résultat ? Un rythme bien trop lent... Au final, je suis resté sur ma faim ; j’eus attendu un peu plus de cette production.
LE genre de film que j'aime, avec des histoires d'espionnage et de géopolitique entre l'Est et l'Ouest avant la chute du bloc Communiste. Le film traite d'une histoire assez méconnue : celle de l'enlevement d'enfants Norvégiens pendant la 2e Guerre Mondiale pour perpétuer la race Aryenne; et l'utilisation par la RDA de ces enfants à des fins d'espionnage. Le film est captivant malgré un rythme et une ambiance assez lourds. Et on se laisse prendre par cette histoire de faux semblants, en se demandant si elle va enfin bien finir. Les actrices sont absolument parfaites
Bon film sur un épisode plutôt méconnu de la seconde guerre mondiale et des années rideau de fer. Même si l'histoire ici est tirée d'un roman, des évènements similaires ont existé. Très bien joué, intriguant. Mise en scène sans grande surprise. Intéressant pour son côté "documentaire".
Le réalisateur allemand Georg Mass nous donne l’occasion d’explorer l’histoire en nous faisant découvrir cette incroyable affaire Lebensborn. D’une vie à l’autre revient en effet sur le sort de ces enfants enlevés en raison de leurs origines nazies ce qui offre une histoire vraiment palpitante mais paradoxalement, la première demi-heure amène pas mal de confusion dans l’esprit du spectateur. A cela s’ajoute également ces scènes de flashbacks façon images d’époque qui ne servent pas forcément le film. Heureusement ça s’éclaircit un peu par la suite et on se laisse entrainer par ce thriller qui brille avant tout par son scénario solide et moins par sa mise en scène.