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    Interior. Leather Bar.
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    13 critiques spectateurs

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    WutheringHeights
    WutheringHeights

    112 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 novembre 2013
    On comprend vite que la reconstitution de la scène manquante de "Cruising" n'est pas l'objectif principal du projet, et c'est tant mieux (si tu veux voir un porno gay, tu t'es trompé de salle…). James Franco et Travis Mathews s'interrogent sur le cinéma et le traitement des images aujourd'hui. Si la violence est omniprésente dans le cinéma américain, et parfois de manière insoutenable, le sexe (et encore plus le sexe gay) est traité de façon très édulcorée. A l'heure où l'on vote peu à peu pour l'égalité des droits, le cinéma reste très complexé avec le sexe gay, parfois suggéré, souvent autocensuré.

    La thèse du film est une volonté de normaliser le sexe gay, volonté certes un peu naïve mais salutaire. Alors que la violence la plus crue envahit les écrans multimédias, le sexe doit avoir son droit de cité. Les scènes dans le bar SM sont d'ailleurs filmées avec esthétisme, loin du cliché de film porno sale et en vue d'une consommation onanistique. Cette réflexion sur la liberté sexuelle et la liberté d'expression est rondement menée en 60 minutes d'un documentaire un peu éparpillé mais intelligemment conçu.
    kenone
    kenone

    36 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 novembre 2013
    Interior. Leather. Bar est présenté comme la reconstitution des 40 mn censuré du célèbre Cruising de Friedkin,avec Al Pacino mais il s'agit en fait d'un film concept sur la création et une réflexion sur les libertés sexuelles.
    Le film vaut beaucoup pour les dialogues ou le fascinant James Franco nous expose avec un regard halluciné et joyeux son projet de déconstruire l'hétéronormativité. Au moins pour lui. L'homme libre se devant de réinterroger toutes ses pratiques et valeur et expérimenter. L’expérimentation, il décide de la faire vivre à un ami de 15 ans hétérosexuel. Le grand intérêt du film consiste dans leur dialogue ou James Franco essaie de le convaincre de poursuivre sa participation au film qui s'approche davantage d'un film porno gay un peu glauque.
    Voir James Franco diriger et filmer avec concupiscence des scènes de sexe, un acte insensés pour une star internationale m'ont rendu ce gars encore plus sympathique.
    César D.
    César D.

    37 abonnés 616 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 novembre 2013
    tout d'abord, ce n'est absolument pas un drame, comme indiqué sur la fiche du film, mais c'est bien un documentaire (à moins que ce soit un film qui est censé être perçu comme un documentaire?). bien que ne durant une heure, c'est long, très long. on suit James Franco et son co-réalisateur tout au long de la mise en place du tournage, des discussions avec les acteurs, au tournage, et on fini par l'après tournage, quand tout le monde se dit au-revoir. Franco a voulu refaire à sa manière les 40 minutes expurgées du film Cruising (1980), celles qui ont évité au film d'être classé X. ici, on voit un peu de sexe (des fellations) et c'est tout, ça n'a rien de bien méchant. l'acteur qui reprend le rôle de Pacino se demande constamment quel est le but de Franco et franchement, moi aussi. sa théorie est qu'il voudrait se défaire de la vision hétéro-normée du sexe dans le cinéma et la culture américaine. le sexe entre homme serait donc sulfureux et arty? ben, en voyant ces deux hommes sucer des bites, je ne vois aucune différence avec les pipes hétérosexuelles. et le côté cuir et vaguement SM n'est plus tabou depuis le bouquin SEX de Madonna il y a plus de deux décénie.
    si seulement on avait pu voir ces fameuses 40 minutes reconstituées, ça aurait eu de la gueule, mais non! on a droit qu'à 3 ou 4 minutes!
    franchement, ceci est un pétard mouillé.
    Franco a fait bien mieux avec As i lay dying. ça c'est un film, un drame digne de ce nom.
    Guiciné
    Guiciné

    166 abonnés 1 243 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 novembre 2013
    Ce documentaire vaut avant tout pour les discours toujours très divergent que peuvent avoir les acteurs et surtout James Franco, sur la liberté d'être, de pensée et combattre comme on peut le formatage dans lequel la société veut nous installer. Sinon cinématographiquement rien de très passionnant pour ne pas dire que l'utilité est franchement réduite. Pour cinéphile averti et encore!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 31 mars 2014
    James Franco est génial. Il conteste les tabous et pousse l'expérimentation au bout afin d'alimenter sa réflexion sur la liberté d'expression et la sexualité.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 28 décembre 2013
    Hyper décevant. Pour une fois que les critiques disent vrai. Val Loren est un très très mauvais comédien mais je doute qu'un autre acteur aurait pu sauver ce "film". Le sujet est en lui même inintéressant : si Franco voulait voir les 40" minutes coupées de Cruising... Il suffisait de le demander à Friedkin..
    Sylvain P
    Sylvain P

    341 abonnés 1 358 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 novembre 2013
    A plusieurs reprises, les acteurs se demandent en quoi consiste le projet de James Franco. A vrai dire, on se le demande encore en sortant de la salle. Retourner 40 minutes soit-disant coupées d'un film, soit... En montrer un faux making of, cela relève de la masturbation intellectuelle. Si encore il y avait eu des scènes excitantes, mais même pas...
    VeganForAnimalRights
    VeganForAnimalRights

    134 abonnés 216 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 mars 2024
    Le sujet de ce faux documentaire n'est pas le sexe gay, ni le film de Friedkin et ses fameuses 40 minutes coupées, ni la liberté artistique, mais Franco, qui trouve là prétexte à se mettre une fois de plus en scène - et ce d'autant mieux qu'on l'aperçoit peu.
    Il est manifeste qu'il prend un plaisir incommensurable à faire fantasmer les hommes sur le plateau (qui bavent ouvertement en l'évoquant) et, au-delà du plateau, la communauté homosexuelle dans son ensemble, devenant ainsi, en dépit de son hétérosexualité, une icône gay au corps d'autant plus désirable qu'il ne se donne pas et reste interdit à double titre : parce qu'il est hétéro et qu'il est celui d'une star hollywoodienne.
    C'est en visionnant "Interior. Leather Bar" - qui par ailleurs se laisse regarder avec une plaisante curiosité mais qui ne casse rien (ni plus aucun tabou à notre époque) - que j'ai pris conscience de la mégalomanie de cet acteur.
    Felipe Dla Serna
    Felipe Dla Serna

    23 abonnés 240 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 novembre 2013
    Nul....mais nul, comment c'est nul....j'ai dit nul? Que c'est nul. Un film (?) pour montrer les coulisses d'un bout de film censuré (Cruising)....était-ce vraiment nécessaire?
    ffred
    ffred

    1 728 abonnés 4 021 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 janvier 2015
    Je n'avais plus revu ce film depuis les années 80 (où j'avais réussi à entrer dans la salle du MK2 Beaubourg sans avoir l'âge requis, interdit aux moins de 16 ans). Il n'a pas spécialement bien vieilli mais cela reste du Friedkin pur jus, tendu et efficace. Le metteur en scène s'est toujours défendu d'avoir fait un film homophobe comme le criait la communauté gay de l'époque. Personnellement, je ne trouve pas qu'il le soit, mais les temps ont changé. On trouve la description d'un milieu spécifique dont l’ambiance est plutôt bien rendue, le tout restant cependant relativement soft. Un motif qui a aussi définitivement brouillé le réalisateur et son acteur principal. Al Pacino, en plein ascension après Le parrain et Un après-midi de chien, prenait des risques avec ce film controversé. Il est parfait dans le rôle, nous faisant idéalement ressentir le malaise du personnage, ses doutes, ses questions et les failles que l'enquête révèle en lui. Cruising, malgré tout, reste un excellent film noir, maintenant devenu culte. La vie d'un film peut être parfois surprenante...Pour ne pas être classé X et satisfaire ses producteurs, Friedkin a dû couper 40 minutes de scènes jugées pornographiques. Ce sont ces scènes là que James Franco et Travis Mathews (réalisateur du très mauvais I want your love, j'aurai du me méfier) ont essayé de récréer. Essayer seulement, car Interior.Leather.Bar est un grand n'importe quoi. Déjà, on s'attend à voir un peu plus de la reconstitution des 40 fameuses minutes sacrifiées au montage. Sur les une heure que dure le film on en voit à peine dix minutes. Deux ou trois zizis en érection et c'est à peu près tout. Ce qu'on voit surtout ce sont les visages ébahis des réalisateurs devant « l'art » qu'ils sont entrain de créer. Tout sonne faux. A commencer par le jeu du très mauvais acteur principal Val Lauren (ami de Franco), censé interprété le personnage de Pacino. Il passe son temps à se lamenter d'être là et à dire à qui veut l'entendre qu'il ne comprend pas, tout comme nous pour le coup, la démarche de Franco. Dans le même temps, les figurants ne se préoccupent, eux, que de savoir s'ils vont voir Franco nu ! Ce n'est que bavardages pompeux et insignifiants (à part la remarque sur la place du sexe gay dans le cinéma d'aujourd'hui par rapport aux hétéros), sur l'art, la condition d'artiste, la liberté d'expression, etc, etc, blablabla...autour des préparatifs du tournage : casting, maquillage, mise en place des décors... Strictement aucun intérêt. De plus, on ne sait jamais vraiment si c'est un film de fiction ou un documentaire, la jaquette du DVD annonce « Drame, érotique ». S'il voulait absolument voir ces fameuses scènes, pourquoi James Franco ne les a-t-il pas tout simplement demander à Friedkin (qui ne désespère pas, apparemment, de sortir un jour un « directors' cut ») et tenter d'en faire quelques choses d'autres que cet infâme moyen-métrage finalement très politiquement correct devant lequel Cruising fait figure de film subversif. Plus mauvais que raté.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 novembre 2013
    Un super faux documentaire de & avec James Franco. Je pense de plus en plus que ce James Franco est un formidable artiste. Actuellement à l'affiche de 3 films (dont 2 réalisés par lui-même) et de 17 autres films d'ici 2014 (rien que ça !), il est partout où on ne l'attend pas et multiplie les genres (quitte à casser son image) : Walt Disney, films indépendants, blockbusters, drames...
    Il a imaginé et reconstitué les scènes coupées du célèbre "Cruising" avec Al Pacino, scènes osées dans un bar gay, en décidant de nous montrer la préparation, le choix du casting, les loges, les discussions entre acteurs homo et hétéro... Les scènes de sexe ne sont pas simulées mais cela n'en fait pas pour autant un simple film porno gay, il faut avoir l'esprit un peu plus ouvert que ça, et c'est ce qu'il nous explique lui-même. A voir !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 10 novembre 2013
    Film dérangeant. Un peu comme l'acteur principal de cette reconstitution, je me demandais ce que je foutais là, je peux comprendre les motivations des réalisateurs mais j'adhère pas. Par contre, contrairement à lui, je ne suis pas un super pote de Franco donc je me suis barré... Dommage, ça avait l'air prometteur sur le papier.
    lasonocassee
    lasonocassee

    1 abonné 7 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 novembre 2013
    Aucun intérêt... Franco se lance dans un sujet qui clairement le depasse et avec une methode complètement inintéressante, et tombe au passage de très haut dans mon estime... Image : 0, réalisation : 0, scénar/sujet : 0, jeu d'acteur : inexistant mais ce n'est pas le propos, seule qualité de cette erreur cinématographique : sa durée, et encore on aurait facilement pu en couper 10 minutes... Franco se dit artiste, moi je dis fumiste !
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