AlloCiné
Mon compte
Note moyenne
3,9
368 notes
En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur Des Abeilles et des Hommes ?
5
6 critiques
4
15 critiques
3
19 critiques
2
13 critiques
1
2 critiques
0
0 critique
Trier par :
Filtrer par :
Toutes les notes
Bien monté, ce film sensibilise le spectateur à un enjeu mondial d'une importance croissante. Le film aurait pu toutefois être globalement plus objectif et laisser une plus grande liberté d'imagination et de réfléxion au spectateur.
J'étais ravi de voir un documentaire qui traitait sur le sujet des abeilles, mais j'ai trouvé ce film bien creux, sans grand intérêt au final et limite ennuyeux parfois.
Il montre différent mode d'apiculture (traditionnel : passionnés des abeilles et industriel : passionnés de dollars); également différents races d'abeilles, différentes méthodes ... mais au fond pas de message. Je ne vois pas l'intérêt d'un tel documentaire, quelle réplexion veut-il apporter ?
Bref, c'est dommage.
Il montre différent mode d'apiculture (traditionnel : passionnés des abeilles et industriel : passionnés de dollars); également différents races d'abeilles, différentes méthodes ... mais au fond pas de message. Je ne vois pas l'intérêt d'un tel documentaire, quelle réplexion veut-il apporter ?
Bref, c'est dommage.
Rien que pour les abeilles tueuses de sapiens comme lueur d'espoir et l'enchaînement hallucinant chambre à gaze / crémation... On va tous crever, "et le monde redeviendra un lieu sûr pour les cafards et les mousses".
Yves G.
Le documentaire animalier est à la mode : après les vaches de "Bovines", les chimpanzés de "Chimpanzés" et les bonobos de "Bonobos" (salouons au passage l'inventivité des titres !) voici les abeilles et les hommes. Enfin surtout les abeilles. Parce que les hommes - et quelques femmes ne sont guère évoqués qu'à condition d'être apiculteurs/trices.
Evidemment ce documentaire suisse commence par la citation bien connue d'Albert Einstein (qui, comme chacun sait s'y connaissait en abeilles) : "Si l’abeille disparaissait de la surface du globe, l’homme n’aurait plus que quatre années à vivre "
Le problème est qu'Albert Einstein n'a jamais dit cela et que c'est probablement une ânerie :
- il existe d’autres pollinisateurs que l’abeille
- les céréales sont pollinisées par le vent
- l’espèce humaine a la peau dure.
Bon. ne mégotons pas. Et revenons à nos moutons. Ou plutôt à nos abeilles.
Le réalisateur Mark Imhof avait des aïeux apiculteurs dans les Alpes suisses. A partir de l'histoire de sa famille il dresse à grands traits un état actuel des abeilles à travers le monde depuis la Californie jusqu'à l'Australie en passant par la chine (non ! il n'y a pas de contrepèterie).
On apprend quelques trucs sur les abeilles, du genre de celles qu'on enseigne en terminale en philosophie sur l'ethologie et Konrad Lorenz
On apprend aussi des trucs sur l'apiculture - qui a l'air d'être une industrie vachement rentable à condition d'accepter de revêtir une combinaison blanche ridicule, de se faire piquer et d'avoir les doigts qui pèguent.
Et puis ça ne va guère plus loin ....
Encore un truc à voir avec Belle-maman au cas où elle ait déjà vu "Alceste à bicyclette"
Evidemment ce documentaire suisse commence par la citation bien connue d'Albert Einstein (qui, comme chacun sait s'y connaissait en abeilles) : "Si l’abeille disparaissait de la surface du globe, l’homme n’aurait plus que quatre années à vivre "
Le problème est qu'Albert Einstein n'a jamais dit cela et que c'est probablement une ânerie :
- il existe d’autres pollinisateurs que l’abeille
- les céréales sont pollinisées par le vent
- l’espèce humaine a la peau dure.
Bon. ne mégotons pas. Et revenons à nos moutons. Ou plutôt à nos abeilles.
Le réalisateur Mark Imhof avait des aïeux apiculteurs dans les Alpes suisses. A partir de l'histoire de sa famille il dresse à grands traits un état actuel des abeilles à travers le monde depuis la Californie jusqu'à l'Australie en passant par la chine (non ! il n'y a pas de contrepèterie).
On apprend quelques trucs sur les abeilles, du genre de celles qu'on enseigne en terminale en philosophie sur l'ethologie et Konrad Lorenz
On apprend aussi des trucs sur l'apiculture - qui a l'air d'être une industrie vachement rentable à condition d'accepter de revêtir une combinaison blanche ridicule, de se faire piquer et d'avoir les doigts qui pèguent.
Et puis ça ne va guère plus loin ....
Encore un truc à voir avec Belle-maman au cas où elle ait déjà vu "Alceste à bicyclette"
Un film avec de belles images mais un film incomplet.
Comment réaliser un tel film sans mentionner une seule seconde l’arrivée du frelon asiatique et survoler aussi rapidement la question du varroa ? Voilà qui ne dira peut-être rien aux non-initiés et pourtant ce sont bien là des prédateurs et des préoccupations réelles des apiculteurs Européens tout autant que les pesticides.
Le film traite majoritairement de l’industrie apicole et agricole, Américaine et Chinoise, avec toutes leurs dérives. C’est bien dommage pour l’image de l’apiculture que pratiquent des milliers de passionnés en Europe à savoir une apiculture centrée sur l’abeille et non l’homme et sa cupidité.
Quant à l’abeille tueuse, à part susciter de la peur au spectateur pour un épiphénomène elle n’apporte rien au service de l’abeille et de l’apiculture en Europe (les questions posées après la projection aux apiculteurs dans la salle l’ont montré).
Notre ami apiculteur « Tyrolien » apporte une note de douceur dans cet univers de brutes et de machines, mais était-ce vraiment le meilleur choix pour montrer une apiculture jeune, en pleine évolution et pas réservée à quelque montagnards isolés ? Pourquoi ne pas avoir montré les expériences d’apiculture en ville par exemple ?
Si vous voulez réellement en savoir plus sur l’abeille inscrivez-vous dans un rucher école.
Comment réaliser un tel film sans mentionner une seule seconde l’arrivée du frelon asiatique et survoler aussi rapidement la question du varroa ? Voilà qui ne dira peut-être rien aux non-initiés et pourtant ce sont bien là des prédateurs et des préoccupations réelles des apiculteurs Européens tout autant que les pesticides.
Le film traite majoritairement de l’industrie apicole et agricole, Américaine et Chinoise, avec toutes leurs dérives. C’est bien dommage pour l’image de l’apiculture que pratiquent des milliers de passionnés en Europe à savoir une apiculture centrée sur l’abeille et non l’homme et sa cupidité.
Quant à l’abeille tueuse, à part susciter de la peur au spectateur pour un épiphénomène elle n’apporte rien au service de l’abeille et de l’apiculture en Europe (les questions posées après la projection aux apiculteurs dans la salle l’ont montré).
Notre ami apiculteur « Tyrolien » apporte une note de douceur dans cet univers de brutes et de machines, mais était-ce vraiment le meilleur choix pour montrer une apiculture jeune, en pleine évolution et pas réservée à quelque montagnards isolés ? Pourquoi ne pas avoir montré les expériences d’apiculture en ville par exemple ?
Si vous voulez réellement en savoir plus sur l’abeille inscrivez-vous dans un rucher école.
En rentrant dans leur univers, on se met à aimer les abeilles, à considérer la ruche comme un système vivant familier.
Une idée forte: peut-être faut-il penser l'essaim comme un être vivant en tant que tel, au-delà de chaque abeille.
Une vision de folie... l'apiculteur américain qui transporte ses ruches par tonnes d'un bout à l'autre des USA.
Une idée forte: peut-être faut-il penser l'essaim comme un être vivant en tant que tel, au-delà de chaque abeille.
Une vision de folie... l'apiculteur américain qui transporte ses ruches par tonnes d'un bout à l'autre des USA.
on en apprend beaucoup sur ces insectes que lon peut penser innofenssif et un peu bete sur certains points
On vole avec les abeilles ! Des images sublimes !
Tout est dans le titre ! C'est un état des lieux du monde de l'apiculture . De ce que les abeilles nous apportent . De ce que notre comportement induit à cette insecte indispensable à la vie . En France , la pollinisation est effectué à 90% par les abeilles ! ! ! Un documentaire captivant et instructif !
Merci !
Tout est dans le titre ! C'est un état des lieux du monde de l'apiculture . De ce que les abeilles nous apportent . De ce que notre comportement induit à cette insecte indispensable à la vie . En France , la pollinisation est effectué à 90% par les abeilles ! ! ! Un documentaire captivant et instructif !
Merci !
Le réalisateur hésite beaucoup trop entre film esthétique et docu en résulte un film très bâtard ,ou le néophyte gardera une vision tronquée et déformée de l'apiculture actuelle;quant à" l'éclairé",il n'apprendra rien et sera probablement choqué par les quelques erreurs dommage.
Sujet intéressant, bien filmé, qui nous transporte et qui nous fait réfléchir.
Mais le film omet de montrer assez d'arguments de fond scientifiques.
S'il s'était assumé complètement en tant que documentaire scientifique,
il aurait pu être plus abouti...là c'est juste une histoire, qui ne donne pas de vision solide
et quantifiée de la situation.
Mais le film omet de montrer assez d'arguments de fond scientifiques.
S'il s'était assumé complètement en tant que documentaire scientifique,
il aurait pu être plus abouti...là c'est juste une histoire, qui ne donne pas de vision solide
et quantifiée de la situation.
Dans le Jura suisse, on bichonne les abeilles avec un amour séculaire. Ces montagnes fleuries sont leur paradis. Et leur miel le plus doux des nectars. En Arizona, c’est plus mercantile : on les utilise surtout pour féconder d’immenses plantations d’amandiers. Aux Etats-Unis, où on peut aussi acheter des reines sur Internet et se les faire livrer. En Chine, depuis qu’elles ont été les victimes collatérales de la chasse aux moineaux, on (re)pollinise à la main ! En Australie, les scientifiques bricolent avec l’abeille tueuse…
En tout cas, un tiers de ce que nous mangeons n’existerait pas sans elles, car pour les fruits et légumes, elle est bien meilleure pollinisatrice que l’homme. Sans parler de la production ouvrière, du miel à la cire…
Mais l’abeille reste très menacée : plus de la moitié de la population mondiale aurait déjà disparu en quinze ans. Pollution de l’air et pesticides sont ses pires ennemis. Et nous, donc, son principal prédateur.
C’est tout ce que raconte le documentaire de Markus Imhoof. Et surtout ce qu’il montre, avec de superbes panoramiques et des gros plans impressionnants. C’est donc un travail salutaire. Même si on aurait aimé entendre un apiculteur parler des conséquences des ogm ou du gaucho sur les abeilles, car cela dépasse le débat franco-français.
En tout cas, un tiers de ce que nous mangeons n’existerait pas sans elles, car pour les fruits et légumes, elle est bien meilleure pollinisatrice que l’homme. Sans parler de la production ouvrière, du miel à la cire…
Mais l’abeille reste très menacée : plus de la moitié de la population mondiale aurait déjà disparu en quinze ans. Pollution de l’air et pesticides sont ses pires ennemis. Et nous, donc, son principal prédateur.
C’est tout ce que raconte le documentaire de Markus Imhoof. Et surtout ce qu’il montre, avec de superbes panoramiques et des gros plans impressionnants. C’est donc un travail salutaire. Même si on aurait aimé entendre un apiculteur parler des conséquences des ogm ou du gaucho sur les abeilles, car cela dépasse le débat franco-français.
Si ce documentaire montre les différentes relations qu'il y a entre l'homme et l'abeille. Via le fossé qu'il y a entre ces deux mondes,celui de la production industriel et celui de l'apiculture artisanal des alpages suisse. Deux mondes qui ne sont pas si éloignés que ça,vu que l'artisan vend ses reines via internet à l'industriel de l'autre bout du monde. Un industriel qui entends dans le bourdonnent des abeilles le doux son du tiroir caisse. L'abeille est touchée par tout un tas de maladies et parasites que l'industrie aide à développer à travers les pays et les continents. L'abeille est plutôt bien filmée en tout cas elle est filmée au plus près, certaines images sont rares. Mais il reste tout de même dommage de voir un certain nombre d'images grossièrement truquées afin d'obtenir certains plans.
Excellent documentaire filmé avec des moyens techniques impressionnants. J'ai bien aimé ... mais il me reste tout de même une impression et un goût amers. Tout d'abord par le contexte même du documentaire (la disparition des abeilles) et donc toutes les conséquences potentielles qui en découleront ou qui peuvent en découler ; ensuite parce qu'il me semble que "tout n'étant pas perdu pour autant", il aurait fallu (à mon avis) y injecter plus d'optimisme et d'espoir car -malgré tout- cet espérance est possible et ce même si le documentaire fait bien référence aux apiculteurs/chercheurs australiens ...mais c'est bien mince ! Il nous appartient maintenant à nous les humains de faire les gestes qui conviennent pour faire en sorte qu'il puisse en être autrement et : commençons par manger du miel ... et achetons-le à nos apiculteurs locaux qui se battent au quotidien pour nous fournir un miel de qualité, non industriel et non trafiqué.
Sans jamais se montrer moralisateur, Des Abeilles et des hommes donne une vision globale du problème. Intéressant et instructif.
Une prise de conscience à grande échelle nécessaire et ce film certes moyen, y contribue c'est un fait. Les puristes trouveront qu'on ne rentre pas assez dans le détail des pesticides, de leur utilisation grande échelle en agriculture et en "loisir-jardinage-animaux de compagnie", du changement climatique... Par contre je suis surprise de l'angle choisi pour les solutions proposées. L'abeille tueuse comme solution au déclin des populations d'abeilles domestiques ? Je suis sceptique, ne serait ce que pour un problème de santé publique... Sinon Imhoof a du chercher pour trouver l'apiculteur le plus con des USA avec son inévitable chemisette à fleurs. Le point de vue est peu nuancé et trop manichéen. C'est un peu dommage.
- Meilleurs films
- Meilleurs films selon la presse