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    Des Abeilles et des Hommes
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    55 critiques spectateurs

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    islander29
    islander29

    845 abonnés 2 343 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 février 2013
    Je suis affligé par le discours de ce film, pas par le film...En gros il dit qu'il faut sauver les abeilles.....Je suis d'accord.......Mais le point de vue est celui de l'agroalimentaire.....Il faut sauver l'argent des compagnies agroalimentaires , donc sauvons les abeilles....
    Avec une morale comme ça on va droit dans le mur.......On parle des abeilles qui servent à l'industrie des arbres fruitiers et effectivement on en apprend des vertes et des pas mûres.....
    les abeilles qui survivent sur la planète sont celles qui sont nourries avec une eau sucrée ajoutée d'antibiotiques.....Bref elles et nous sommes en survie.....Les chinois frolent le ricidicule, non ce n'est pas une plaisanterie, ils pollinisent des vergers à la main, nous voyons ces êtres disproportionnés faire le travail d'un insecte de deux centimètres avec une efficacité des plus douteuses.....Cherchez l'erreur...
    Ce film est alarmant bien sûr.....Notre survie viendrait d'essais cliniques et génétiques sur l'abeille tueuse (l'africaine)......elles semblen résister à l'industrialisation, mais comme le dit le film avec une objectivité méritoire, nous sommes trop nombreux, l'espèce humaine prolifère aux dépend de toutes les espèces animales, abeilles comprises.....
    Voila qui nous place devant nos responsabilités.....Un film à voir bien entendu......
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    130 abonnés 1 616 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 novembre 2013
    Les abeilles sont arrivées sur Terre bien avant l’homme, 60 millions d’années. Et comme beaucoup d’espèces, au contact de l’homme, elle a tendance à voir ses effectifs réduire à vitesse grand V. 50% à 90% des abeilles ont disparu depuis 15 ans.
    Ce film décortique bien l’impact de l’homme sur ces colocataires terriens. Il condamne surtout l’évolution de l’agriculture vers le productivisme à outrance qui ne respecte aucunement la nature. C’est devenu un secteur comme un autre où les exploitants sont des chefs d’entreprise plus soucieux des résultats financiers que du rôle ancestral de l’agriculteur ; acteur du paysage. Le sujet, ici, est les abeilles ; car sensible depuis d’Einstein avait prédit la fin de l’homme 4 ans après l’extinction des abeilles. Mais c’est surtout le modèle de société planétaire que ce film condamne où le profit est mis au centre.
    Au milieu du film et pour nous faire bien prendre conscience d’un monde sans abeille ; le film sort des paysages magnifiques autour des Alpes autrichienne pour aller jusqu’en Chine. Et là, c’est l’effroi. Jadis, quand Mao ordonna, dans les années 1950, le massacre des moineaux, pour préserver les céréales, la vermine proliféra et on abusa des insecticides, qui tuèrent toutes les abeilles. Aujourd'hui, la pollinisation se fait manuellement dans les vergers chinois.
    Le petit plus de ce film ; qui reste un documentaire pédagogique intéressant pour la sensibilisation des plus jeunes ; est l’utilisation de caméras intrusives permettant de filmer les abeilles au plus près durant leur vol et surtout au cœur des ruches.
    Un beau documentaire à destination de ceux qui ne voie pas encore le mur vers lequel l’humanité se dirige dangereusement.
    pfloyd1
    pfloyd1

    122 abonnés 2 094 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 octobre 2017
    ...et si les abeilles disparaissaient, l'humanité s'éteindrait en 4 ans , disait Albert Einstein.
    Je ne m'étais jamais vraiment intéressé aux abeilles et à leur mode de fonctionnement et il faut reconnaitre qu’après avoir vu ce riche documentaire, on a une vision différente de l'apiculture et de l'importance de ces petites courageuses qui font si peur.
    Ce documentaire d'1h30 est très beau, riche de témoignages d'apiculteurs qui utilisent leur méthode propre du métier, on comprend ainsi qu'il existe l'apiculture artisanale et industrielle.
    On comprend surtout le fonctionnement vitale d'une ruche et tout l’intérêt qu'ont les abeilles pour la survie de l'humanité!
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    83 abonnés 1 736 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 19 février 2018
    Un doc sur la disparition des abeilles. De belles images des bestioles mais le doc est grave démago et manichéen. Sans grand interêt
    karlitosigwald
    karlitosigwald

    38 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 février 2013
    Documentaire très bien mené contenant des images superbes mais également un fond philosophique très juste.
    On ne peut s'empêcher de penser à DJANGO ENCHAINED en sortant de la projection.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 28 octobre 2014
    Documentaire intéressant sur l'équilibre écologique de notre planète qui sera peut être sauvée par des tueuses … Etonnant.
    S'Amuser E.
    S'Amuser E.

    17 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 novembre 2015
    Des abeilles et des hommes, de Markus Himhoof, avec la voix de Charles Berling. Le sous-titre donne le ton : "Et si les abeilles disparaissaient..."

    Entre 50 et 80 % des abeilles du monde entier ont disparu, et cela ne date que des quinze dernières années. Or 80 % des espèces végétales ont besoin des abeilles pour leur pollinisation. C'est dire comme nous comptons sur elles, sans même parler du miel... Imaginez un monde sans abeilles : il n'y aurait presque plus de fruits et de légumes. Einstein avait prévenu : "Si l'abeille disparaissait du globe, l'homme n'aurait plus que quatre années à vivre."

    Dans son documentaire, Himhoof a pris le parti de rester sobre : pas de critique enflammée de ceux qui orchestrent le massacre des abeilles, simples esclaves pour l'homme, ni de discours militant. Mais ce n'est pas nécessaire : en donnant la parole à plusieurs acteurs du secteur de l'apiculture, il y a déjà de quoi être révolté. Entre celui qui, d'un geste, tranche la tête de sa reine parce qu'elle s'est laissée féconder par un mâle d'une autre espèce (ce qui est bon pour éviter la consanguinité, mais mauvais pour le commerce si on se targue d'avoir une race pure), l'industriel qui entend le bruit de l'argent frais lorsque les spectateurs ne perçoivent que le bourdonnement des abeilles, et qui prend le risque de tuer les habitantes de 90 ruches parce qu'il les trimballe en camion d'un bout à l'autre des États-Unis, la femme qui manipule les ouvrières en les forçant à élever 51 reines au lieu d'une seule, afin de pouvoir les vendre à 60 Euros pièce... ce n'est plus du documentaire, mais un film d'horreur. Malheureusement, c'est aussi la réalité.

    Et que dire des images sidérantes de ces travailleurs chinois, occupés à polliniser les fleurs du bout de leurs coton-tiges parce que les abeilles ont complètement disparu de leur pays, Mao ayant eu la bonne idée de décider de l'extermination des moineaux, qui a eu pour conséquence la disparition des abeilles dans tout le pays, à cause des produits chimiques ? Il y a des images qui restent en mémoire, comme cette abeille, littéralement recouverte du fongicide qui vient d'être vaporisé, censé ne pas la tuer, pourtant elle ne parvient plus à bouger. Il y a aussi de magnifiques images d'abeilles bien en vie, filmées de très près et que l'on a plaisir à observer alors qu'on n'en peut plus des humains qui se croient tout permis.

    Pesticides, stress, maladies, antibiotiques... les abeilles disparaissent. Mais elles changent aussi, telles ces abeilles tueuses qui se développent. Elles sont responsables de la mort de 14 personnes aux États-Unis, depuis 2004. Issues d'un croisement entre abeilles européennes et africaines, elles ne se laissent pas imposer une reine et refusent l'intervention humaine dans la gestion de la ruche. Beaucoup plus agressives, elles ont un meilleur système immunitaire. Peut-on y voir le signe d'un réveil des abeilles ?
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 5 mars 2013
    Un documentaire plutôt intéressant même s’il est un peu trop fouillis par moments. Mais ça reste un objet somme toute assez classique et sans grand intérêt cinématographique. On touche là les limites inhérentes à un tel documentaire.
    sebou36
    sebou36

    67 abonnés 381 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 juin 2013
    Superbe film qui parie sur l'intelligence du spectateur. Le réalisateur ne juge pas. Il donne à voir les différentes facettes de l'utilisation des abeilles par l'homme. Le titre anglais est plus parlant que le français : " Plus que du miel". Pour le producteur d'amandes en Californie, les abeilles sont seulement " belles". Elles font partie du processus d'exploitation des amandiers. Point. On sent poindre un certain malaise chez lui, une gène. Mais il " ne renoncerait pour rien au monde à son confort de vie". Pauvre individu. Pauvres abeilles, aussi, auxquelles on fait subir des milliers de kilomètres et tant pis si un quart d'entre elles meurent en cours de route.
    Dans d'autres parties du globe, c'est encore pire. Même carrément ridicule quand faute d'abeilles ( merci Mao ), les chinois pollenisent les arbres fruitiers... à la main. !
    Le constat, glaçant, résonnera longtemps dans la tête du spectateur. Les abeilles meurent d'avoir été si maltraitées. Fragilisées par les tests des apprentis-sorciers, elles sont désormais tributaires de la chimie. Même dans les espaces protégés, les races locales meurent. Vive le progrès...
    Septième Sens
    Septième Sens

    82 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 juin 2013
    Un voile flouté baigne l'écran. Une musique dramatique et quelque peu mystérieuse nous fait douter. Sommes-nous aller voir un documentaire sur la disparition des abeilles, ou un thriller aux accents angoissants ? En y réfléchissant, peut-être un peu les deux.

    Entre 50 et 90% des abeilles ont disparu depuis quinze ans. C'est une réalité à laquelle il faut se confronter, mais aussi prendre en considération puisque ce phénomène nous touche directement. Le tiers de notre alimentation que nous consommons chaque jour est due à ces petits insectes. Markus Imhoof porte aujourd'hui un regard pertinent sur ces bestioles et la survie de l'humanité.

    Chez les abeilles, personne ne donne des ordres mais tout le monde obéit. Le cinéaste se plaît à filmer cette communauté au plus près pour comprendre leur fonctionnement. Grâce à la voix douce et efficace de Charles Berling, le message passe très clairement : la Terre est un serpent qui se mord la queue. Nous les êtres humains sommes les seuls responsables de la destruction de notre territoire. Plus nous créons de pesticide, plus les abeilles disparaissent. Et plus les abeilles disparaissent, moins nous avons de chance de produire. Consternant.

    Contrairement à ce que l'on pourrait croire, le documentaire possède une réelle mise en scène et ne filme pas les choses au hasard. La preuve avec Des abeilles et des hommes qui utilise l'image de synthèse pour suivre les abeilles dans leur périple et comprendre leurs agissements. Par ce procédé, et grâce à de magnifiques images sur des terres qui ne semblent pas avoir encore souffert du passage de l'homme, ce film parvient à ses fins.

    Au final, une marque d'espoir apparaît dans un monde en proie à l'autodestruction. Certains types d'abeilles plus forts que d'autres pourraient survivre et même perdurer. Mais cela ne nous fait pas oublier ce que nous avons vu depuis une heure et demie. La Terre va mal, et vu la gravité du propos, nous pourrions croire à de la fiction. Malheureusement, c'est bien la réalité qui nous est renvoyée à la figure.
    Lepouceducoin
    Lepouceducoin

    22 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 février 2013
    Réussi car pour moi, on doit sortir d'un documentaire en ayant appris des choses et là c'est le cas. Le sujet est d'ailleurs assez crucial, sans que le ton soit trop alarmiste. En plus, c'est superbement bien filmé (je suis toujours émerveillé de voir que l'on peut poser une mini caméra sur le dos d'une abeille et ainsi se mettre à sa place, que ce soit dans les airs ou dans les ruches) et les personnes interviewés sont de vrais personnages (et tous très différents) ! Certaines scènes, même si ce ne sont que des insectes, sont assez cruelles tout de même. En tout cas, voici une autre vision de la mondialisation.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 15 mars 2013
    Dans le Jura suisse, on bichonne les abeilles avec un amour séculaire. Ces montagnes fleuries sont leur paradis. Et leur miel le plus doux des nectars. En Arizona, c’est plus mercantile : on les utilise surtout pour féconder d’immenses plantations d’amandiers. Aux Etats-Unis, où on peut aussi acheter des reines sur Internet et se les faire livrer. En Chine, depuis qu’elles ont été les victimes collatérales de la chasse aux moineaux, on (re)pollinise à la main ! En Australie, les scientifiques bricolent avec l’abeille tueuse…
    En tout cas, un tiers de ce que nous mangeons n’existerait pas sans elles, car pour les fruits et légumes, elle est bien meilleure pollinisatrice que l’homme. Sans parler de la production ouvrière, du miel à la cire…
    Mais l’abeille reste très menacée : plus de la moitié de la population mondiale aurait déjà disparu en quinze ans. Pollution de l’air et pesticides sont ses pires ennemis. Et nous, donc, son principal prédateur.
    C’est tout ce que raconte le documentaire de Markus Imhoof. Et surtout ce qu’il montre, avec de superbes panoramiques et des gros plans impressionnants. C’est donc un travail salutaire. Même si on aurait aimé entendre un apiculteur parler des conséquences des ogm ou du gaucho sur les abeilles, car cela dépasse le débat franco-français.
    colombe P.
    colombe P.

    128 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 février 2013
    Documentaire salutaire pour nous faire prendre conscience de l'apiculture et de ses graves problèmes actuels.
    L'ensemble est très triste car on se rend bien compte que les pauvres abeilles sont en péril, maltraitées et beaucoup sont mortes en peu d'années et ce n'est pas fini.
    Aussi on se rend compte que cela est un business terrible : le rendement, l'appât du gain étant très souvent une forte motivation.
    Phil Kirl
    Phil Kirl

    17 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 novembre 2012
    Vu en avant-première au Festival de Vence, ce film réalisé par un passionné avec ensuite un débat avec un apiculteur a séduit toute la salle.Il montre l'evolution des abeilles à travers le monde, les restes d'une apiculture traditionnelle en Suisse, le gigantisme des producteurs d'amandes californiens qui organisent la transhumance des abeilles (15 000 ruches !) dans des camions immenses, la pollinisation à la main en Chine , là ou les abeilles ont disparues , victimes de la politique de Mao , des pesticides et de la chimie...Ce film comporte aussi des images jamais vues comme la fécondation d'une Reine par des faux bourdons à 30 mètres du sol, on y apprends aussi que la quasi-totalité des abeilles aujourd'hui subissent des traitements médicaux (lutte anti-varoa) ou antibiotiques et que l'abeille sauvage est rare de nos jours et cantonné quasiment en Australie...Ce film a connu un trés grand succés en Allemagne et en Suisse ou ses chiffres en salle seraient comparables a ceux du dernier James Bond...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 11 mars 2013
    Sans jamais se montrer moralisateur, Des Abeilles et des hommes donne une vision globale du problème. Intéressant et instructif.
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