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TotoJp59
48 abonnés
459 critiques
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3,0
Publiée le 15 mars 2013
Considéré comme le premier film de la carrière « adulte » de Spielberg, La Couleur Pourpre traite un grand sujet humaniste, à savoir la condition des femmes noires américaines au début du XXème siècle. Nommé 10 fois aux Oscars (dont meilleur film, la quatrième fois du réalisateur en 1986), il en a remporté aucun (record à battre) ! A mon goût, le film souffre de quelques maux : des longueurs d'ennui, quelques touches d'humour mal dosées et un happy-end prévisible. Cependant, l'histoire humaine est belle, avec une grande Whoopi Glodberg qu'on ne connaissait pas dans ce registre et un Danny Glover très percutant, l'un de ses meilleurs rôles. On ressent la détresse des personnages, on en est ému. Le drame est donc poignant, mais entaché de quelques petites fausses notes.
Une excellente saga à la fois critique sans pour autant porter de jugement, émouvante et puis Spielberg nous montre une fois de plus ce que c'est que de faire du cinéma. Un grand film.
Très déçu de ce film qu'on annonçait comme chef d'oeuvre (et que j'anticipais comme tel). De belles interprétations mais un film qui traine en longueur et un scénario peu interessant
Vu et re vu depuis mon enfance, ce film est simplement magnifique... aux personnes qui jugent ce film comme du "déjà vu", n'oubliez pas qu'il date de 1986... Et pourtant vraiment magnifique !
La Couleur pourpre est sans surprise une nouvelle réussite parmi toutes les autres de Steven Spielberg. Quand j'ai su que Whoopi Goldberg avait jouer dans un Spielberg, je me suis dit que le film serait pas si dramatique que ça mais en fait elle joue un tout autre rôle que ceux qu'elle a l'habitude de jouer dans les années 1990! Elle arrive à être extrêmement touchante et on s'attache tout de suite à elle, elle est parfois marrante mais cela est dû à son personnage et pas à son jeu même si j'adore son sourire qui me plie de rire à chaque fois! Danny Glover est excellent et on a vraiment envie de lui en mettre une tellement c'est un salaud dans le film! Surtout quand spoiler: il essaye d'abuser de Nettie ! Margaret Avery et Oprah Winfrey sont parfaites, elles font tantôt rire, tantôt pleurer et Willard E. Pugh est vraiment marrant et attachant en Harpo. La musique fait un peu penser à celle de Bambi de temps en temps et accompagne bien le film, quant aux chansons elles sont géniales! La réalisation de Spielberg est toujours aussi magnifique, la photo est agréable, le scénario part d'une très bonne idée et l'exploite jusqu'au bout pendant 2h30! L'humour est au rendez-vous, toujours aussi agréable chez Spielberg et l'émotion est très présente au début et à la fin mais bien entendu, tout se termine par un " Happy End " chez Spielberg! Et tant mieux! La Couleur pourpre est donc un autre chef-d'oeuvre de Steven Spielberg.
La Couleur Pourpre est une excellent film du maître Spielberg, et qui est, malheureusement, encore trop sous-estimé. En effet, le film est plaisant et on ne s'ennuie pas une seconde à travers l'histoire touchante d'une femme (belle découverte Whoopi Gholdberg) confronté aux aléas de sa vie misérable sur plusieurs années. Le film est aidé par sa sublime photographie qui n'a pas pris une ride, et par sa somptueuse bande originale. De plus, le final du film est absolument magnifique et totalement réussi. Un petit bijou rempli de beauté.
On dit souvent que le cinéma de Spielberg se divise en deux. À peine auréolé des succès de "ET" ou "Indiana Jones", le cinéaste ne compte pas se cantonner à ce registre. Il entend montrer à la classe supérieure qu'il n'est pas qu'un simple faiseur de blockbusters. Le milieu des années 1980 sera ainsi marqué par la réalisation de long-métrages entrant de plain-pied dans cette catégorie des films dits sérieux. En 1985, "La couleur pourpre" s'avère un début de reconnaissance même s'il repartira bredouille aux Oscars. À travers cette plongée dans le quotidien d'une famille noire durant le premier tiers du XXe siècle, le cinéaste s'entoure de nouveaux collaborateurs, choisis parfois de façon éloquente. Il charge symboliquement Quincy Jones de composer la musique et octroie par ailleurs sans doute le plus grand rôle de Whoopi Goldberg. Un nouveau Spielberg est né avec les défauts de ses qualités. Malgré une histoire prenante, le film est entaché d'une longueur excessive. Toujours sujette à débat, la gestion de l'émotion s'avère également problématique, ponctuée de scènes d'une lourdeur assommante. S'il augure de meilleurs instants à venir, "La couleur pourpre" n'est pas sa plus grande prouesse dans ce registre.
J'ai vu ce film une bonne vingtaine de fois depuis mon enfance à aujourd'hui et c'est toujours avec émotion que je regarde ce film même si je connais l'histoire par coeur, c'est avec autant de joie et de peine que j’éprouve au fil de l'histoire. On y est plongée du début jusqu’à la fin et on a l'impression de voyager dans le temps :-) C'est pour moi l'un des films qui m'a le plus émue ...
Malgré quelques critiques négatives, je tiens seulement à dire que on ne peut pas tout aimer ! :-)
Spielberg fait rarement des drames mais à chaque fois, c'est un chef d'oeuvre. Je n'ai jamais compris pourquoi Whoopi Goldberg n'a pas réitéré dans ce registre. Elle est magistrale dans ce rôle.
Steven Spielberg rêve depuis longtemps de réaliser une comédie musicale. La Couleur Pourpre est ce qui s'en rapproche le plus dans son oeuvre. Les pérépéties et malheurs pleuvent sur la pauvre Célie qui saura s'en accommoder au fil des années avec une malice, une roublardise qui prete à admiration (ce plan du reflet de Célie sur le mur et qui change pour traduire le passage du temps). Le terme résilience terme désormais passé dans le langage courant se prête très bien au propos de ce film sorti en 1986. En ajoutant des numéros musicaux de belle facture jazzy, Spielberg signe en effet un film qui se rapproche des grandes comédie musicales d'antan. Sa mise en scène y est de toute beauté. A coté de ca, le film aborde de front la condition féminine et sait aussi se rendre poignant, touchant au premier degré au travers de l'impeccable Whoopi Goldberg. Un autre des bons points est que le film ne traite nullement la question raciale (les personnages sont noirs sans qu'on s'y attarde), rendant son propos plus universel encore.
Steven Spielberg a fait des films qui comptent parmi les chefs d’œuvres du cinéma mais a également à son actif quelques échecs. A mon gout, La couleur pourpre en fait parti. Non pas qu'ils soit mauvais (c'est un jugement dont je me passerai au vu des très bonnes critiques qu'il a pu recevoir) mais je me suis juste ennuyé devant. L'histoire ne m'a pas intéressé. Trop de pathos, des personnages pas vraiment attachants et surtout beaucoup de longueurs, une absence de rythme et une fin bien prévisible et larmoyante Pourtant, c'est bien joué. Premier rôle de Whoopi Goldberg, un Danny Glover à contre-emploi dans un rôle de salaud mais ça n'a pas suffit pour me captiver. Un vrai déception !
Un film d'une rare intensité. Une histoire très dure à l'image de celles qu'a exploitées Clint ces dernières années...J'ai toujours la gorge serrée sur la fin :')
Film pathétique! Une histoire trop émouvante qui vous fait naître trop de bons sentiments, des images trop belles, de la musique qui vous boulverse, ce film cherche indéniablement à vous faire pleurer. Je ne supporte pas les films qui finissent bien, c'est trop prévisible et c'est pour faire pleurer, mais je n'aime pas d'ailleurs non plus les films qui terminent mal qui sont aussi trop prévisibles et essaient aussi de vous faire verser des larmes. Bref, je préfère les films sans émotions. Ce film est trop cliché parce que j'ai pu y comprendre quelque chose. (Je préfère de loin les films de l'avant garde où on n'y comprend rien et qui sont donc plus subtiles.) Je suis un humaniste et je m'offusque des inégalités sociales mais je trouve mieux de faire des films très compliqués où c'est seulement ceux qui ont fait 3 doctorats en histoire du cinéma, psychologie, et phylosophie qui peuvent les comprendre