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Michael78420
45 abonnés
1 448 critiques
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4,0
Publiée le 5 août 2021
D'emblée on est plongé dans un monde inimaginable. Et ça se passait au début du XXe siècle aux États-Unis ! L'histoire de ces deux sœurs est bouleversante. On se demande comment des humains ont pu en traiter d'autres aussi mal. Sans jamais sombrer dans le misérabilisme, Steven Spielberg traite avec une étrange douceur le destin de ses héroïnes. Des femmes qui subissent un destin peu enviable, l'une d'elles arrivant pourtant à dire : "Les enfants, sans père, ça va pas". Les passages musicaux rappellent à ceux qui l'ignorent à quel point déjà en 1922, la musique noire américaine était fantastique, avec son blues et ses gospels. Les hommes assument leur domination par la force dans ce monde patriarcal. L'un d'eux, ne sachant plus comment contrôler son épouse affirme avec haine : "T'es moche, t'es pauvre, t'es noire, t'es une femme, t'es rien du tout !". Des propos qui ne feront que renforcer la détermination de celle qui n'a que trop enduré. Malgré les traitements infligés et les souffrances, la musique est toujours présente avec en apothéose un magnifique gospel qui commence comme un duel de chanteuses, jusqu'à ce que l'une d'elles, fille du pasteur, tombe dans les bras de son père qui refusait de la voir depuis tant d'années : "Tu vois papa, les pécheurs aussi ont un cœur." Ces gens méritaient bien un beau film, le voilà.
L'amour de deux sœurs au-delà de leur destin tragique. L'histoire choc en dit long sur la condition de la femme ou de ce que c'était d'être noir au début du 20ème siècle mais le ton employé est déroutant. Alors qu'il traite de viol, d'inceste ou encore de violence conjugale, le film a quelque chose de grand guignol, chaque personnage étant sous l'emprise d'un autre et se comportant de manière étrange. Le début du film est très prometteur, le décor est parfaitement planté, la fin est placée sous le signe de l'émotion, mais entre les deux on navigue dans la vie peu enviable de Celie (excellente Whoopi Goldberg) sans trop savoir qu'en penser ni même quoi éprouver...
Un bien beau film de Steven Spielberg traitant de la condition des femmes noires américaines durant le début des années 1900. On suivra plusieurs de ces femmes aux parcours différents au travers du personnage principal, Celie, dont on éprouve une affection dès le début du film. Le tout sonne juste, sans tomber dans la surenchère dramatique. L'histoire prend le temps de développer la psychologie des personnages sans pour autant sentir des longueurs.
Je n'avais plus revu ce film depuis au moins 25 ans, et j'ai pourtant été touché comme-ci je le voyais pour la première fois. Même si j'ai la haine pour le personnage de Dany Glover, je dois avouer qu'il joue très bien. Bien sûr, Whoopi Goldberg joue le rôle de sa carrière. Une histoire vraiment triste et bien écrite. Sans doute le meilleur film réalisé par le grand Steven Spielberg.
Malgré une grande mise en scène maîtrisée de bout en bout par le talent de Spielberg, le film traîne en longueur et manque de toucher le cœur du spectateur. Pas un mauvais moment de cinéma dans son ensemble mais une expérience qui ressemble plus à un divertissement mélancolique qu'un vrai blockbuster d'auteur. On souligne tout de même une belle bande originale et un casting convaincant.
En adaptant le roman épistolaire et féministe d’Alice Walker, lauréate du prix Pulitzer 1983, le faiseur de pur "entertainment" que Steven Spielberg était jusque là fut passablement éreinté par la critique, puis sanctionné durement aux Oscars (11 nominations, 0 statuette), Alors oui, c’est peut-être un peu trop long, mélo, larmoyant, mais « la Couleur Pourpre » n’en demeure pas moins un film magnifiquement mis en images, sublimé par le splendide travail du directeur photo Allen Daviau et rythmé par les compositions mi-blues, mi-gospel de Quincy Jones. Difficile également de ne pas rester insensible aux performances de Danny Glover, Margaret Avery, Oprah Winfrey et surtout de Whoopy Goldberg dont le lumineux sourire brille de mille feux. Celie fut son premier rôle au cinéma et reste encore son meilleur à ce jour.
En 1985, Steven Spielberg s'occupe pour la première fois d'un film historique, La Couleur Pourpre. C'est son neuvième film (dixième film si on compte le téléfilm Duel dans sa filmographie). La Couleur Pourpre est une adaptation du roman d'Alice Walker qui fut récompensé par le prix Pulitzer. Alors au sommet avec E.T et les deux premiers volets de la saga Indiana Jones, Steven Spielberg nous propose à l'écran l'histoire d'une jeune Noire américaine du début des années 1900. Le film est composé quasi-exclusivement d'un casting afro-américain, le film fit forcément sensation et fit également couler beaucoup d'encre à l'époque pour cela. Il fut boudé pour les Oscars malgré ses nominations. La Couleur Pourpre nous démontre avec une efficacité sans pareille que non seulement Steven Spielberg peut clairement tout adapter à l'écran mais également qu'il n'est pas nécessaire qu'un metteur en scène soit de la même ethnie qu'un sujet racial pour en faire un très bon film. Steven Spielberg nus livre un long métrage très puissant parlant de sujets forts du début des années 1900 spoiler: le sujet du machisme et de la place de la femme dans l'Amérique à l'époque. Le savoir faire de Spielberg n'était plus à prouver pour nous présenter l'atmosphère d'un film historique. Les interprétations sont impressionnantes avec les révélations de Danny Glover mais aussi d'Oprah Winfrey et Margaret Avery qui impressionnent tous par leurs jeux d'acteurs. Les décors plus vrais que natures retranscrivent très bien l'atmosphère et le contexte du film et la mise en scène de Steven Spielberg est parfaite, le voyage, aussi difficile qu'il est, reste une démonstration de cinéma que beaucoup de réalisateurs actuels devraient penser à s'en s'inspirer.
De gros moyens mais le film n’arrive jamais à trouver son style : saga, mélo, témoignage sur le racisme et la condition féminine, série… ? D’excellents moments quand même : la lame de rasoir, la chanson dans le bar, le gospel…
4 577 abonnés
18 103 critiques
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5,0
Publiée le 12 mars 2021
Il est simplement beau c'est vraiment la seule façon de décrire un film aussi merveilleux qui réchauffe le cœur nourrit l'âme et fait couler une larme. Il s'ouvre en 1909 lorsque Celie (Whoopi Goldberg) jeune fille et victime d'inceste est fécondée par son père. Elle est peu attrayante et mal aimée séparée de sa sœur adorée elle n'a d'autre choix que de se marier à un mari violent et coureur de jupons nommé Albert (Danny Glover) qui est un homme qui ne la traite pas mieux qu'une esclave. La peur qu'elle éprouve à l'égard de son mari est effroyablement réelle tout comme son côté rebelle et silencieux qui se manifeste dans la dernière partie du film. La Couleur pourpre est l'un des films que je vénère le plus et je le recommande sans hésiter...
Pour son premier drame, Spielberg signe une fresque engagée et touchante sur la condition des femmes noires au début du XXe siècle aux États-Unis, desservie par un côté un peu trop larmoyant et quelques longueurs, mais sublimée par une interprétation remarquable, notamment la touchante Whoopi Goldberg.
LA COULEUR POURPRE (1985): Une réalisation de Steven Spielberg sur la condition féminine afro-américaine début 1900, prisonnière de la violence d'hommes noirs. Une histoire douloureuse qui va se centrer sur la perte d'identité de cette femme nommée Celie, esclave du sexe masculin, appauvrie dès son enfance de tous les plaisirs de la vie. Le portrait d'une femme faible et soumise, abusée par des prédateurs lâches et immoraux. Ce film fera apparaitre plusieurs formes de racisme venant de la population blanche comme de la société noire. Whoopi Goldberg (Celie), par sa présence, éblouira cette réalisation pleine d'émotions. A mon avis, un film qui aurait demandé à être raccourci afin de lui procurer plus de dynamisme.
Un film magnifique que j'ai vu de nombreuses fois . On passe par toutes les émotions. Mention spéciale à Danny Glover qui incarne le personnage de "Monsieur" à la perfection.
Spielberg a complètement raté ce film , si vous croyez que je vais être satisfait de ce film juste parce que y a un bon gospel et une fin heureuse , nan mais faut arrêtez les conneries , on est pas au pays des bisous nours , comment peut on faire un film aussi merdique , Spielberg croit être un génie mais il est juste une daube en fait
Film pour moi exceptionnel , un jeu d'acteur incroyable , Spielberg est vraiment un génie absolu . Il y a tout dans cette histoire : De l'amour fraternel, du gospel de haut niveau, une dénonciation de racisme et super jeu d'ombres spoiler: j'ai adoré la scène de fin quand celie retrouve Nettie , sans doute la meilleure fin d'un Spielberg
Si vous un êtes un grand cinéphile et que vous ne l'avez pas vu , aucune minute à perdre pour aller voir ce chef - oeuvre
Émouvant, dérangeant, rageant, révoltant, comique , doux et dur, voilà comment je décrirais ce film. Les décors sont très beaux. Les acteurs sont excellents. La photographie et la réalisation bien soignées. Il est long certes, mais à dessein et c'est tant mieux pour laisser instiller les émotions. Je l'ai vu en deux fois. Lol