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MoMo420
5 abonnés
471 critiques
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2,5
Publiée le 6 septembre 2013
11.6 ou comment le plus gros braquage de France se devait de finir au cinéma, c’était écrit d’avance tant l’histoire avait fait parler d’elle. Le scénario était déjà rédigé, même si certaines choses ont été édulcorées ou quelque peu transformées, mais dans l’ensemble l’histoire du film est bonne et correspond plutôt bien à la réalité. Le choix de Francois Cluzet surprend et laisse par moment un peu dubitatif. Non pas que l’acteur est mauvais, mais ce n’était peut-être pas l’acteur adéquate. Le seul réel problème de ce film est qu’il raconte des faits sans aller plus loin, sans même poser certaines questions. Des faits, c’est tout ce que le spectateur a à se mettre sous la dent et autant le dire, c’est beaucoup trop peu. Le film déçoit sur ce point et le reste, aussi bon soit-il, ne permet pas de sauver ce qu’il en reste. 11.6 est un film agréable, réaliste et plutôt bien fait mais il manque quelque chose à ce long-métrage, un peu de recul sur les événements aurait surement été bénéfique.
Un film intéressant sur un fait divers incroyable paru en 2009, et sur un personnage qui au final doit être assez désagréable à vivre au quotidien, aussi bien avec ses collègues qu'avec sa compagne. François Cluzet est comme d'habitude impérial, mais il manque quelque chose pour que ce film décolle vraiment, peut-être voudrait-on en savoir plus sur les 2.5 millions restant ? En tous cas, on apprend pas grand chose de plus que ce qu'on connaissait déjà, dommage.
La biographie cinématographique de Tony Musulin m'a fait saliver, mais au final ne restera pas gravée. La faute à un gros manque de rythme et à beaucoup trop de longueurs. Les interprétations sont honnêtes, et l'aspect psychologique et social de la vie et de la personne de Tony Musulin sont bien mis en avant, mais à un moment, on attendait aussi autre chose, un film plus dynamique, plus nerveux. On reste sur notre faim, et on commence même à s'ennuyer et se lasser après 45min...
Le rythme général du film suit bien le personnage de Muselin interprété par un tjs excellent François Cluzet. Ce film nous dépeint plus la psychologie du personnage de Muselin que le vol lui même, ont comprends mieux ses motivations, même si Muselin reste complexe. Comme ont peut s'y attendre le film ne donne pas de solution à la disparition des 2.5 millions d'euros, et tant mieux je dirais, Muselin a été plus intelligent que tout le monde, a volé 11.6 millions et à eu l'intelligence de laisser retrouver que 9.1 millions. Cet argent n'est pas perdu pour tout le monde et Muselin a gagner, je pense pour ma part, le droit d'en profiter.
Un film moyen dans son ensemble. C'est mou, réalisation et prestations des acteurs minimalistes... Franchement, je reste perplexe après avoir vu de ce film sans but...
Les péripéties de Muselin, un peu avant et après son casse, Cluzet campe bien le personnage et le film est plutôt agréable à regarder avec de bons rôles secondaires mais malheureusement on apprend pas grand chose de neuf sur le casse du siècle, allez Toni il est ou le pognon?
Si vous voulez savoir ce que 11.6 M€ represente, c'est le film à voir. Quand, un jour en Novembre 2009,Toni Musulin "convoyeur de fonds" s'est enfui avec 48 sacs et boîtes de billets de banque , le montant - 11.6 millions d'euros, pour être précis . L'événement a été mis efficacement à l'écran dans ce qui est du suspense , un aperçu de l'esprit troublé d'un homme prêt à tout à cause d'un geste. Visuels élégant et une performance d'acier pour François Cluzet
Philippe Godeau donne au spectacle une approche vers le bas , pour ne pas dire pessimiste, qui n'a pas la prétention de connaître les réponses à l'énigme de l'escapade de Musulin mais qui fascine du début à la fin. Il présente Musulin (Cluzet) comme un solitaire rongé par un sentiment d'humiliation et de la frustration, de préparer patiemment son action qui va lui apporter ses 15 minutes de gloire, bien que sa motivation principale semble avoir été une soif de vengeance contre ses employeurs.
Autres indices sur sa personnalité sont sa fascination pour les voitures de sport - il achète une Ferrari rouge brillant pour les excursions de week-end, mais il fait du vélo pour travailler - et le maladroit, rateau désespéré qu'il prend avec une femme beaucoup plus jeune, Natalia (Juana Acosta), rencontré lors d'une soirée dansante.
11,6 est bon à bien des égards mais si vous êtes à la recherche de suspense, il est préférable d'aller voir ailleurs. Toutefois, si vous cherchez encore une belle performance de François Cluzet même si le script n'est pas exactement à la hauteur de son talent.2.5/5
Pas un mauvais type le Tony, pas un branleur obsédé par l'argent facile.... Au contraire, un pauvre type exploité par le système, bosseur pour un salaire de misère, dans la même boite depuis 27 ans, toujours à l"heure. Et puis ce sentiment d'injustice, ce pétage de plomb qui va en faire un délinquant malgré lui. Par hasard, presque. Loin d'être un thriller truffé de scènes spectaculaires, le réalisateur s'attache à la personnalité du personnage porté par la mélancolie sombre de Cluzet , à ses fêlures, soigne ses dialogues, et signe un film de genre, psychologique, qui se voit sans déplaisir. Et sans véritable surprise non plus.
Voilà un film qui m'est très difficile de juger car perso je n'ai pas aimé à cause d'une lenteur trop présente liée à un manque de dynamisme. Par contre pour être juste on sent que le réalisateur s'est informé au maximum pour collé parfaitement à la vie de Tony Muslim, Cluzet dans ce rôle est parfait ainsi que l'ensemble du casting, je pense que se biopic/documentaire est d'une réussite total au vue du "cahier des charges du réalisateur" mais paradoxalement il sera difficile de trouver un public à son oeuvre...
Un scenario sans intérêt, une intrigue inexistante. On ne comprend pas où le réalisateur veut en venir. Même François Cluzet, très bon comme souvent, ne parvient pas à sauver ce film du naufrage.
Vraiment pas terrible... Je ne regrette pas de l'avoir zappé en salles. Le scénario est faiblard et la mise en scène bien plate. Cluzet n'est pas très convaincant, seuls Bouli Lanners et Corinne Masiero s'en sortent bien comme d'habitude...
Agréablement surpris par ce film. Nous avons tous plus ou moins suivi cette histoire, et pourtant je me suis surpris moi-même à apprécier ce film. J'ajouterais surtout un plus à la mise en scène et l'utilisation des plans séquences (quel excellent travail de Michel Amathieu à la chef opération !) qui fonctionnent à merveille. L'univers est très sombre, et le jeu d'acteur de Cluzet mellé avec la mise en scène de Godeau nous rend très mal à l'aise quand on regarde ce film. On ne sait pas vraiment à qui s'identifier, d'abord à Cluzet puis à Lanners, on se perd et çela est très réussi. L'utilisation du flash-back d'intro nous mène un fil conducteur pour tout le film. La musique très noire, et électronique façon Berlinoise se rajoute à cette sensation de mal-être ambiant.
Pour moi un des seuls films français réussi cette année, et je lève mon chapeau à Philippe Godeau qui s'en est très bien sorti avec cette histoire délicate.