AlloCiné
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C'est mou, on s'endort... Il n'y a pas grand chose à raconter, donc ça traîne. On nous présente des personnages assez antipathiques, auxquels on ne peut pas s'attacher. Certes le film doit être fidèle à la réalité, mais du coup trop de mystère. 6/20
Tout le monde se souvient qu'en 2009,en pleine crise financière,un fait-divers défraya la chronique par son côté insolite et l'opacité de celui qui commis le casse du siècle. Toni Musulin,donc,un convoyeur de fonds tout ce qu'il y a de plus rangé et méticuleux,décida un jour de voler 11,6 millions d'euros. Quelques jours plus tard,il se rendit à la police et 2,5 millions n'ont jamais été retrouvés. Un vrai personnage de cinéma dont Philippe Godeau se fait un devoir de ne jamais dévoiler les véritables motivations. Ainsi,et c'est aussi sa limite,on ne jamais s'il faut considérer Musulin comme un Robin des bois moderne,un homme au bout du rouleau qui dit stop,ou s'il a lui-même organiser tout ça par goût de l'échec et du masochiste. Ça aurait pu être fascinant,c'est seulement flou,le point de vue de Godeau étant absent. De même,certains dialogues ou sous-intrigues arrivent comme un cheveu sur la soupe. En dehors des impeccables seconds rôles que sont Bouli Lanners et Corinne Masiero,François Cluzet impose sa science du jeu minimaliste et physique,avec une personnalité impénétrable et assez antipathique en fin de compte.
Je trouve le film vraiment pas terrible. Dans le film il y a meme pas 1/4 de ce qui c'est passé en vrai. Autant attendre que toni musulin sorte de prison pour raconter comment sa c'est passé en vrai. J'ai trouver le film d'une lenteur que j'ai failli m'endormir. Vraiment deçu.
Le mystère plane sur ce fait divers réel avec un point d'interrogation que nous propose le metteur en scène Philippe Godeau d'une réalisation et d'un scénario assez intriguant !! Un convoyeur de fond est un collègue sympa avec parfois des sauts d'humeurs mais respecté par ses collègues, il vit souvent des moments difficiles avec sa compagne pour une banale vie de la classe ouvrière. Il flashe dans un salon d'automobile et une mise aux enchères qu'il achète pour 92000 Euros, va dans les soirées mondaines mais durant un temps je me suis posé la question d'où sort il l'argent, peut ètre un trafic au travail et puis le reste du film nous indique tout d'où le titre "11.6". Ce long métrage est très bien construit, philippe Godeau a fait du très bon travail avec des scènes bien filmés. François Cluzet prouve que c'est l'un des meilleurs acteurs au top du moment en étant une nouvelle fois formidable; Les seconds roles, dont Bouli Lanners, sont très bons. On se pose des questions mais ce n'est que du bon dans ce film.
L'histoire de Toni Musulin nous est raconter avec un réalisme exacerbé, presque trop lisse pour en faire un film. Rien ne ressort de ce long métrage plein de longueur, de vide. Malgré une mise en scène intéressante, une prestation plus qu'efficace de François Cluzet et des seconds rôle présents, le scénario ne propose pas assez de profondeur pour rendre captivant devant la caméra un fait divers qui a fasciné tout un pays. Il laisse en suspens toutes les questions qu'il soulève, comme pour ne pas se substituer à la réalité d'une enquête qui n'a jamais été résolu. Malheureusement, il en résulte un film insipide qui aurait mieux fait de s'inspirer de ce vol sans violence et sans mobile pour en faire une fiction, plutôt que de se tenir à retranscrire une réalité qui tiendrait dans un court métrage d'un quart d'heure.
tixou0
Le "mystère" Musulin réduit à sa plus simple expression par un Philippe Godeau fort peu inspiré. Par ailleurs, si Cluzet avait le "profil" de l'alcoolique du "Dernier pour la route" du même Godeau, en 2009 (n'ayant, il est vrai, qu'à puiser dans ses propres souvenirs d'addict), il ne peut convaincre dans le rôle de l'auteur du "casse du siècle" (perpétré en novembre 2009). Il ne ressemble en rien physiquement au Serbe (il a déjà 15 ans de plus que lui !), et ne réussit à esquisser du personnage que le plus facile, le caractère "taiseux".
On ne sait pas ce que Musulin a fait avant de se rendre - le réalisateur pratique donc l'ellipse. On sait en revanche combien sa vie carcérale a été difficile - la pression constante visant à lui faire dire où se trouvaient les 2,5 millions d'euros manquant à l'appel (sur les "11.6" d'origine). Là le réalisateur choisit encore l'ellipse, faisant l'économie des procès et de la détention, matériaux pourtant cinématographiquement intéressants. Paresseusement donc, et sans à-propos. Le portrait du convoyeur de fonds fait l'essentiel du film, avec de longs développements sur sa vie de couple (qu'il rompt plusieurs mois avant les faits - doté d'une compagne façon virago - rôle allant comme un gant à la grande cavale vulgaire Masiero) et sur son amitié avec un collègue simplet, amateur de prostituées et ami des animaux ("Arnaud", alias Bouli Lanners - le seul rôle attachant). On s'y ennuie vite, et on ne décèle pas grand chose de la complexité de Musulin - le seul moment rythmé (10 min environ) étant celui du détournement des fonds.
En résumé : un sujet peu (ou maladroitement) traité (pourquoi un homme "ordinaire" se lance dans l'illégalité) - le "comment" étant, lui, mieux venu.
On ne sait pas ce que Musulin a fait avant de se rendre - le réalisateur pratique donc l'ellipse. On sait en revanche combien sa vie carcérale a été difficile - la pression constante visant à lui faire dire où se trouvaient les 2,5 millions d'euros manquant à l'appel (sur les "11.6" d'origine). Là le réalisateur choisit encore l'ellipse, faisant l'économie des procès et de la détention, matériaux pourtant cinématographiquement intéressants. Paresseusement donc, et sans à-propos. Le portrait du convoyeur de fonds fait l'essentiel du film, avec de longs développements sur sa vie de couple (qu'il rompt plusieurs mois avant les faits - doté d'une compagne façon virago - rôle allant comme un gant à la grande cavale vulgaire Masiero) et sur son amitié avec un collègue simplet, amateur de prostituées et ami des animaux ("Arnaud", alias Bouli Lanners - le seul rôle attachant). On s'y ennuie vite, et on ne décèle pas grand chose de la complexité de Musulin - le seul moment rythmé (10 min environ) étant celui du détournement des fonds.
En résumé : un sujet peu (ou maladroitement) traité (pourquoi un homme "ordinaire" se lance dans l'illégalité) - le "comment" étant, lui, mieux venu.
stallonefan62
francois cluzet exelle une fois de plus dans ce film.l'ensemble mérite d'être vu au moins une fois
On attend un peu le moment du casse en soi, mais les mois précédents sont autant importants que la journée du 5 Novembre 2009. La préparation de ce casse est intéressante à voir et François Cluzet livre une très jolie prestation.
Dans ce thriller moyen, François CLUZET parvient à tirer son épingle du jeu avec un rôle très différent de son dernier film à grand succès, Intouchables. On voit ainsi toute sa panoplie d'acteur. Dommage qu'il y ai, à mon goût, quelques incohérence dans le scénario. Une fin décevante plombe aussi un peu la note de ce film.
Film assez lent dans l'ensemble, avec une intrigue mis en place assez tard dans le film. Mais une fin sans queue ni tête dommage.
A s’abstenir,en dépit d'un bande annonce alléchante,
Pas très inspiré le Cluzet, il passe dans 11.6 pour un acteur moyen peu enclin à s'intéresser à son personnage. Reste l'histoire, bien connue en France, qui révèle quelques éléments sur l'intelligence du mec en question. Mais au lieu de pointer du doigt les véritables raisons et surtout la manière d'opérer, on se perd dans l'introspection du personnage, dont le scénario prend à l'évidence ses aises avec la réalité. Un goût d'inachevé.
j'ai bien aimé !!! plongé dans l'histoire jusqu'au bout meme si ça manque c'est platonique par certain moment et la fin et decevante mais cluzet fait une prestation enorme!!!! donc film a voir une fois.
Le réalisateur traite son sujet nullement comme un polar mais comme un film psychologique. Le problème, c'est qu'il est difficile de comprendre ce qui motive réellement notre "héros"... D'où une certaine frustration...
NUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUULLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLL
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