Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
GyzmoCA
175 abonnés
1 748 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 15 décembre 2014
Film relatant l'histoire vraie de Toni Muselin, convoyeur de fonds qui décide de partir avec la caisse. François Cluzet est comme toujours excellent mais le film reste en définitif assez plat. J'ai hésité à mettre une meilleure note mais je pense qu'une fois le braquage effectué, le film aurait pu être plus travaillé. Il ne se passe plus rien, peu d'explications. A voir quand même
Intéressant mais pas bien convainquant, « 11-6-2013 » donne l’impression d’un film dont le scénario aurait été bâclé faute de temps. A cela s’ajoute la déception d’une première partie trop longuette et mollassonne. Dommage car François Cluzet, égal à lui-même, impose une fois de plus toute sa classe.
La perspective d'adapter ce fait réel au cinéma était tout aussi intriguant que difficile. En effet, il reste encore beaucoup de zones d'ombre dans cette affaire d'abord sur la partie du butin manquante mais aussi sur la personne de T. Musulin. Le pari de Philippe Godeau est de ne pas remplir ses zones d'ombres par des pistes ou des hypothèses ni y substituer une réponse fictive mais au contraire de cultiver ces mystères et zones d'ombre non sans une certaine fascination. Ce mode de traitement est honorable et donne lieu à des séquences empreintes d'ambiguité et sans doute de pertinence. Mais sur la longueur, cela est aussi la faiblesse du film car le metteur en scène semble parfois aussi spectateur que nous. La première heure est un petit peu plate au niveau du rythme et la tension met du temps à véritablement prendre. L'exposition est un peu trop longue. François Cluzet est néanmoins parfait en donnant beaucoup de nuance à son personnage dont on s'interroge tout au long du film sur ses motivations profondes. Le film a le mérite de ne pas s'attarder au fait divers en lui même et cherche à comprendre la trajectoire du personnage. Malgré quelques bonnes idées de mise en scène, on en ressort avec pas grand chose de nouveau. La façon dont est traité cette histoire, loin de la reconstitution lambda façon docu fiction, mérite toutefois le coup d'oeil. Il aurait fallu peut être plus de tension dès le départ et un peu plus de témérité sur le point de vue de l'auteur.
Sans concession, on suit l'avant, le pendant et un peu d’après le fameux casse sans victime du convoyeur Toni Musulin. Le film se base sur des faits réels, est plutôt bien réalisé, l'interprétation de Mr CLUZET toute en retenue est très bonne. Une bonne surprise.
C'est vraiment dans ce genre de film que l'on voit la différence avec Hollywood. La retranscription de ce fait divers exceptionnel insiste bien sur le caractère de Musulin et donne une certaine explication à son geste, son quotidien, ses relations, ses collègues, notamment grâce à la superbe interprétation de François Cluset. Cependant on regrettera le manque cruel de tension, surtout le jour-J. Pourtant il y avait de quoi faire, autre que de voir l'acteur transpirer à grosse goutte.
Eh ben j'ose pas dire, parce que c'est un film Europe... Ca m'a emmerdée ! Oh la. Mais je suis restée, je suis pas partie, parce que c'est un film Europe et j'ai ma dignité ! Mais François Cluzet qui fait la gueule. Pourquoi il fait la gueule tout le temps ? On lui a dit de faire la gueule, mais c'est pas émouvant de faire la gueule ! Il fait la gueule pendant 1h45 ! Il est chiant ce type. Pourquoi on dit qu'il est si bien ? Il est bien d'habitude François Cluzet, mais là on lui a dit de faire le raseur, et puis il est fou aussi, parce qu'il est convoyeur, mais il est con en plus, parce que c'est complètement idiot de prendre l'argent, 11 millions 6, et puis après de s'en aller à la montagne, quoi. Ca rime à rien.
Reconstitution d'un fait divers très médiatisé, en l'occurrence celle de Toni Musulin un convoyeur de fonds qui aura réussi a dérober 11,6 millions d'euros en 2009, ce thriller possède une mise en scène quelque peu classique. Mais on est tout de même captiver par ce long-métrage, car le personnage principal est vraiment énigmatique (on ne saura jamais pourquoi il a dérober tout ce butin!) et aussi par rapport à la performance très sobre et talentueuse de François Cluzet. Un thriller dramatique par marquant mais qui mérite le détour.
"11.6" a le défaut de ses qualités : la distanciation de Philippe Godeau, pudique et imposée par un braquage ayant gardé tous ses secrets, nous fascine (le jeu minimaliste de François Cluzet) autant qu'elle nous frustre (critique sociale pas assez acerbe).
Le talent de François Cluzet ne parvient pas à sauver un film qui se traîne sans suspense ni rebondissement, dont le scénario est connu d'avance. Le choix de dresser le portrait psychologique de ce "braqueur du siècle" looser au détriment de l'action ne manquait pas d'intérêt, mais c'est franchement raté. On ne parvient pas à comprendre vraiment la personnalité du personnage, sinon de façon très superficielle, à savoir qu'il aurait uniquement commis son vol par désir de revanche sociale, ce qui est assez contradictoire avec son goût pour la frime. De plus, tout est confus, en particulier son passé à sa vie parallèle qui lui aurait permis d'acheter une Ferrari à 80 000 euros avec un salaire de 1700 euros. Sans doute le milieu des convoyeurs de fonds, le cynisme de leurs patrons sont bien analysés, mais c'est très, très répétitif et cela devient vite ennuyeux. On peut supposer que le réalisateur s'est pris d'empathie pour son héros, de sorte qu'il est particulièrement indulgent avec lui, ne montre pas sa face caché, ce qui ne contribue pas à donner du relief à ce film fade.
Autant le sujet du film parait des plus efficaces et dynamiques, autant le film en lui même parvient à décevoir par sa lenteur. Certes on y admire François Cluzet, mais on espère également y trouver un minimum d'action, de suspense et donc, d'intêret. Mais on y découvre rien... Alors par ce fait, 11.6 peut décevoir. On aurait préféré y voir un Tony Musulin moins déprimé que le souhaitait Philippe Godeau.
Le film devrait répondre à l'attente de tous les spectateurs, c'est à dire comment il a fait pour planquer les 2 ou 3 millions restant. Mais il n'en est rien, le film ne fait que tisser le portrait de ce convoyeur et m^me là il échoue a nous donner une image nette.
13 668 abonnés
12 406 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 25 avril 2014
Le vol de "11.6" millions d'euros par le convoyeur de fonds Toni Musulin en 2009 avait fait grand bruit! Voici dèsormais le film rèalisè par Philippe Godeau et interprètè de façon ènigmatique par François Cluzet dont le mystère du personnage reste entier, une sorte d'escroc mythomane malgrè lui! Qu'est ce qu'il a fait de l'argent ? Pourquoi a t-il volè de l'argent ? Autant de questions sans rèponses sur un scènario finalement assez simple et à travers une mise en scène qui travaille brillamment sur l'interaction des corps des comèdiens! On sort du film et on n'en sait pas plus qu'à l'arrivèe! Certes, Godeau prend l'angle de l'analyse sociale et on n'apprend beaucoup de choses sur le contexte dans lequel vit Musulin! On voit par exemple que les convoyeurs ne sont pas payès à hauteur des risques encourues, que son patron l'humilie en permanence, que l'argent n'est peut-être pas la raison profonde de cette personnalitè complexe, qu’il maltraite son meilleur ami, qu’il est incapable d'aimer sa femme...Bref, on ne sera jamais pourquoi Musulin a dèrobè 11,6 millions d'euros mais c'est tant mieux! De plus, l'interprètation est de grande qualitè (Cluzet est dans une sobriètè incroyable, Lanners en impose et Masiero, à la hauteur de sa gouaille), la reconstitution soignèe et le metteur en scène prend son temps pour installer son ambiance! Du coup, on n'est complètement captivè par l'histoire (dans le bon sens du terme) et on est limite ravi de ne pas avoir toutes les clès de ce fait divers très mèdiatisè...
Un film qui cherche surtout à expliquer les raisons du vol de Toni Musulin, voire à le justifier. Philippe Godeau prend donc clairement parti, et il est difficile de ce fait de discerner le vrai du faux dans l'histoire. Le film s'attarde sur la vie quotidienne du convoyeur de fonds, mal considéré dans son travail, et aspirant à un train de vie plus confortable. La réalisation est plutôt sobre, "à la française", sans trop d'effet de style. Ce qui n'est pas plus mal ici. François Cluzet est comme à son habitude convaincant, d'ailleurs le choix de l'acteur ne me semble pas innocent étant donné le capital sympathie dont l'acteur jouit. Instructif et intéressant.