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Un visiteur
4,0
Publiée le 16 avril 2013
Ce film montre le cheminement psychologique d'un salarié lambda qui décide de laisser tomber son job de smicard avec brio. Toujours en avance au boulot et malgré le sérieux de son travail, il n'obtient ni respect ni reconnaissance. Pire : son patron le déconsidère et va jusqu'à retenir des minutes sur sa fiche de paie... Alors il réalise ce que beaucoup rêvent de faire : tout envoyer balader, quitte à faire 5 ans de prison. FRANÇOIS CLUZET joue son rôle comme à son habitude : très bien...
Question de goût me direz-vous? J'ai aimé ce film,et j'ai passé un bon moment. Des questions sans réponses certes,mais tous les rôles sont bien interprétés,la mise en scène fluide, juste,c'est un plaisir...A apprécier plus sur grand écran.
Le sujet aurait pu être passionnant, c'est finalement votre montre que vous regarderez le plus ! Le "braquage" a lieu environ au milieu du film, et l'intrigue avant est plus que longue. Si on peut saluer la prestation de Cluzet, ce n'est pas le cas de tous les acteurs... l'après-braquage n'est qu'un déroulé d'infos plus inutiles les unes que les autres... bref à éviter
Un scénario en or que ce fait divers. Mais ce film ne s'attache pas tant aux détails de cette histoire qui a défrayé la chronique que maladroitement aux sentiments réels ou supposés du personnage principal. De fait, un spectateur qui ne connaitrait pas un tant soit peu cette affaire risque fort de décrocher rapidement sans trop savoir comment recoller les morceaux du puzzle. Risquant même de ne pas voir où il y a un morceau ! De l'art de gâcher de la bonne matière cinématographique.
Ce film est une belle déception pour moi. Je n'ai jamais réussi à vraiment entrer dans l'histoire. Tout d'abord, j'ai trouvé les acteurs pas terribles (Cluzet est pas mauvais mais sans plus) avec la palme pour Corine Masiero particulièrement antipathique et pour laquelle je ne ressent pas la moindre compassion. La préparation du casse est intéressante (c'est bien là le principal intérêt du film), mais malheureusement totalement pollué par les histoires secondaires et inintéressantes. J'ai trouvé les musiques pas mal, mais absolument pas dans le ton du film ou du personnage. Il y a aussi un manque de rythme assez flagrant. Bref, une déception pour moi alors que je suis plutôt friand de ce type d'histoire.
J'ai aimé ce film principalement par ce qu'il reste neutre sur les mystères de cette histoire et de la psychologie du personnage, et dépeint un personnage quotidien mais absolument pas banal. Les acteurs sont excellents autour d'un François CLUZET remarquable. Le réalisateur resitue ce fait divers dans une dimension sociale qui est d'une grande justesse. A voir sans réserve.
que dires de ce thriller, pas grand j'avoue.c'est assez mou sans suspense. en effet, il ne se passe pas grand chose bien que françois cluzet soit un bon acteur. en gros, je mets 2 étoiles uniquement pour mr cluzet qui rattrape le film. il sera dans les oubliettes.
Je n'avais pas percuté que le film s'inspirait de l'histoire vraie de Toni Musulin. Le film nous décrit un personnage très intelligent, qui agit plus par révolte que par cupidité... Pas très crédible. Sans compter sur une fin que j'ai trouvé un peu décevante. Heureusement François Cluzet est là et il est excellent comme d'habitude.
Pour moi, l'un des meilleurs films dramatique de ce début d'année. Casting très juste dans son ensemble, Cluzet et formidable et l'ensemble de ses collègues de boulot très crédible. Le seul reproche....le rythme du film mais en même temps cela fait aussi son charme.
Il est clair que les amateurs de braquages musclés "à l'américaine", avec plein de coups de feux, de morts, de sang, de poursuites en bagnole et de cascades en seront ici pour leurs frais... Dans ce film, il ne se passe "presque" rien, sinon la vie quotidienne de convoyeurs de fonds, types mal payés, peu ou mal formés, pas très haut de gamme du point de vue éducation et niveau social, et à qui on confie un flingue et un gilet pare-balles avec pour mission de convoyer des sommes astronomiques en argent liquide. Pas étonnant que cela attise leur convoitise et aboutisse de temps en temps à un détournement. C'est ce qui va arriver avec Toni Musulin qui nous est présenté ici comme assez au-dessus de la moyenne de ses collègues et qui va, seul (hypothèse du film, il n'a pas de complices), voler "en toute douceur" 11,6 millions d'euros. Il se rendra d'ailleurs rapidement à la police et on retrouvera l'argent dans un garage qu'il a loué sous un faux nom, mais il manque 2,5 millions qui n'ont pour l'instant pas été retrouvés. C'est assez réaliste, les acteurs sont bons et conformes à ce que j'imaginais. Ce hold-up est la preuve par neuf qu'il est absurde que de telles sommes d'argent transitent ainsi par des moyens aussi primaires. Qui donc a intérêt à ce que de telles montagnes d'argent liquide soient ainsi en circulation ?
Très déçu du film malgré François Cluzet toujours aussi bon. On apprend rien de plus que les infos déjà connues sur l'affaire Tony Muzelin... Et la fin est très décevante......................... Bref, passez votre chemin et allez voir un autre film ;-)
« Le Dernier pour la route » avait surpris le public et les critiques de cinéma, qui l'auréolèrent de plusieurs nominations aux César lors de la 35ème cérémonie l'année 2010. François Cluzet d'une part, pour son rôle d’alcoolique en cure de désintoxication et en voie de guérison, d'autre part pour Philippe Godeau, dont « Le Dernier pour la route » était le premier film en qualité de réalisateur.
Aujourd'hui, la même équipe – Philippe Godeau au poste de metteur en scène, François Cluzet devant la caméra – est de retour pour le thriller « 11.6 », basé sur l'histoire vraie de Toni Musulin, un convoyeur de fonds mêlé à une affaire de détournement.
Synopsis Allociné : Toni Musulin est convoyeur de fonds depuis dix ans. Le 5 novembre 2009, à 10 heures du matin, il appuie doucement sur l'accélérateur de son fourgon blindé. À l'arrière du véhicule, 11.6 millions d'euros …
Comment transposer de manière cinématographique l’histoire d’un homme décrit par ses pairs comme silencieux et solitaire ? Pari difficile relevé par Philippe Godeau & François Cluzet.
Si l’Intouchable Cluzet s’avère irréprochable dans son interprétation assez dense et étonnante du personnage ô combien énigmatique Toni Musulin, le film en lui-même est certainement beaucoup plus sujet à critiques. Empesé par un rythme de fond extrêmement lent, le blâme revient surtout à l’absence concrète d’analyse sociale du personnage.
Naviguant entre le film de casse – jamais transcendant – et le biopic lacunaire, Godeau ne perce à aucun moment le mystère Toni Musulin et déstabilise parfois même le spectateur au point de l'emmener à ne pas comprendre certains actes proférés par le criminel notoire. En tête cette séquence d’arnaque à l’assurance, bizarrement mise en scène et expliquée qu’en toute fin de bobine. Dommage évidemment que Philippe Godeau ne se permette jamais d’avancer en terre inconnue, davantage fantasmatique que la fiction minimaliste qu’il nous livre. L’absence de point de vue renforce cruellement ce sentiment d’œuvre inaboutie, qui génère un état de frustration.
Côté casting, François Cluzet est bien épaulé dans sa tâche par le formidable Bouli Lanners, toujours surprenant et impeccable, ainsi que par Corinne Masiero, plus nuancée mais juste en conjointe incomprise.
Bilan : « 11.6 » est une fumisterie cinématographique sans nom, un thriller incroyablement mou du genou, reposant sur un fait divers pourtant propice à un grand polar. Saluons seulement François Cluzet, qui incarne avec brio l’insondable bandit Toni Musulin.
Adapté du célèbre fait-divers de 2009, 11.6 est le deuxième film du réalisateur Philippe Godeau et marque aussi sa seconde collaboration avec François Cluzet après Le dernier pour la route, un film poignant sur la lutte d’un homme contre l’alcoolisme. En choisissant d’adapter l’affaire Musulin, le réalisateur aurait pu se lancer dans un film policier palpitant, mais ce dernier préfère se centrer sur ses personnages et leurs relations, intéressé plus par l’aspect sociologique que par le braquage lui-même.
Hélas le film, servi par des comédiens dans la caricature, de Bouli Lanners à Corinne Masiero, n’est qu’un ramassé de clichés sans intérêt enveloppé dans une mise scène d’une extrême banalité. 11.6 souffre d’une exposition beaucoup trop longue et parfois forcée, menant tardivement à la fameuse scène du détournement, complètement ratée et dénuée de toute tension dramatique. François Cluzet ne sauve malheureusement pas les meubles, et représente en fait un des plus gros défauts du film. En effet, malgré sa prestation honorable (comme d’habitude) l’acteur ne semble pas à sa place et ne colle pas vraiment au personnage décrit par Philippe Godeau.
Au final 11.6 est à l’image de son affiche, sans aucun relief. Sans être d’une nullité extrême le film n’en reste pas moins banal et n’aurait pas du dépasser le statut de téléfilm. Pour vous consoler je ne peux que vous recommander le beaucoup plus réussi Le convoyeur de Nicolas Bouhkrief avec Albert Dupontel et Jean Dujardin.