Derniers Avis : 11.6 - Page 13

Très bon acteur ! Histoire banale d'un convoyeur de fond qui cède a la tentation de voler l'argent ! Mais sa technique pour cacher l'argent qu'il récupère bien sur a sa sortie de prison est juste génial ! Manque d'actions !

Je m'attendais à mieux, la déception est plutôt grande. Comment le cinéma français allait-il mettre en scène l'exploit de Toni Musulin ? La réponse la voici : l'action tarde à commencer et le scénario est beaucoup trop centré sur les histoires sentimentales personnelles du personnage principal, son problème de couple ainsi que les délires de travail. Certes on comprend que le réalisateur veut nous faire comprendre le caractère de Toni Musulin, mais au bout d'une heure il est temps de passer un minimum à l'action. Un film barbant, ennuyant, et finalement pour ceux qui s'attendaient à voir l'action de Toni Musulin en sont sans doute restés sur leur faim : elle n'occupe qu'une vingtaine de minutes. Certes le défi était de taille, mais le réalisateur n'a malheureusement pas été de taille. A la limite du navet ... c'est un peu à l'image du cinéma français de notre temps.

Quel dommage! Le début du film, nécessairement perclus de longueurs, nous permet de mesurer l'opacité du personnage de Toni, notamment à travers la grande performance (une nouvelle fois) de François Cluzet. La mayonnaise prend pendant une trentaine de minutes ( quand on se rend compte que Cluzet mène une double-vie et qu'il prépare un coup qui semble sensationnel ), le spectateur se prend à rechercher tous les détails qui pourront lui amener à deviner le plan machiavélique qui se trame, et puis, il y a le moment du cambriolage. Et on attend. On attend l'issue, la chute, le clou du spectacle. Mais il n'y en a (presque) pas. Ou du moins on est déçu par la relative simplicité du dénouement. Dommage.

Le thriller au suspens entier jusqu'aux dernières minutes, peut lasser certains spectateurs, tant le comportement du héros de l'histoire paraît absurde. La conclusion est intéressante, bien que pas assez exploitée à mon goût, par trop de retenue. Un casting et des acteurs natures avec une plongée dans un quotidien professionnel qui paraît réaliste, nourrit la trame agréablement. A voir pour les amateurs de Cluzet.

François Cluzet est très bon mais ne sauve pas ce film ennuyeux. Si vous avez vu A l'origine, et que si comme moi vous ne l'avez pas aimé n'allez pas voir 11.6 vous perdrez votre temps.

Cluzet est excellent, les vues de Lyon et sur le Mt Blanc côté français (bien que l'histoire dise l'Italie) sont très belles. Pas de suspens car l'histoire est connue, mais interessant.

Étrange de se "plonger" dans le cerveau de ce mec, de tenter de comprendre....en tout cas, on ne peut pas nier qu'il a fait fort...et ce film permet de nous poser plus de questions qu'on ne l'aurait fait juste avec l affaire...

11.6 nous met place un peu "dans la peau" de Toni Musulin, afin de nous faire comprendre la psychologie de l'homme, égoïste et méthodique, mais sans haine ni violence. Toutefois, il ne se passe pas grand chose, si dans la réalité tous les faits ne sont pas encore connus sur l'affaire, le film lui ne tente aucune hypothèse. On reste au final sur sa fin, peut-être le problème même de faire un film sur un actualité (trop?) récente. Francois Cluzet y livre une excellente prestation, mais c'est à peu près tout ce qu'il y a à trouver dans 11.6.

Je trouves que ce film garde l'intrigue jusqu'au bout. Il explique bien le fait de 2009.
Je trouves qu'il manquais néanmoins d'action. Mais j'avoue qu'une question me trottait dans la tête : Où est le reste de l'argent ?

Alors qu'on aurait pu nous raconter l'histoire du convoyeur, comment cela s'est passé et faire de ce film un film d'action, le réalisateur Philippe Godeau a fait le très bon choix de se concentrer sur l'aspect humain. Comment ce convoyeur en est arrivé là. L'histoire résiste à une tentation de trop en faire et c'est là tout le génie du film. Il nous laisse l'entière appréciation de ce thriller, polars. Chacun pourra donc se faire son prorpre avis sur ce personnage qui a marqué la France. Le réalisteur ne veut pas prendre partie et c'est bien là la force du film. Mais... cela en fait également son plus grand défault. On ne travaille pas assez le personnage, très peu de plan serré (donc plus des plans larges) qui font une narration très large et moins concentré sur le personnage. On décroche ainsi petit à petit mais les coups de mous sont rentabilisées par l'histoire à rebondissements. On ne s'ennuie pas même si... François Cluzet est très impressionnant pour ce rôle très noir. A voir, à déguster mais attention, ce n'est pas un film tout public.

Pas mal, sans plus... Bande son sympa. Cluzet reste au top !

Vraiment pas terrible. Commençons par le peu de positif présent dans le film: Cluzet est bon, c est indéniable, le film est très réaliste et deux trois idées font sourires. Passons au négatif, le film est long, il ne se passe rien pendant un bon bout de temps avant que tout cela commence, le réalisateur veut insister sur l ambiance et sur les raisons qui l ont pousser à commettre cet acte mais trop c est trop, il parle encore et encore pour ne rien dire et le film dont la fin est plutôt réussite se perd entre thriller et drame sans que les deux soit complets. À éviter.

Vraiment nul. Prenez une camera, sortez, filmez et vous aurait le même résultat à condition d'avoir lu un article de presse avant et essayer de le reproduire en images.

Le cinéma français a ce goût de vouloir adapter les faits divers de l’actualité française. Parfois avec raison, parfois sans. On pensait tout savoir de l’histoire de ce convoyeur qui déroba plus de onze millions d’euros à l’état français, et bien … nous avions raison ! Le film ne nous apprend strictement rien de cette histoire, la majorité nous avait été racontée dans les journaux télévisés. On suit le quotidien de Tony Musulin sans grand intérêt entre son travail, son (seul) ami et sa femme. Tout ça durant les deux-tiers du film qui sont d’une longueur sans fin. Cette longueur serait justifiée pour que l’on cerne bien le personnage mais quinze minutes suffisaient. Tony Musulin est un homme froid, qui fait son boulot correctement, et qui a un goût prononcé pour les belles voitures. Quand je vous dis qu’en quinze minutes on a fait le tour …

La réalisation de Philippe Godeau est aussi froide que son personnage. Un ton sombre englobe tout le film, de quoi vous filer le cafard durant une heure et quarante minutes. Aucune audace n’est prise, aucune proposition de mise en scène n’est là. Juste la caméra, qui enchaîne les plans comme un ouvrier enchaîne ses mouvements à l’usine. La salle de cinéma est sensée nous proposer une autre façon de voir le film, mais pour « 11.6 » que vous le voyez dans votre salle de cinéma habituelle ou au chaud sous une couverture dans votre salon sur votre téléviseur ne changera rien. Vous serez peut être mieux devant votre petite lucarne.

Je peux paraître sévère avec ce film mais s’il y a bien une chose que j’ai aimé (la seule ?) c’est les performances des trois acteurs principaux. François Cluzet et Corinne Masiero sont formidables créant de véritables moments d’émotions lors de leurs dialogues. Les deux acteurs sont imprégnés des personnages et ça se voit ! Mais celui qui m’a le plus surpris est Bouli Lanners dans le rôle de l’ami et collègue de travail de Tony Musulin. Il joue ce gros balourd, possédant une souris blanche et subissant les moqueries de ses collègues. Même lorsque Tony Musulin l’envoie balader méchamment, il reste à ses côtés car comme il le dit « Tony est mon ami. ». Ce sont ces caractéristiques qui vont, très vite, le rendre attachant et l’on se surprend à avoir de la compassion pour lui. Les acteurs : gros et seul point fort de ce film sans véritable intérêt, si l’on a suivi les actualités.

« 11.6 » n’est qu’un autre fait divers adapté par le cinéma français pour afficher « histoire vraie » sur l’affiche. À voir pour la performance de ses acteurs.

J'ai regardé se film comme si je regardé un reportage à la télé. Très intéressant pour comprendre l'histoire et le personnage mais manque d'action et de réalisme