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Myene
19 abonnés
373 critiques
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3,0
Publiée le 13 décembre 2013
Ce film est à l’antithèse des 5 que je viens de voir haletants ,violents et hyper testostéronés mais il n'en reste pas moins dérangeant dans le bon sens du terme .Shaul et son mal Etre nous interpellent et nous ..agacent C'est un quadra en errance dont le réalisateur suit longuement la procrastination et les brusques fuites déguisées en jogging quand il est au bord de craquer...Le film se veut modeste et tendre il y parvient mais on a aussi envie que le héros sorte de son interpellation adolescente et l"on est prêt à le soutenir contre la fausse gentille belle mère vampirisante et quand il est pret à décoller de son enlisement grâce à la bien nommée tète en l'air ...Orly
cela aurait pu etre un joli conte mais tt est gâché par une langueur pesante. cela manque cruellement de dynamisme. Mais si les films trop psychologiques et la dramaturgie compleces des personnages vous intéresse, vous serez comblés.
De film en film, Raphaël Nadjari creuse le sillon d'un cinéma sensible et exigeant, modeste aussi, et cela au meilleur sens du terme. Dès sa première très belle séquence, ce cours étrange des choses nous entraîne dans la tourmente douce-amère de Shaul, un quadragénaire solitaire, qui décide d'aller rendre visite à son père pour faire la paix avec lui-même. L'acuité et la drôlerie avec laquelle le cinéaste filme les liens familiaux, toujours distendus mais qui ne peuvent (pour notre plus grand malheur) jamais rompre est une des manière les plus bouleversantes qui soit, de dire la solitude de cet animal social qu'est l'homme. "Un jour peut-être nous parlerons à des gens qui nous répondront" écrivait Antoine Blondin... Ainsi de Shaul et de Orly, qui tous les deux ont mal quelque part parce qu'ils n'ont pas fini de se cogner aux murs qui les entourent. Ils n'ont pas fini d'essayer de surmonter leur douleur. "On est des nazes" dit Shaul en s'éloignant... Ok des nazes... Mais des nazes qu'on est content d'avoir connu...
un film tout simple et pourtant un grand film. à partir d'une histoire de retrouvailles entre un fils et son père, Nadjari fait un film sur la fragilité de l'être humain, sur la difficulté de la réconciliation et du vivre ensemble. il raconte aussi la naissance d'une belle histoire d'amour. avec une certaine drôlerie aussi. car les personnages fragiles sont souvent drôles dans leur maladresse. un film qui finit par émouvoir et bouleverser.
Étrange et captivant regard à la chorégraphie subtile et envoutante. Objet cinématographique singulier qui insuffle avec pudeur la ronde des sentiments.