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L'endroit paraît magnifique, si paisible vu du ciel où chaque arbre à sa propre histoire! Et pourtant le public va vite dècouvrir dans cette règion verdoyante deux monstres nouveaux-nès qui sèment la terreur [...] Avec quatre dècennies au compteur, "Prophecy" (1979) aurait pu prendre un mèchant coup de vieux! il n'en est rien! Au contraire, le film de John Frankenheimer frappe toujours par son efficacitè redoutable! De plus certains sujets qu'ils traitent sont d'actualitè (cf. l'empoisonnement par le mèthylmercure). C'est fort bien menè par Frankenheimer et le monstre mutant (Kevin Peter Hall, dans son premier rôle s'il vous plaît) prend vie sous nos yeux èbahis! Bref, les meurtres ne font pas dans la demie mesure (cf. le sac de couchage), les maquillages sont rèussis et on n'a même droit à une visite instructive au canal Jauger avec sa fabrication de la pâte à papier! Ne pas confondre avec "The Prophecy" (1995) et ses nombreuses suites...
Si ce n'est que pour Talia Shire, que j'avais envie de voir ce film, vour jouer autre chose que connie Corleone ou Adrian Balboa. John Frankenheimer n'est pas le meilleur réalisateur mais il sait ménager son suspense même si les effets spéciaux sont pas très heureux. Tout tourne autour d'une rivière maudite, où d'étranges monstres géantes tuent sans vergogne, à cause de produit chimique provenant, sois disant, d'une usine à papier. Ce film a mal vieilli, on dirait un film d'horreur de série Z.
vendu comme un film d'horreur, "prophecy" du grand John Frankenheimer est surtout un film ecolo et une charge du je m'en foutisme humain vis à vis de la nature (défendue ici par une tribu indienne). Comme il faut bien attirer les spectateurs en salle, les méfaits humains (déversement de mercure dans un lac) donnent naissance à des animaux hypertrophié dont un monstre particulièrement de mauvaise humeur (en même temps j'aurais sa tronche, je ne dis pas que je garderais mon calme). Peu ou pas de gore, le monstre n'apparait que très peu (ce qui évite les déguisements à 2 balles) mais c'est assez sympa à suivre si vous n'avez pas d'urgence en attente. 2.5 / 5
Redzing
Un scientifique mène l'enquête sur une région disputée par des industriels et des locaux, et se retrouve traqué par un bête mutante. "Prophecy" démarre plutôt bien, avec un certains suspens et une réalisation de bonne facture. Puis le film se transforme en survival forestier, flirtant avec "Jaws", sorti peu de temps avant. Mais là où Spielberg misait sur le suggéré et la tension, Frankenheimer mise sur le grand spectacle et les effets spéciaux, ce qui rend l'ensemble très kitsch (la créature a très mal vieillie). Cette deuxième partie se laisse suivre sans mal, mais on a tendance à plusieurs reprises à sourire... On pointera un autre défaut du film : sa vision assez naïve des écologistes. Si l'on évite la caricature de l'industriel ne pensant qu'à l'argent, et que quelques idées intéressantes sont amenées, le message reste tout de même bien moins subtil que d'autre films écologistes des 70's. Néanmoins, "Prophecy" demeure divertissant.
soniadidierkmurgia
John Frankenheimer aura vraiment balayé tous les genres dans sa carrière un peu à la manière de Richard Fleischer ou d’un grand ancien comme Michael Curtiz. Ici il s’ouvre au film d’horreur en plein renouveau dans les seventies. C’est ce qu’on appelle surfer sur la vague. Le problème est que le genre est très codé et que n’est pas Spieblerg qui veut, qui en deux films (« Duel » et « Les dents de la mer ») s’est révélé un maître du genre. Le tout n’est pas désagréable à suivre mais on est loin de la maîtrise un an auparavant de Joe Dante avec « Piranhas ». Tout est un peu trop kitsch et Frankenheimer décidement plus à l’aise dans le polar ne sait pas trop ménager les effets de suspense.
Un film de monstre au message écolo bien amené et à la réalisation efficace. John Frankenheimer montre une fois de plus son sens du cadre et nous gratifie même de quelques scènes percutantes (celle de la bagarre avec la tronçonneuse est terrible). Il faut bien admettre que le look du monstre (une sorte d'ours mutant) ainsi que certaines de ses attaques font sourire (la mort du gamin dans son sac de couchage est mythique) mais le film n'en demeure pas moins une réussite grâce au talent de son réalisateur pour mettre en valeur la nature et créer une atmosphère inquiétante.
Les années 70 ont vu fleurir les films catastrophes, les films d'horreur grand public, et dans une moindre mesure les films d'épouvante écologique. Toute une série de films d'exploitation sur ce thème sont en effet sortis dans la seconde partie de cette décennie. Avec toujours le même propos: des animaux victimes de la violence de l'Homme faite à la nature prennent leur revanche. Il y a les les rats, les animaux de la forêt, et mes des lapins dans un nanar ridicule.
Ici, ce sont des ours empoisonnés. Le film est desservi par la qualité approximative des effets de l'époque: les monstres ne sont pas très effrayant lorsqu'ils se déplacent, certains séquences sont même devenues cultes sur certaines plateforme vidéo en ligne... Mais le réalisateur ne perd pas de temps et rythme correctement le suspens.
On ne s'ennuie pas, c'est cruel parfois comme dans tout bon film d'épouvante de l'époque, et le propos écologique est clairement assumé. C'est donc loin d'être excellent mais c'est honnête.
Ici, ce sont des ours empoisonnés. Le film est desservi par la qualité approximative des effets de l'époque: les monstres ne sont pas très effrayant lorsqu'ils se déplacent, certains séquences sont même devenues cultes sur certaines plateforme vidéo en ligne... Mais le réalisateur ne perd pas de temps et rythme correctement le suspens.
On ne s'ennuie pas, c'est cruel parfois comme dans tout bon film d'épouvante de l'époque, et le propos écologique est clairement assumé. C'est donc loin d'être excellent mais c'est honnête.
Monster-movie écolo-horrifique avant l'heure, de bonne facture, truffé de défauts et très inégal dans son ensemble. Mais la tension dramatique et le propos plus que visionnaire en font un bon petit film presque cultissime.
J'ai découvert ce film grâce à Stephen King. Dans son essai "Anatomie de l'horreur" (qui est splendide, au passage), King analyse ce qui représente l'horreur à la TV, en littérature, radio, et bien sûr, cinéma. Dans un chapitre sur la malbouffe cinématographique (comprendre : les nanars), il parle longuement de ce film de John Frankenheimer, qu'il dit adorer en dépit de ses (nombreux) défauts. Piqué par la curiosité, j'ai voulu le voir, et j'ai profité de sa sortie DVD récente pour l'acheter. Je n'ai pas été déçu. Les acteurs sont plutôt bons (Robert Foxworth, Talia 'Adrian' Shire), la réalisation est efficace, et si les FX sont un peu ratés par endroits, l'ensemble est de bonne facture...pour un nanar. Car si j'ai vraiment bien aimé ce film, il n'empêche qu'il s'agit d'un nanar avant tout, et non d'un grand film de genre. Un film d'angoisse écolo, à voir, assez divertissant.
Malgré la présence de John Frankenheimer et du scénariste/romancier David Seltzer ("La Malédiction"), cette série B s'avère plutôt bancale. Passé une première heure relativement agréable malgré un script basique (les paysages sont magnifiques, les acteurs convaincants et les quelques scénettes d'épouvante présentant les conséquences de la pollution sur la nature sont assez efficaces), le film sombre dans le ridicule avec l'apparition de la ridicule créature principale, une espèce de Casimir écorché aux gestes patauds. Le suspense s'en retrouve donc passablement altéré et l'on finit par trouver le temps long malgré quelques perles d'humour involontaire (la mort de l'enfant), dans cette histoire trop classique pour convaincre vraiment.
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