J'ai commencé ce film pas très emballé, et j'en suis ressorti épaté et optimiste. Night On Earth est un des meilleurs Jarmusch, qui rassemble 5 histoires parralèles et très différentes en même temps. Le film ne pèche à aucun moment, les histoires sont a peu près égales en temps et en émotion, passant de l'absurde au comique, du touchant au desesperant. Mention spéciale a Gena Rowlands et Winona Ryder ( incroyable et inoubliable dans ce rôle à contre emploi, pourquoi ne la voit on plus ? ), leur histoire est bien plus complexe qu'il n'y parait, traitant de l'effet de masse et de l'usine à reves, qui n'agit pas sur tout le monde et Beatrice Dalle, énorme, touchante et convaincante, actrice vraiment sous-estimée qui se révèle ici comme une des plus grandes. Elle aurait mérite de faire plus de films comme ca...
Ce film de Jarmusch est découpé en 5 sketchs se déroulant dans des taxis de 5 capitales du globe. Le premier sketch à Los Angeles avec Gena Rowlands et Winona Ryder en taxi driver est vraiment drôle et classe, pareillement pour le deuxième sketch à New York plein d'humour. Le 3eme sketch à Paris avec Isaac de Bankolé et Béatrice Dalle en passagère aveugle est plein de bonnes idées mais le 4ème sketch avec un Roberto Benigni survitaminé énerve. Le 5ème sketch à Helsinki est quand à lui ennuyeux. Une belle esthétique digne de Coffee and Cigarettes et de belles scènes burlesques mais il est dommage que la fin du film soit de moins bonne qualité.
Deuxième film de Jarmusch que je visionne, et je peux déjà dire que j'apprécie énormément son style, la simplicité de sa mise en scène et sa manière de ne pas se prendre la tête avec des histoires compliquées : les cinq intrigues, simples à première vue mais très bien scénarisées, se déroulent dans des taxis aux quatre coins du monde et nous montrent des personnages attachants et réalistes dans des situations différentes, toutes amorcées par : "Je peux vous poser une question ?" . Jarmusch nous évite le diaporama soporifique de chaque ville en nous montrant les parties les plus sombres au lieu des plus connues. Un excellent recueil de courts dont le style et le ton nous séduit.
5 sketchs de bon niveau les trois premiers sont très réussis et les acteurs excellents, à la limite on regrette qu'ils s'arrêtent là. Les deux derniers sont un peu moins prenants tout de même.
C'est la première fois que j'avais vraiment envie de voir un film de Jarmusch et la première fois aussi que j'ai vraiment apprécié un de ses films.
Rien que le synopsis me donnait envie d'en savoir davantage.
Cinq histoires de taxis se déroulant simultanément dans cinq villes du monde. A Los Angeles, une directrice de casting propose un rôle à la jeune femme qui conduit le taxi. A New York, la complicité entre un chauffeur de taxi et son client. A Paris, la conversation entre un chauffeur noir et une passagère aveugle. A Rome, les confidences d'un conducteur bavard au prêtre qui se trouve dans son véhicule. A Helsinki, trois fêtards montent dans un taxi.
Cinq mini histoires, toute différentes, drôle, triste et émouvante.
Mise en scène très simple, ce n'est pas prétentieux.
Jarmusch montre des côtés inédit des villes qui sont visitées.
Pour ce film à sketchs, Jim Jarmusch a posé sa caméra à Los Angeles, New York, Paris, Rome et Helsinki. Poésie urbaine et nocturne, ponctuée par une chanson de Tom Waits. Des rencontres drôles ou pathétiques. Et comme toujours dans les films à sketchs, un niveau inégal : si l'épisode italien est très drôle, avec un Roberto Benigni bavard et pervers face à un curé moribond, l'épisode finlandais est plus lourd. Armin Mueller-Stahl en émigré allemand, ancien clown reconverti en chauffeur de taxi new-yorkais, est excellent, tandis que Winona Ryder est peu crédible en aspirante mécano. Quant au sketch parisien, il est assez malin, avec des dialogues piquants. Parmi les thèmes abordés dans ces petites tranches de vie : le rêve hollywoodien, l'émigration, le racisme, le sexe, la religion, la paternité...
5 moments très différents !!! Mais un vrai plaisir de cinéma où tout se passe dans les taxis. Des morceaux de vie. Des clins d'œil à l'exubérance et à la livraison des sentiments sans pudeur. On passe de l'émotion au rire et à la sensibilité !!! Excellent choix de villes. Mention spéciale quand même pour Begnigni !!!!!!
5 scènettes couvrant les registres comiques et dramatiques. Jim Jarmusch signe la un très bon film où le rire succède aux larmes. La photographie, principalement de nuit, est tout à fait maitrisée et belle, quant au jeu des acteurs, il est juste, Benigni lui brille. A voir !
Jarmush nous livre un produit en cinq actes. La même heure dans un taxi, cinq lieux mythiques sauf le dernier (Helsinski ? why cette dernière ville?). Film d’atmosphère, peuplé de personnages poussés à leurs limites par l’ambiance nocturne, voire noctambule. On discute de tout dans ces boites fermées : l’amour, le boulot, la vie, la mort. Tour à tour confessionnal, lieu de travail ou de débauche, ce lieu clos permet d’explorer les craintes et susciter les confidences. Bercé par une musique envoutante de Tom Waits, vous allez errer sans but à L.A., New York, Paris ou Rome. Tout n’est pas du même niveau, mais il reste de grands moments : le monologue sur les histoires de cocufiage de Begnini, Béatrice Dalle en aveugle, la rencontre entre la meuf habillée en punk-mécanicienne et l’agente de recrutement hollywoodienne. Ne cherchez la perfection de Taxi driver, laissez seulement rouler le cab, vous êtes seuls en ville- on ne voit d’ailleurs quasiment aucun autre véhicule rouler dans les rues urbaines désertes. Jarmusch n’a pas de message à faire passer, seulement à capter l’incongruité et la vérité crue de rencontres improbables mais qui font écho à certains de nos rêves les plus profonds. DVD aout 16
Le cinquième long-métrage de Jim Jarmusch, sorti en 1991, reprend le concept de l’unité de temps déjà exploité dans son précédent film « Mystery train ». Cette fois-ci, le récit se compose de cinq sketchs indépendants se déroulant à bord d’un taxi dans différentes villes du monde à la même heure. D’inégale valeur, ces histoires possèdent toutes une ironie décapante avec des personnages hauts en couleur (mention spéciale à Winona Ryder, Béatrice Dalle et Roberto Benigni). Là où le réalisateur parvient généralement à sublimer les décors dans lesquels ses personnages évoluent, ici la mise en scène demeure fade sans posséder une belle photographie des paysages urbains traversés. Bref, on a connu le cinéaste américain plus inspiré.
Une Nuit qui tombe sur la Terre, 5 villes : L.A ; NY ; Paris ; Rome et Helsinki, 5 chauffeurs de taxi et 5 clients, 10 individualités pour 5 histoires différentes. Jim Jarmusch offre une description tantôt loufoque tantôt touchante de la vie sur Terre. En toute simplicité, très loin des clichés touristiques et sans chercher à tomber dans une exubérance aveugle. Les protagonistes ont tous quelques choses à raconter, un savoir à partager. Le choix des acteurs est pleinement judicieux : Winona Ryder ; Isaac de Bankolé ; Giancarlo Esposito ; Béatrice Dalle et un Roberto Benigni toujours autant haut en couleur. Une vraie petite merveille, à savourer sans modération aucune !
Night on Earth me réconcilie un peu avec le cinéma de Jim Jarmusch. Encore une fois, c'est très lent, avec une réalisation peu inspirée et beaucoup de dialogues. Mais cette fois, on retrouve un humour un peu absurde comme dans "The Dead Don't Die" que j'aime bien, et qui m'a fait beaucoup rire. Ça m'a permis de passer un bon moment devant Night on Earth, même si le fait qu'il soit divisé en 5 parties le rend un peu inégal. Personnellement, j'ai trouvé la partie à Rome et New York hilarantes, la partie à Paris assez drôle, mais les parties à LA et Helsinki m'ont ennuyé. Bref, Night on Earth est peut être un peu long mais son humour fonctionne du tonnerre donc ça reste un plutôt bon film, je recommande.
Pétillant, intelligent, souvent profond dans son analyse subtile de la condition humaine. Un peu décousu de par la structure de son scénario, mais le film contient quelques dialogues d'anthologie et des moments hilarants.
super comédie nostalgique comme jim sait si bien les faire. tous les sketchs se valent, d'autre font rire, d'autre éxploser de rire, et d'autre visent juste. jim voulait faire un film qui ne se passait que dans des taxis il a plus que réussi.