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    White Bird
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    3,6
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    206 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 24 octobre 2014
    Du Araki pur jus. C'est-à-dire qui ne convaincra que les convaincus. Quelque chose entre classicisme hitchcockien et ambiance acidulée de sitcoms pour ado. On aime ou on n'aime pas mais c'est toujours aussi surprenant. Et bien mené. Avec, surtout, un grand rôle pour Eva Green.
    Le mélange des genres est assez déroutant mais, au final, comme c'était le cas déjà avec Kaboom, franchement fascinant. C'est simple : on comprend très vite - dans les grandes lignes - où Araki va nous mener mais, pour autant, on le suit et, quand ça arrive effectivement, on n'est même pas déçu.
    Au contraire. C'est étonnant car avec n'importe qui d'autre, on en arriverait à conclure que le film est pourri, trop prévisible. Pas là.
    C'est que, mine de rien, sous ses faux-airs linéaires, le scénario est d'une maîtrise implacable. Porté, qui plus est, par des interprétations assez sublimes de ses actrices principales.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 30 octobre 2014
    White Bird est une envolée esthétique, portée par le charme de Shailene Woodley, la prestation globale des acteurs, Eva Green en particulier, et la virtuosité du réalisateur, Gregg Araki, à la mise en scène pleine de fraîcheur. White Bird est un beau film sur la fin de l'adolescence, aux couleurs aussi vives et chaudes que ce passage entre l'enfance et l'âge adulte. L'épilogue est le couronnement du film, étonnant, surprenant, un véritable pied de nez : la meilleure fin ciné de l'année !
    Jean-Pierre G.
    Jean-Pierre G.

    1 abonné 4 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 23 octobre 2014
    Quelle calamité.
    Une histoire archi convenue, des comédiens qui ne font rien passer (spoiler: Eva Green reste habillée et donc nullissime), un film désespérant. I want my money back.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 23 octobre 2014
    Kat Connor (Shailene Woodley) est une adolescente dont la mère a disparu, par une journée d'hiver comme les autres. Aucune enquête ne sera menée dans White Bird pour éclairer l'étrange disparition de cette femme : on apprendra seulement que le père de Kat (Christopher Meloni) a passé, avec succès, le test du détecteur de mensonges. Beaucoup plus tard, un inspecteur de police – qui est aussi devenu l'amant de Kat – lui livrera sa version des faits : elle est évidente, elle aurait dû sauter aux yeux de Kat, mais celle-ci s'aveugle tout au long de White Bird. Elle revoit sa mère dans ses rêves, toujours les mêmes: des rêves où Eve Connor (Eva Green) l'appelle dans la neige pour lui indiquer l'endroit où elle est. Ces séquences oniriques sont parmi les plus belles de "White Bird", leur blancheur uniforme et sans relief s'oppose à toute l'esthétique d'un film qui veut faire craquer la surface des banlieues pavillonnaires américaines, pour mettre à jour les névroses tapies dans les cuisines ou au bord des piscines, là où Eve Connor, comme des millions de femmes américaines, tue le temps en sirotant un cocktail. Un tel projet n'est pas nouveau – on pourrait citer un nombre incalculable de films s'en réclamant – et s'il fallait situer "White Bird" par rapport celui-ci, on pourrait dire qu'il est plus proche d'"American Beauty" de Sam Mendes que de "Loin du paradis". Je cite le film de Todd Haynes pour expliquer ce qu'il manque, à mon sens, dans "White Bird" : un grand personnage de femme piégée, enfermée dans sa vie comme un oiseau blanc dans le blizzard. Car il ne faut pas se méprendre sur le sens du titre du roman de Laura Kasischke, dont le film est l'adaptation : l'oiseau blanc dans le blizzard ne désigne pas Kat mais Eve Connor, une femme qui a peu à peu gelé dans son rôle de housewife, sa lente extinction est à peine suggérée dans "White Bird". L'un des enjeux dramatiques du film repose plutôt sur la rivalité qui oppose Eve, dont les désirs se sont engourdis avec le temps et les habitudes, à Kat, dont les seize ans marquent l'éveil sexuel. Ce conflit peut rappeler celui de Madame White et de sa fille dans "Carrie", ou de Mme Lisbon et de ses filles dans "Virgin Suicides", mais "White Bird" ne se situe ni dans l'horreur, ni dans la mélancolie. La partition que joue Eva Green, actrice choisie sans doute pour sa beauté si peu actuelle, se rapproche plutôt du grotesque et range le personnage d'Eve Connor du côté des caricatures, là où se trouvent tous les personnages adultes du film : la psy de Kat (désignée tout de suite comme une imbécile), le père de Kat, terriblement transparent, et l'inspecteur de police qui lui sert d'amant occasionnel. A quel moment du film, ressent-on, comme dans le roman de Laura Kasischke, le passage des saisons après la disparition d'Eve Connor : « Le printemps a commencé en avance par un matin de mars, avec une nuée de cris d'oiseaux inattendus et fragiles, puis les primevères et les violettes ont ouvert leurs frais bijoux au ras du sol. L'été est venu au monde comme un magnifique accident de voiture, ouvrant des milliers d'yeux sur nos corps, sous la lumière vive. L'automne, ensuite – avec l'odeur sale et âcre des entrailles de citrouilles. Et enfin, l'hiver nous est tombé dessus en petits fragments célestes brillants d'oxygène et d'éther, qui viennent frapper le sol comme de minuscules éclats de verre froid. Une année dans un Eden où aucune Eve n'avait jamais vécu ». A lire ces phrases, on se dit qu'il ne manque pas seulement à "White Bird" un grand personnage de femme, mais aussi une sensibilité, car Kat, dont on adopte le point de vue, n'a pas le temps de regarder les saisons passer en songeant à tout ce que sa mère ne verra plus, ne sentira plus jamais, elle pense surtout à baiser. Avec son voisin d'abord, puis avec l'inspecteur de police. C'est, au fond, le principal reproche que l'on peut adresser à "White Bird" : c'est un film parfaitement superficiel, qui adore l'adolescence et la jeunesse – éternelle chair fraîche du cinéma d'Araki – mais rêverait pourtant de trouver en elle une forme d'obscurité et de hantise, comparables à celles qui caractérisaient les personnages de "Mysterious Skin". En ce sens, "White Bird" clôt peut-être une trilogie sur l'adolescence hantée, commencée en 2004 avec "Mysterious Skin" et poursuivie ensuite avec l'étonnant "Kaboom" (2010), où le jeune Smith était poursuivi par l'étrange vision d'une fille rousse traquée par des tueurs masqués. Il s'agissait, dans ces deux films, de laisser un monde derrière soi, mais l'enfance ou l'adolescence étaient aussi montrées comme des cauchemars dont on ne sort jamais. Kat, elle, s'en est sortie. Lorsqu'on la voit, dans la séquence finale, prendre l'avion pour Berkeley, on sait que sa mère ne l'appellera plus jamais dans ses rêves. (Voir davantage sur mon blog)
    MiMeNe75
    MiMeNe75

    2 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 octobre 2014
    Un film qui a priori nous emmène dans une histoire banale d'une adolescente complexée mais qui aboutit à un thriller intéressant. Mention bien à Eva Green qui est poignante dans son rôle de mère psychopathe torturée.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 355 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 janvier 2015
    Ah ça ! Pour qui connait Gregg Araki, nulle surprise avec ce « White Bird » ! Adolescence ; découverte de la sexualité ; assumation à explorer l’interdit ; passages oniriques : tout y est… En voyant ce film, j’ai cru revoir « Mysterious Skin », j’ai cru revoir « Kaboom »… et c’est tout aussi bien ce qui m’a plu dans ce « White Bird » que ce qui m’a déplu. Parce que oui, difficile pour moi de ne pas reconnaitre que j’aime l’univers et le ton d’Araki. J’aime ces personnages décomplexés qui doivent lutter dans un monde complexé. J’aime aussi cette espèce d’innocence dans la transgression. J’aime enfin cette manière de ne pas montrer les choses telles quelles sont mais plutôt telles qu’elles sont perçues par le personnage principal. Alors oui, c’est rose bonbon, ça dégouline, mais c’est tellement cohérent avec le regard que porte l’héroïne sur son monde. Puisque c’est une adolescente, le film se vit finalement comme une sorte de teen-movie bien girly, mais avec des ingrédients bien plus crus qu’on a justement pas l’habitude de retrouver dans les productions aseptisées par les grosses productions. En gros, « White Bird », c’est juste en fait un modèle de teen movie non édulcoré. Ça pourra en surprendre quelques uns parce que, justement, ils ne sauront pas sur quel pied danser, mais c’est aussi de cet étrange décalage que naît le plaisir… Enfin, encore faut-il ne pas être rodé à la mécanique formelle. Parce que bon, ça reste quand même ça le problème de ce film : pour qui connait Araki, il n’y a plus de décalage, il n’y a que la routine Araki. Alors certes, ce n’est pas désagréable à regarder, mais je trouve que, du coup, le pouvoir du film est anesthésié. L’intrigue est intéressante, elle sait bien anticiper nos réactions pour nous duper, notre dépendance à la subjectivité de l’héroïne apporte un réel plus dans le cheminement personnel que l’on opère dans le film, et en plus, tout ça est servi par un trio principal de très grande qualité (même si toujours un peu lisse physiquement à mon goût, sauf pour Christopher Meloni, mais bon…) Bref, voilà un film qui m’a fait passé un bon moment, c’est vrai, mais simplement un bon moment. Et, c’est bête, mais ça me ferait presque un peu enrager…
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 22 octobre 2014
    Adaptation réussie d'un très bon roman...quelques maladresses et longueurs...mais dans l'ensemble un bon film...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 octobre 2014
    Un thriller gentil, sans tension palpable, mais qui déroule le fil de l'histoire à travers une galerie de portraits tous plus déjantés les uns que les autres. Un très bon moment.
    RedArrow
    RedArrow

    1 678 abonnés 1 537 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 octobre 2014
    Génial portrait au vitriol d'une famille dysfonctionnelle au cœur des 80's. Une intrigue maligne, faussement prévisible (quel "twist final", longtemps que je n'avais pas été autant surpris) qu'Araki s'approprie dans un univers bien sûr stylisé, coloré et musical et dans lequel une Shailene Woodley continue d'impressionner au côté d'un Christopher Meloni absolument saisissant dans le rôle du père (et qui se retrouve une fois de plus dans une relation tumultueuse avec Eva Green après "Sin City 2"). Malgré quelques très légers défauts (même si c'est le coeur du film, il est finalement un peu dommage que le personnage de la mère ne soit décrit qu'au travers du regard des autres, il en ressort un petit côté artificiel (à l'image des séquences oniriques) mais que la prestation grandiose d'Eva Green arrive très bien à masquer), "White Bird" s'inscrit clairement dans le haut du panier de la filmographie d'Araki, dans la lignée de "Mysterious Skin", sans toutefois en atteindre l'excellence.
    ninilechat
    ninilechat

    74 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 janvier 2015
    J'adore Laura Kasischke. Celui là, White Bird in a blizzard, je ne l'ai pas lu (dans Esprit d'hiver, le blizzard était omniprésent.... le blizzard, c'est cette tourmente de blancheur où l'on disparaît, où l'on s'annihile....) J'aime la façon dont elle décrit l'Amérique des petites villes, ces femmes désoeuvrées, ou plutôt trop occupées à être parfaites, ces adolescentes en roue libre.

    Le film de Gregg Araki ne m'a pas déçue. C'est à la fois une étude sociologique -et un thriller. Et je vous jure que les trois dernières minutes vont vous laisser sur le derche! J'offre un roudoudou en chocolat au lecteur qui aura trouvé la fin. Ou plutôt non, j'offre rien du tout, car c'est un menteur. Cette fin qui boucle le film élégamment en trois minutes -puisque l'essentiel, c'est quand même l'étude sociologique...

    Kat (Shailene Woodley, une petite américaine bien mignonne et fort convaincante) vit dans une petite ville, entre un père, Brock, bonasse et benêt (apparemment la coqueluche de ses collègues de bureau, mais sûrement pas de sa famille...), Christopher Méloni, et une mère, desperate housewife dépressive qui vire dingue. Eve a été très belle (pas étonnant, c'est Eva Green!) mais elle a de plus en plus de mal à supporter son mari et sa vie; elle picole, tient des discours incohérents, achète des mini-jupes. Et un jour, sans raison, elle disparait. elle s'évanouit, comme un oiseau blanc dans un jour de brouillard...

    Kat n'est pas vraiment triste. Elle a de plus en plus de mal à supporter la cohabitation avec cette mère et ses sautes d'humeur; elle a des projets, partir à l'université; elle a des copains inséparables, un minet décoloré et une plantureuse black (Gabourey Sidibé: Precious) et même un petit ami, même si ce n'est pas le premier choix, Phil (Shilol Fernandez) le fils passablement feignant et inculte de la voisine (elle même aveugle et piquée). Sa mère est partie, elle pense, comme tout le monde qu'elle en avait assez de cette vie et qu'elle est partie avec un autre homme. Et qu'elle est heureuse, quelque part. Oui mais, elle va revenir de l'université...

    Les personnages secondaires sont bien croqués, ils existent. Le film évolue joliment et élégamment entre ses deux pôles, le film noir mais-qu'est-il-arrivé-à-Eve et l'étude du passage d'une jeune fille à l'âge adulte, pôles qui se croisent et s'interpénètrent sans se gêner.

    Film à voir, donc!
    Loïck G.
    Loïck G.

    340 abonnés 1 675 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 octobre 2014
    Une adaptation très réussie du roman de Laura Kasischke "White bird in a blizzard" sorti il y a 15 ans. Contrairement à « Gone girl » (d’après l’œuvre de Flynn) qui évoque également la disparition mystérieuse d’une femme, le réalisateur est cette fois l’unique scénariste de ce film dont l’étrangeté réside dans la normalité apparente du récit. L’évidence tient à la personnalité des protagonistes, très attachés à leur personne et détachés des contingences ordinaires. Si bien que l’enquête de police se satisfait des témoignages de la famille, jusqu’au jour où l’adolescente devenue femme commence à se poser des questions. Ingénue délurée, Shailene Woodley est formidable.
    Pour en savoir plus
    nikolazh
    nikolazh

    63 abonnés 1 060 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 octobre 2014
    On retrouve ici vraiment le réalisateur de Mysterious Skin, qui arrive à s'approprier cette histoire en distillant cette même ambiance étrange et très efficace, mais avec une histoire plus basique, celle de la disparition d'une mère de famille dépressive. Le réalisateur y brosse le portrait de sa fille qui ne s'entendait pas spécialement avec elle mais qui va se rendre compte du vide que cela à créé et se perdre en chemin, avant de réaliser qu'elle ne pourra pas retrouver un semblant de vie équilibrée tant qu'elle ne connaîtra pas la vérité. Malgré une atmosphère vraiment réussit, un brin inquiétante, un brin dérangeante, qui fait tout le "charme" du film, on s'ennuie un peu, la faute à une histoire très convenue que le scénario n'arrive pas à rendre intéressante en créant suffisamment de suspense, voire qui sombre dans le ridicule. Le film est assez lent, parfois un peu ennuyeux, à l'image du père complètement paumé, et du fait de ses grandes similitude avec Mysterious Skin, souffre de la comparaison.
    Sébastien D
    Sébastien D

    111 abonnés 545 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 octobre 2014
    Directement dans l'action, j'ai été captivé du début à la fin. On se pose quelques questions, d'autres moments on rit face à des situations pathétiques, et la fin arrive à nous surprendre. Une vraie réussite.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 octobre 2014
    Tout ! j'ai adoré le rôle des acteurs! le scénario!
    on se laisse prendre dans l histoire dès le début!! c'est exceptionnel!
    Videorama
    Videorama

    23 abonnés 109 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 octobre 2014
    Bon jvais pas être très original en disant que c'est un teen movie / drama très réussi, dans la veine de Mysterious Skin. Shailene Woodley retrouve le cinéma d'auteur et ça lui réussi plutôt bien, Eva Green elle, épate films après films.
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