Mon compte
    White Bird
    Note moyenne
    3,6
    2356 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur White Bird ?

    206 critiques spectateurs

    5
    12 critiques
    4
    68 critiques
    3
    87 critiques
    2
    29 critiques
    1
    5 critiques
    0
    5 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 9 février 2015
    J’ai fortement aimé Un oiseau blanc dans le blizzard de Laura Kasischke, j’avais donc envie de voir le film qui en est l’adaptation, tout en redoutant un peu vu que je trouve le roman très difficile à adapter avec les pensées de Kat, les souvenirs, les impressions, les rêves…

    Petit rappel du pitsch : Kat est ado lorsque sa mère disparaît subitement. La réaction de Kat à cet élément troublant est à la hauteur de l’étrangeté de ses relations avec sa mère…

    Le scénario ne s’en sort pas trop mal au vu des difficultés que je soulevais en introduction, mais l’écriture de Laura Kasischke qui permet de nous tenir en haleine ne peut pas être rendue. À part quelques scènes marquantes, l’ensemble est assez peu dynamique, et certaines transitions sont mal gérées. Pour compenser tout ça, le fond de l’intrigue est vraiment intéressant, et un spectateur qui n’a pas lu le livre pourra être surpris, ainsi que celui qui l’a lu d’ailleurs, car un élément de la fin a été changé et que celle-ci a été développée. Ça m’a étonnée et bien plu !

    Le jeu des acteurs m’a vraiment convaincue, en particulier Shailene Woodley (que j’aime de toute façon), qui interpète Kat, et Eva Green (qui monte dans mon estime depuis Penny Dreadful), qui joue sa mère. J’ai aussi beaucoup aimé les couleurs et l’ambiance qui en découle, mettant en relief les années 80, ainsi que la musique.

    En conclusion, je dois dire que c’est pas mal du tout ! Peut-être pas au point d’acheter le DVD, mais de le voir oui.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 29 janvier 2015
    J'aime beaucoup ce que fait Gregg Araki habituellement, mais là je suis déçu. En tant que fan de la plupart de ses films mais également en tant que spectateur tout court. Le film n'a pas vraiment d'intérêt. Il ne montre rien de spécial, selon moi. La disparition d'une mère, racontée de façon fade et impersonnelle avec des personnages plus agaçants les uns que les autres. Très ennuyeux. Enfin, la bande son est bien, au moins. Et la photographie de même. C'est déjà ça...
    Dandine C
    Dandine C

    22 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mars 2015
    les actrices sont épatantes, le scénario intéressant, la fin étonné plus ou moins sur certaines facettes. cela dit je recommande
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 janvier 2015
    Le film démarre comme un énième long-métrage indépendant sur les atermoiements d'une adolescente en pleine quête existentielle et sexuelle. Sauf que, très vite, l'atmosphère se teinte d'une mélancolie familière, celle qui hantait déjà "Mysterious Skin" il y a dix ans, tandis que la mise en scène cotonneuse de Gregg Araki reprend ses quartiers. Partagé entre faux teen-movie et thriller psychologique, "White Bird in a Blizzard" évoque tout autant l'impossibilité à regarder une effroyable vérité en face que l'aveuglement affectif nous étant imposé à un âge où nos repères volent en éclat. Fin connaisseur de cette délicate période d'entre-deux, le réalisateur de "Kaboom" parvient à insuffler sa singulière énergie à ce drame envoûtant dont le récit, plus retors qu'il n'y paraît, sonde avec subtilité le difficile affranchissement d'une génération engloutie sous ses modèles.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 2 novembre 2015
    Un film plein de charme et de poésie, dans lequel les deux actrices principales nous délivrent toute l'ampleur de leur talent et de leur beauté. L'histoire vous semblera convenue, mais vous changerez vite d'avis !
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 20 janvier 2015
    Greg Araki semble décider à s'intégrer dans le cinéma tout publique alors que ce qui faisait sa force était son décalé.
    Je suis parfaitement indifférent à cette actrice, sûrement populaire pour la contradiction qu'elle incarne entre gentille fille littéraire et hollywood, elle m'a ennuyé.

    Bref pas compris, ça ne m'a pas intéressé. Comment nous sortir un film de surface aussi barbant après avoir fait exploser un trauma, avec talent, devant nos yeux dans Mysterious Skins.

    Je ne préfère pas parler de certains dialogues absurdes que j'ai pu voir comme tout ceux avec sa Psy...
    Bref je pensais que ce réalisateur avait du talent, il a du le perdre, en espérant qu'il le retrouve.
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    209 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 janvier 2015
    On garde un souvenir fort du "Mysterious Skin" de Gregg Araki, et la première qualité de ce "White Bird" est évidemment de se présenter comme un écho subtil à cette belle réussite : derrière les apparences d'une classe moyenne engluée dans un quotidien à la fois lénifiant et toxique, Araki traque la fêlure, menaçante, qui se transformera sans qu'on y prenne garde, en fracture dévastatrice. Mais il le fait avec une élégance et une subtilité surprenante pour ce réalisateur également connu pour ses délires psychédéliques : s'il est vrai que "White Bird" évoque aussi largement cet autre aspect de l'oeuvre d'Araki - couleurs primaires, b.o. rock eighties inspirée, personnages hauts en couleurs comme le couple d'amis de Kat (le gay et la noire obèse, gentils stéréotypes qui ne servent pas à grand chose) -, ce ne sont là guère que des effets de signature qui ne sauraient faire oublier la vraie étrangeté de ce portrait subtil du naufrage d'une famille, épreuve qui permet paradoxalement la construction d'une jeune adulte, justement incarnée par la toujours surprenante Shailene Woodley. Finalement, ce sont les acteurs, excellemment dirigés par Araki qui permettent au film de transcender le scénario un peu convenu du best seller dont il s'inspire : on remarquera l'étonnant personnage de Phil, objet de convoitises déraisonnables qui rappelle d'ailleurs beaucoup le Eric du "Roi des Mouches", et surtout le très riche personnage de la mère, magnifiquement incarné par une Eva Green à l'étrangeté sublime.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 2 janvier 2015
    Encore un film avec Eva Green avec un rôle de "femme légère" pour ne pas dire autre chose. Je ne sais toujours pas si cette actrice sait jouer étant donné que soit elle est nue, soit elle fait la gueule. Ceci étant dit, le reste du film est a cette image : superficiel et capricieux. La jeune héroïne fait le job ( l'Ado rebelle "d't'facon moi j'm'en fous")
    mais je n'ai pas senti de sincérité dans son jeu.
    La photographie est très belle, mais le film est pauvre de" tout le reste".
    Flowcoast
    Flowcoast

    60 abonnés 1 199 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 décembre 2014
    Pour voir un film dont la perversion est assumée, il faut voir White Bird. Il atteint presque l'orgasme du suspense inexistant, mais dont on aimerai connaître la vérité sur la disparition de la mère... Dans le rôle de la mère, Eva Green est dans une performance franchement réussie... Dans les temps, avec des scènes parfois un peu stridentes, White Bird emmène le public dans un virage même parfois très fantasque. La fin est digne d'un film policier, sans pour autant en prendre les traits.
    benzinemag.net
    benzinemag.net

    31 abonnés 257 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 décembre 2014
    Comme dans Kaboom, l’adolescence, les corps, la libido, la perversion sont encore des thèmes bien présents, avec un cœur du film, ce couple mère-fille très tendu, très malsain, où la mère (Eva Green toujours aussi effrayante), sorte de housewife tordue aux allures gothiques, dépressive et détachée de son mari se montre terriblement jalouse de sa fille (Shailene Woddley, parfaite), envieuse de sa jeunesse, de sa sexualité débordante, et semblant bien décidé à lui pourrir la vie.
    Comme toujours, véritable orfèvre en matière de mise en scène, Araki nous offre un film visuellement splendide, très esthétique, fait de séquences souvent oniriques, avec des couleurs à la fois très vives et très douces.
    Et derrière leur apparence lisse, chaque personnage cache un mystère, une part d’ombre et c’est donc logiquement que dans sa seconde partie le film appuie plus sur le côté polar avec un twist final très captivant. Et cerise sur la gâteau, on a droit durant 1h30 à une BO dream pop / new wave tout à fait délicieuse.
    Zoumir
    Zoumir

    68 abonnés 1 042 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 décembre 2014
    Gregg Araki peut être aussi trash et fougueux que sensible et discret. Une évolution et une maturité grandissante qui s'en ressent dans son cinéma. White Bird lorgne bien plus du côté de Mysterious Skin que The Doom Generation. Même si il n'atteint pas l'intensité dramatique de ce dernier, il met en avant des personnages incapables de saisir la vérité d'une tragédie. C'est en pleine découverte "sexuelle" que la mère de la jeune adolescente "Kat" disparaît sans laisser de traces. Confuse sur ces sentiments, la jeune fille prend le partie de vivre sans se laisser abattre par ce drame. A la fois poétique et sensible, White Bird in the blizzard va faire voler en éclat le cocon familiale de la petite famille heureuse des années 80. Gregg Araki sème des indices tout au long d'une intrigue qui semble toujours reléguée au second plan pour finalement se concentrer sur ses personnages. Un choix qui plonge le spectateur dans une sorte de léthargie contemplative qui pourrait s'avérer rebutante mais qui permet de mieux faire éclater la vérité. Côté acteurs, Eva Green est imprévisible dans son rôle de femme malheureuse et résignée à la limite de la folie. Shailene Woodley, tantôt fragile, tantôt sensuelle, déterminée ou perdue est parfaite dans son interprétation. En résumé, sans être véritablement prenant, White Bird in the blizzard est une oeuvre réussie et cohérente.
    John Henry
    John Henry

    108 abonnés 708 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 9 décembre 2014
    Parfois je me demande à quel point les critiques sont conditionnées par le générique. Si personne ne savait que le réalisateur était Gregg Araki, le film aurait-il reçu un accueil si favorable ?

    Je trouve le film grotesque, étymologiquement grotesque. Je trouve le propos faiblard, je trouve l'ambiance trop superficielle, trop évidente, je trouve la fin carnavalesque, absurde et infondée. Je trouve ce film assez imbu de lui-même, il ambitionne quelque chose qu'il ne se donne jamais les moyens d'atteindre.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 décembre 2014
    White Bird est très bon un thriller franco-américain coproduit, écrit et réalisé par Gregg Araki qui parle d'un rapport très difficile et très étrange entre une mère très possessive (magnifique Eva Green) qui va étrangement disparaitre et sa fille (Shailene Woodley très bien dans le role d'une adolescente assez complexe)... Tiré d'un du roman Un oiseau blanc dans le blizzard (White Bird in a Blizzard) de Laura Kasischke, ce film est une œuvre très intrigante réalisé par un cinéaste indépendant (très a la mode pour les Bobos) dont je ne suis pas réellement fan par ailleurs (a part peut être pour son OVNI Kaboom) porté par deux bonnes actrices et par Christopher Meloni qui joue le role (très ingrat) du mari et du père de l’héroïne (un très bon acteur qu'on a put voir dans la série télévisée New York, unité spéciale ou il joue l'inspecteur Elliot Stabler)... Enfin bref, ce film est (pour moi) l’œuvre la plus abouti du cinéaste et Eva Green est magnifique en mère fantôme... Donc un beau petit film a voir
    keating
    keating

    53 abonnés 582 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 décembre 2014
    Je ne suis pas sûr de bien comprendre le titre, sinon pour dire que l’héroïne a l’apparence d’un « oiseau blanc », une jolie adolescente américaine typique, à l’intérieur d’un nid beaucoup moins candide : en effet, le premier plan présente une femme couchée sur un lit, à l’expression triste : il s’agit … de la mère, sur le lit de sa fille ! Arraki (dont c’est le premier film que je vois) va alors explorer une déconstruction de la cellule familiale, du rêve américain, des névroses sexuelles, de ce qui se cache derrière les belles façades et les familles « normales » : bref, impossible de ne pas penser à « American Beauty » de Sam Mendes, qui, selon moi, est bien plus subtil, profond, drôle et dynamique que ce White Bird. Certes, Arraki a son style, une esthétique pop-rock volontairement kitch (avec un soin volontairement exagéré des costumes, des meubles, des couleurs), et le décalage entre séquences très blanches (pour la fille) et très noires (pour la mère) est souvent joli, même si parfois un peu excessif. Les passages oniriques m’ont bien plu, même si on comprend vite le schéma. Enfin, le duo entre la jeune Shailene Woodley et la un petit moins jeune Eva Green (qui jouait il n’y a pas si longtemps une white bird, dans un tout autre style, dans « The Dreamers ») est fort plaisant. Sinon, je trouve que le film a quelques problèmes de rythme, que certains personnages secondaires sont creux (les amis qui semblent regrouper tous les clichés des marginaux américains, la psychologue), que la voix-off est un peu trop démonstrative, et surtout que le twist final est amené de façon bien trop aléatoire pour vraiment convaincre, tout en tuant tout mystère. Le style particulier de son auteur me rend assez curieux pour continuer à explorer sa filmographie ; par contre je ne suis pas sûr que je reverrai ce « White Bird », sauf peut-être pour ses actrices. Dans tous les cas, je préfère revoir « American Beauty » !
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein

    137 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 décembre 2014
    Gregg Araki aurait-il créé son propre monstre, comme le docteur Frankenstein? Ou ne serait-ce qu'un thriller médiocre sur fond de crise de l'adolescence? Eh bien il y'a un peu du premier cas et beaucoup du second. "White Bird" se veut être une oeuvre perturbante, qui ne laisserait pas de répit au spectateur, et pour ça il agresse carrément celui-ci en lui envoyant une intrigue écrite en deux minutes, des couleurs flashy en veux-tu en-voilà, et des acteurs... stupéfiants de nullité. Médaille d'or pour Eva Green qui, mal dirigée, ne se montre à l'écran juste pour nous faire vomir la caricature de la mère démoralisée et incomprise par sa fille (Woodley se débrouille plutôt bien, ouf!)... Araki ne comprendrait ou ne reconnaîtrait-il pas son long au point d'imposer un final attendu, rendu grotesque par sa mise en scène sans poésie ni charme, tout comme ses personnages?! Il réalise là son film le moins personnel et le plus barbant!
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top