AlloCiné
Mon compte
Note moyenne
3,6
2356 notes
En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur White Bird ?
5
12 critiques
4
68 critiques
3
87 critiques
2
29 critiques
1
5 critiques
0
5 critiques
Trier par :
Filtrer par :
Toutes les notes
La perception de cette petite chronique familiale vaut autant que son sujet. Rêve? Réalité? On a l'impression de regarder une belle carte, sous anesthésie. C'est léger et intrigant. On glisse au-dessus de la réalité, avant de l'embrasser peu à peu (quand la disparition de la mère devient suspecte). Les comédiens et les dialogues sont incroyablement justes. Non seulement c'est le 1er Gregg Araki que je regarde sans souffrir, mais en plus c'est un coup de coeur ! Le réal a gagné un style plus posé (proche de Burton et Ford), et les personnages sont moins excentriques et torturés (même si cette histoire familiale a ses vices cachés).
Très bon film portée par les deux excellentes actrices Eva Green et Shailene Woodley qui démontrent une fois encore leur talent. Le rythme du film est assez lent et particulier, il faut aimer mais c'est en tout cas fidèle au livre.
Gregg Araki sait couvrir la profondeur de ses propos d'innombrables couches, à tel point que si l'on n'y prête aucune attention, ses films peuvent paraître extrêmement superficiels. Ici, l'histoire n'a pas beaucoup d'intérêt avant la révélation finale, où l'on découvre qu'en fait, le protagoniste n'est pas celui que l'on croit. En dirigeant toute l'attention du spectateur sur Kat, sur sa relation avec sa mère, ses amis, ses amants, son père disparaît complètement de notre radar. Il est insignifiant, sans personnalité, complètement émasculé par les deux femmes de sa vie. De la même manière, Phil est situé sur un plan semblable, sans grand intérêt, objet sexuel de Kat, quelconque... Et puis tout le monde s'intéresse à Kat, s'inquiète pour elle, sa santé, ses entreprises sexuelles,... Aucun des personnages n'a de vie qui lui est propre et ils ne semblent servir qu'à construire son personnage. Or, elle n'est qu'un leurre... La scène de fin est incroyablement puissante, car on comprend tout. On rit d'abord, car la situation est totalement inattendue et que le ton jusqu'alors était léger et non dramatique. Puis, tout devient clair, et l'intérêt du film se dévoile en même temps que l'émotion qu'il avait retenu depuis le début nous submerge. On se souvient alors de la distance que Phil avait mis entre lui et Kat au début du film, juste après la disparition de sa mère. On comprend que c'est parce qu'il s'interroge certainement sur son identité sexuelle
spoiler:
après avoir couché avec Brock
. Toute la profondeur que l'on avait refusé de lui donner lui est finalement rendue. La vacuité du film disparaît... Par moment, le film m'a pourtant un peu ennuyé, il présentait quelques longueurs et peu d'intérêt dans son intrigue. Sans la fin, White Bird n'aurait donc pas été un bon film... Dans un tout autre registre, il m'a rappelé Usual Suspect, où la révélation finale apporte au public une toute nouvelle grille de lecture du film. En cela, j'ai le sentiment d'avoir vu une pièce rare et originale, qui me fait apprécier plus encore le grand auteur qui se cache derrière son écriture.
. Toute la profondeur que l'on avait refusé de lui donner lui est finalement rendue. La vacuité du film disparaît... Par moment, le film m'a pourtant un peu ennuyé, il présentait quelques longueurs et peu d'intérêt dans son intrigue. Sans la fin, White Bird n'aurait donc pas été un bon film... Dans un tout autre registre, il m'a rappelé Usual Suspect, où la révélation finale apporte au public une toute nouvelle grille de lecture du film. En cela, j'ai le sentiment d'avoir vu une pièce rare et originale, qui me fait apprécier plus encore le grand auteur qui se cache derrière son écriture.
Sous une apparence de film post-ado un brin romantico-érotique exacerbé, "White Bird" diffuse lentement mais sûrement une dose empoisonnée qui brouille une piste scénaristique qui semblait évidente. Et le final ajoute encore une ultime version étonnante. Une réalisation soignée sans effets contribue à un certain réalisme, les acteurs en sobriété millimétrée prennent le temps de dévoiler plusieurs facettes inquiétantes. Mentions spéciales à la pas si désinvolte Shailene Woolley, et Eva Green au jeu troublant même si parfois trop démonstratif. L'ensemble donne un film parfaitement maîtrisé, mais sans véritablement d'âme: "White Bird" est un oiseau de passage, pas désagréable, ni mémorable.
Une étrangeté, ce film ! En dehors du fait que Shaileene Woodley nous offre une vue magnifique de ses atouts féminins, l'histoire est troublante. On se demande pourquoi sa mère a disparu et même lorsqu'on est sur une piste, le final est une surprise dont, personnellement, je ne me suis pas douté. Il y a des scènes que je désapprouve dans ce film, mais elles semblent nécessaires pour distinguer les personnalités des 3 membres de la famille. C'est un bon film, mais pour me montrer plus objectif, vis-à-vis de S. Woodley, je dirai qu'il n'est pas mal. La fin m'a fait rigoler à la Eva Green, vous comprendrez sans doute pourquoi en le visionnant.
Gregg Araki, même s'il nous avait habitué à des œuvres moins classiques, démontre un certain talent à faire vivre son personnage principale, son humanité et ses doutes. Habité d'une tension constante, White Bird arrive même à étonner. Une bonne découverte.
Une intrigue bien imaginée qui est vraiment intéressante à suivre mais le tout manque de dynamisme, si bien que le film, qui a pour but de laisser le spectateur bouche bée n'arrive pas à produire ses effets. La trame est fort lente malgré les acteurs qui jouent pourtant bien leur rôle. Il y avait un vrai potentiel mais ce n'est pas bien traité.
Un excellent film sur l'adolescence et la découverte du sexe. Eva Green interprète la mère de la jeune dévergondée. Shailenne Woodley tient le rôle de l'héroïne. Christopher Meloni joue très bien un père effacé. Un très beau drame.
weihnachtsmann
Une espèce de fausse comédie psychologique qui décrit d'un côté le départ dans la vie d'une jeune adolescente qui découvre l'amour et qui se retrouve être au final un film de suspense pour découvrir où est partie cette femme qui avait soi-disant abandonné le foyer.
Quelques effets sont un peu trop appuyés et le mélange des genres est un peu étonnant.
Le vrai sujet ne serait-il pas l'amour filial, la confiance envers l'être cher (le père ou l'amant)
Néanmoins la fin est assez décevante.
Quelques effets sont un peu trop appuyés et le mélange des genres est un peu étonnant.
Le vrai sujet ne serait-il pas l'amour filial, la confiance envers l'être cher (le père ou l'amant)
Néanmoins la fin est assez décevante.
Découvert, à Deauville, ce film est une pure, merveilleuse, l'ambiance est très particulière, un peu dérangeante! Eva Green, est parfaite, en femme froide et perturbée. Un très bon film à voir et revoir, et de plus le livre " White Bird in a Blizzard" de Laura Kaschiske est lui aussi génialissime!
Un film qui dépeint sur fond de thriller le passage à l’âge adulte de son personnage principal. Un drame intimiste à la mise en scène appliquée dont l’intrigue maintient l’intérêt du début à la fin. Cependant, les invraisemblances sont nombreuses et, ambiance feutrée et ton léger ont tendance à nous entretenir dans l'indifférence, excluant toute forme d’émotion. Mais, c’est surtout le twist final, inattendu mais non moins grotesque, qui déçoit, plombant l’ensemble du film. Et, ce qui aurait pu être une judicieuse chronique familiale ne l’est plus vraiment !
Ce film n'est ni plus ni moins qu'un bon thriller dramatique autour d'une famille américaine idéale, raconté par la jeune fille en plein émoi sentimental, un bon mélange des genres aussi, le tout restant totalement superficiel.
Je ne suis pas précisément un fan du cinéma de Gregg Araki. Si j'avais beaucoup apprécié “Mysterious skin”, j'avais été vraiment déçu par “Kaboom” que j'avais trouvé passablement sans queue ni tête. Apparemment le réalisateur est plus doué pour mettre en images des scénarios adaptés que ceux de son propre cru, comme c'est le cas ici avec ce film tiré du roman éponyme. Le réalisateur y film l'envers du décor d'une famille bien sous tous rapports qui s'avère, au travers du regard de la fille du couple, être complètement dysfonctionnelle. Mère névrosée et cruelle, père effacé et passablement apathique. La disparition de la première va entraîner des changements majeurs dans la vie de l'adolescente et lui ouvrir les yeux sur des parents qu'elle croyait connaître par cœur. Le film est aussi, outre ce dynamitage en règle de l’ “american way of life”, une chronique sur le basculement dans la vie adule à travers la délicate et trouble période de l'adolescence. Le film ne fait preuve d'aucune pudibonderie, mais ne tombe pourtant jamais dans le vulgaire ou le graveleux et tisse un portrait d'adolescente pleine de romantisme qui n'exclut pourtant pas une certaine part de cruauté. Shailene Woodley est parfaite dans la peau de cette ado qui si elle n'a pas froid aux yeux (notamment avec la gent masculine) reste pourtant incapable de faire face à la disparition de sa mère qu'elle masque sous un détachement superficiel. Il faut aussi parler de la prestation de femme fatale frustrée par une vie médiocre et insipide d'une Eva Green absolument parfaite. Un film qui mélange thriller, critique de la société américaine et chronique adolescente avec beaucoup d'équilibre et donne une histoire prenante qui offre un portrait féminin loin des clichés. Un Gregg Araki de la meilleure facture, avoir sans hésitation.
Rappelant grossièrement les codes d' "American Beauty" cette adaptation dramatique à la mince frontière onirique est une jolie découverte.
L'apparente vie rêvée de cette famille américaine de banlieue se révèle trouble et complexe.
Une adolescence qui découvre le sexe, une mère amère et désemparée, un père effacé mais néanmoins violent.
Trois portraits au vitriol et une intrigue rondement menée où le suspens est ménagé jusqu'au bout...
Un film d'auteur à découvrir.
L'apparente vie rêvée de cette famille américaine de banlieue se révèle trouble et complexe.
Une adolescence qui découvre le sexe, une mère amère et désemparée, un père effacé mais néanmoins violent.
Trois portraits au vitriol et une intrigue rondement menée où le suspens est ménagé jusqu'au bout...
Un film d'auteur à découvrir.
Si "White Bird" est assez routinier dans son portrait de la banlieue américaine, servant surtout d'élan à l'évolution de son personnage d'adolescente, il reste un film agréable grâce à son excellent casting et à la mise en scène attrayante de Gregg Araki.
- Meilleurs films
- Meilleurs films selon la presse