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John Henry
108 abonnés
708 critiques
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1,5
Publiée le 9 décembre 2014
Parfois je me demande à quel point les critiques sont conditionnées par le générique. Si personne ne savait que le réalisateur était Gregg Araki, le film aurait-il reçu un accueil si favorable ?
Je trouve le film grotesque, étymologiquement grotesque. Je trouve le propos faiblard, je trouve l'ambiance trop superficielle, trop évidente, je trouve la fin carnavalesque, absurde et infondée. Je trouve ce film assez imbu de lui-même, il ambitionne quelque chose qu'il ne se donne jamais les moyens d'atteindre.
Plus classique que les films précédents de Gregg Araki, ce film est plaisant et relativement touchant mais ne sort pas beaucoup des sentiers battus et failli donc à procurer véritablement de l'émotion.
Gregg Araki nous propose avec "White bird" un film beaucoup plus sage et conventionnel que bon nombre de ses précédentes réalisations. Il est intéressant, très bien joué et réalisé, mais au final pas très marquant.
Une fois de plus, avec le cinéma d'Araki, White Bird est un film mélangeant très bien les genres, entre le drame familial, l’enquête policière et le film sur l'adolescence.
Malheureusement, légèrement trop sage, surtout comparé à Kaboom, White Bird s'appuie tout de même sur des bonnes bases d'écritures et révèle cette "poésie" que seul le réalisateur en a le secret...
On retrouve ici vraiment le réalisateur de Mysterious Skin, qui arrive à s'approprier cette histoire en distillant cette même ambiance étrange et très efficace, mais avec une histoire plus basique, celle de la disparition d'une mère de famille dépressive. Le réalisateur y brosse le portrait de sa fille qui ne s'entendait pas spécialement avec elle mais qui va se rendre compte du vide que cela à créé et se perdre en chemin, avant de réaliser qu'elle ne pourra pas retrouver un semblant de vie équilibrée tant qu'elle ne connaîtra pas la vérité. Malgré une atmosphère vraiment réussit, un brin inquiétante, un brin dérangeante, qui fait tout le "charme" du film, on s'ennuie un peu, la faute à une histoire très convenue que le scénario n'arrive pas à rendre intéressante en créant suffisamment de suspense, voire qui sombre dans le ridicule. Le film est assez lent, parfois un peu ennuyeux, à l'image du père complètement paumé, et du fait de ses grandes similitude avec Mysterious Skin, souffre de la comparaison.
Un peu déçu par ce nouveau Araki. L'intrigue nous tient en haleine , bien que les péripéties sont peu exaltantes. L'interprétation reste de qualité . Et le dénouement reste intéressant. Mais au final tout ça pour ça ?! A regarder une fois.
Ce film qui oscille entre drame familiale et thriller est vraiment surprenant et étrange si bien que j'ai du mal à me faire un avis car je le trouve ni bon ni mauvais. Cette histoire de famille qu'on nous raconte sur un faux rythme dégage une vraie bonne ambiance très importante pour combler un manque de rythme puis elle colle bien à l'univers du réalisateur même si ce n'est pas son film le plus abouti. L'histoire est pas mal mais pour moi toute la qualité du film repose sur un casting impeccable et des acteurs excellents. Les personnages sont un peu "lisses" et "enfermés" dans des cases ce qui pourrait rendre l'historie prévisible car on se doute bien qu'il va y avoir quelque chose qui casse un peu tout ça mais je dois avouer que je m'attendais pas à un tel final.
Une étrangeté, ce film ! En dehors du fait que Shaileene Woodley nous offre une vue magnifique de ses atouts féminins, l'histoire est troublante. On se demande pourquoi sa mère a disparu et même lorsqu'on est sur une piste, le final est une surprise dont, personnellement, je ne me suis pas douté. Il y a des scènes que je désapprouve dans ce film, mais elles semblent nécessaires pour distinguer les personnalités des 3 membres de la famille. C'est un bon film, mais pour me montrer plus objectif, vis-à-vis de S. Woodley, je dirai qu'il n'est pas mal. La fin m'a fait rigoler à la Eva Green, vous comprendrez sans doute pourquoi en le visionnant.
White bird ce sont des ados & des parents dans un film de G. Araki (réalisateur de l'excellent Kaboom!). Une ado disparait dans d'étranges rêves... Sur fond d'hommage aux pelicules des années 80. C'est un film à tendance onirique, avec une pointe de critique de cette famille middle class et modèle des Etats-Unis d'Amérique : mais la réalisation y est quelque peu assomante, la photo pourtant chiadée, à la fois baignée de couleurs et de lumière, et l'intrigue se met en place sans en avoir l'air, comme en filligramme ; le scénariste parait plus intéressé par le portrait de ses personnages que par leur histoire. Mais voilà : les personnages valent ce qu'ils valent et l'intrigue (et perso je trouve qu'ils le valent)se résume assez bien en : "pourquoi est-elle partie ?", intrigue donc on semble connaître la réponse et ses tenants ; voir on s'en fiche un peu. Qu'importe. Le film peine en fait à faire comprendre aux spectateurs son originalité, cachée derrière de banales considérations d'adultère et autres tromperies qui en constitue la thématique principal, évitant d'être trop onirique, justement, voir de traverser la frontière qui le sépare de la fantasy. C'est une oeuvre faussement symbolique (le blanc immaculé de l'innocence) pour un petit polar en forme de puzzle qui laisse planer assez finement le doute avant un twist final qui devient le point culminant du scénario ; un peu tard. Il y a vraiment du potentiel mais échelonnée bizaremement et du coup le truc n'est pas poussé" jusqu'au bout. Mais cela reste un réal à surveiller^^.
J'ai aimé l'ambiance de ce film, le suspense est léger mais on ne s'ennuie pas grâce aux présences de Shailene Woodley et Eva Green, très touchantes. Belle B.O eighties également.
Greg Araki, ne révolutionne pas le cinéma avec cet oiseau blanc qui, sous prétexte du mystère de la disparition d'une mère et épouse très "middle class" de banlieue américaine, nous fait visiter les affres métaphysico-sexuelles d'une ado pas si différente de la fille de la porte d'à côté. Le scénario perd rapidement de son mystère, on a l'impression d'avoir déjà vu trop souvent ce personnage de femme qui s'ennuie au foyer en attendant le retour de son mari, celui de l'ado en conflit avec maman et papa, les potes de lycée frisant la caricature...Eva Green est encore une fois mal employée et...pas très aidée par une coiffure-choucroute plus sixties que eighties. Bref, rien qui ne ressemble pas à une banale série d'outre-Atlantique, hormis un rythme alangui, réveillé ça et là par des rebondissements de pacotille.
Si Araki semble assagi, son cinéma gagne en épure et intensité dramatique. Ce faux teen movie sous fond policier est l'un de ses meilleurs films. On appréciera l'atmosphère envoûtante et le charme d'un casting sans faute.
l'atout de ce drame familial est la façon dont il est traité: la narration et par touches de flashbacks. il y plane aussi un côté mystérieux qui pique la curiosité et nous tient jusqu'au dénouement. mais l'ensemble peut paraître un peu pâle par moment, aussi par le manque de rythme et un aspect figé. en outre, le long passage avec le flic n'a rien de crédible!