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    La Vie domestique
    Note moyenne
    2,6
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    167 critiques spectateurs

    5
    11 critiques
    4
    42 critiques
    3
    41 critiques
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    19 critiques
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    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 1 novembre 2013
    Ce film n'a strictement aucun intérêt. Il suffit de vous mettre en banlieue de prendre un couple au hasard et de le filmer. Si aller au cinéma c'est regarder son quotidien sans avoir ni surprise, ni vision différente ni esthétisme, ni réflexion profonde, alors il ne sert à rien de faire de tel film.
    Yves G.
    Yves G.

    1 456 abonnés 3 486 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 octobre 2013
    Juliette (Emmanuelle Devos), la quarantaine, mène en banlieue parisienne une vie sans histoire. Aucune inquiétude matérielle ne la guette : sa maison est spacieuse, son mari aimant, ses jeunes enfants bien élevés. Pourtant Juliette transpire d'un mal-être qui gagne insidieusement le spectateur. On n'est pas loin de "Desperate Housewives" expurgé de ses rebondissements tragiques et de ses quiproquos comiques. On est plus proche de Mrs Dalloway qui, le temps de la préparation d'un dîner, prend conscience de son aliénation.
    Le film est une galerie de portraits de femmes en pleine crise de la quarantaine. Dans leur vie professionnelle comme dans leur couple, en dépit de leur aisance bourgeoise, tout les ramène à leur aliénation domestique. Les hommes sont des silhouettes à peine ébauchées qui n'ont pas le bon rôle : leur goujaterie le dispute à leur lâcheté.
    On croit un instant que le film va basculer, lorsqu'on apprend qu'un crime a été commis. Mais Isabelle Czajka refuse cette facilité. Le film se termine comme il a commencé, par un dîner entre amis, ni plus ni moins amical que celui de la veille.

    "La vie domestique" est l'adaptation d'un roman de Rachel Cusk que j'ai lu il y a quelques années seulement ... et dont j'ai tout oublié sinon le plaisir que j'avais pris à le lire.
    Il est probable que ce film me laisse la même empreinte. J'ai pris beaucoup de plaisir à le regarder. J'ai aimé l'intelligence aiguë de la réalisatrice dont les premiers longs métrages, illuminés par la présence radieuse d'Ariane Demoustier, m'avaient enthousiasmé. J'ai été séduit par la subtilité du jeu des actrices, les seconds rôles (Julie Ferrier, Natacha Régnier, Hélène Noguerra). Pour autant, toutes ses qualités ne suffiront pas à le sauver de l'oubli dans lequel il risque de sombrer.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 27 octobre 2013
    Quelques belles scènes.
    Une réalisation et une écriture intéressante.
    Bravo !
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 25 octobre 2013
    Pour ma part, je trouve que l' émotion du film repose essentiellement sur Laurent Poitrenos ?,qui joue le mari de Devos; elle, dans un activisme permanent impeccable: elle cuisine, sait tenir son intérieur,
    s' adonne aux tâches domestiques avec "élégance" etc, donne des cours facultatifs à un public
    d' élèves visiblement peu intéressées mais cependant à l' écoute, et cette résignation omniprésente dans sa vie personnelle. Et lui dans un rôle de proviseur au service de sa mission, aimant sa femme, qui ne manque pas de s' exprimer avec des réparties intéressantes. Je persiste à dire que cet acteur bien choisi est essentiel dans ce jeu collectif. J' apprécie sa façon de dire les choses, d' être présent face à Devos. Il est aussi bien qu' elle! les autres filles amènent leurs touches perso, et N.Régnier vit dans un b....l assez impressionnant! La critique de Télérama m' a choquée, à la limite de misogynie.
    No Spoiler
    No Spoiler

    19 abonnés 58 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 octobre 2013
    On peut voir en La Vie domestique une satire sociale... on peut aussi prendre le film pour une étude de mœurs tant la peinture de la petite bourgeoisie pavillonnaire fait mouche! Isabelle Czajka réussit le tour de force de nous tenir en haleine sans jamais user des artifices traditionnels de la dramatisation. Tout au plus entend-on parler du rapt d'une petite fille! C'est la laideur de ces vies petites-bourgeoises que l'on prend en pleine face, laideur des villes avec leurs enseignes publicitaires et leurs jardins d'enfants ultra sécurisés, laideur des intérieurs domestiques formatés, laideur de personnages cupides et cyniques! Le film bénéficie d'un casting de grande qualité et on se prend à haïr certains personnages masculins dont la seule valeur est celle du salaire mensuel. Ils se ressemblent tellement qu'ils en deviennent interchangeables à l'image de la veste de Grégory (Michaël Abiteboul) que Bertrand (Sava Lolov formidable) prend pour la sienne en fin de soirée. Notons au service de ce portrait cruel une bande son pleine de finesse qui ne manque pas d'accompagner discrètement Emmanuel Devos du rond-rond effrayant de la machine à laver.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 25 octobre 2013
    Nul il n'y a pas d'autre mots. si vous souhaitez vous ennuyer pendant une heure et demie, n'hésitez pas, il faut aller le voir.
    si vous souhaitez voir comment vivent mr et mme toulemonde dans leur pâté de maison sans que rien ne se passe que aller chercher les enfants à l'école, 2 ou 3 voisines sans intérêt qui prennent le café ensemble. bien plate et sans intérêt que cet énoncé du quotidien. Triste, plat, il ne se passe rien
    autant rester chez soi
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 21 octobre 2013
    Le film se laisse regarder, on suit la journée de femmes d'une banlieue aisée et un peu déconnectée. Elles s'ennuient doucement, mais n'ont le temps de rien. Prennent le café ensemble, mais se s'apprécient pas vraiment. S'inquiètent des malheurs du monde, mais surtout de leurs problèmes domestiques. Bref : c'est cynique, désenchanté, bien vu, mais un peu décourageant et caricatural. Le thème n'est pas non plus très original : on pense à desperates housewives ou les noces rebelles.
    lpcar
    lpcar

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 octobre 2013
    "Juliette n’était pas sûre de vouloir venir habiter dans cette banlieue résidentielle de la région parisienne. Les femmes ici ont toutes la quarantaine, des enfants à élever, des maisons à entretenir et des maris qui rentrent tard le soir." (extrait du synopsis sur Ad Vitam)
    Elles ont surtout toutes "renoncé"...renoncé à leur carrière ( et r), à leurs origines (J. Ferrier) et même à leur rôle de mère (H. Noguerra qui se laisse totalement déborder par ses enfants)...renoncé à vivre (fantomatique Natacha Regnier qui envie la jeune fille au pair pour qui la vie est "si simple").

    Ce film offre un regard cynique sur notre société contemporaine, cruel sur ces femmes, "domestiques" consentantes de leur mari et de leurs enfants, matérialistes, engluées dans un quotidien rasoir...encore plus féroces sur leurs maris, misogynes, égoïstes, suffisants... Une société vide de sens et de spiritualité (hallucinante conversation sur la foi et la compassion, autour d'un café Nespresso...qui se conclut par cette phrase cinglante "on ne va pas passer notre vie à s'apitoyer sur le malheur des autres...on a la chance d'avoir une belle vie alors profitons-en"). Le drame (enlèvement d'enfant) qui se déroule en toile de fond dans l'indifférence générale exacerbe encore cette sensation de vacuité.

    Une société qui n'a, en fait, pas tellement changé par rapport à celle d'il y a 40 ans, décrite par MC Barrault...

    Emmanuelle Devos (formidable!) est le seul personnage "vivant" dans cet univers pétrifié. Elle est entre deux, pas encore prise au piège mais n'ayant déjà plus complètement la force de s'en sortir... sur le fil du rasoir...

    Le tour de force de la réalisatrice est d'avoir créé une tragédie à portée universelle avec des personnages "caricaturaux" (comme Gregoire Oestermann dans la scène du diner d'ouverture ). On est du coup, nous aussi dans cet entre-deux: à la fois dans une distanciation par rapport aux héroïnes et une identification très forte au sentiments exprimés.

    Bref un film qui agit comme une douche froide, à voir absolument pour interroger notre "vie domestique"!
    llafaye
    llafaye

    6 abonnés 170 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 octobre 2013
    24 heures de la vie d'une femme dans un quartier pavillonnaire petit bourgeois. On pense à Desperate Housewives, mais on est bien en France, dans la vacuité d'une vie passée à la maison, où les tâches domestiques s'imposent sans pitié. Belle interprétation, E Devos superbe.
    Alain S
    Alain S

    1 abonné 43 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 20 octobre 2013
    Lamentables ces petites bourgeoises qui se regardent le nombril et se plaignent de leur vie dorée.
    Si comme mes collègues infirmières, elles se levaient à 5h00 pour embaucher à 6h00 dans un service hospitalier ou l’inconfort et la douleur dans tous les sens du mot, existe réellement, elles auraient beaucoup moins le temps de se lamenter sur leur sort et se poseraient probablement moins de questions !!!!!!!!
    Isabelle G
    Isabelle G

    23 abonnés 70 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 octobre 2013
    Un bon film qui retranscrit vraiment fidèlement l'atmosphère de ce bijou littéraire Arlighton Park de Rachel Cusk publié en 2007 à L'Olivier...
    C'est à dire un film d'atmosphère où il ne se passe pas grand chose justement et qui ne passe jamais loin de provoquer l'ennui du spectateur certes. Mais que cela sonne juste, pour une certaine classe sociale de notre vie moderne, j'en conviens, plutôt aisée.
    Filmer le temps qui s'écoule au rythme des allers et venus à la maison, de la solitude une fois tout le monde partis vers ses activités. Filmer l'ennui, le vide autour de soi et à l'intérieur de soi est un exercice difficile que la réalisatrice relève.
    Emmanuelle Devos, Marie-Christine Barrault (apparition brève mais ô combien marquante) et Julie Ferrier sont très justes dans leur jeu où beaucoup de choses passe par les regards, les silences, le peu de mots prononcés et les attitudes.
    La banlieue est filmée dans ses deux dimensions, lisse et ordonnée en apparence mais ayant bien du mal à contenir les illusions perdues, les compromis qui laissent insatisfaits, les choix pas complètement assumés...
    24 heures de la vie d'une femme... plus à mode Desperate qu'en mode "Zweig".
    A voir, si on est en forme !
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 20 octobre 2013
    Lent et rempli de banalités. La vie sans contenu de ces femmes est assez effrayante... Mais le film survole les sujets
    Septième Sens
    Septième Sens

    84 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 octobre 2013
    Emmanuelle Devos avait eu un coup de foudre pour Gabriel Byrne dans Le Temps de l'aventure il y a quelques mois. Elle est aujourd'hui à l'opposé de ce personnage volage en incarnant une femme désabusée, une mère considérée par ses enfants comme la boniche de la maison. Lassée par une existence sans couleurs, nous la suivons pendant une journée dans sa Vie Domestique.

    Dans cette œuvre intelligente et très subtile, la réalisatrice prend le soin de ne faire durer son récit que vingt-quatre heures. Dans ce court laps de temps, elle réussit à dresser un portrait triste mais pertinent de la femme contemporaine. Alors que nous sommes dans une société moderne où les mœurs évoluent peu à peu, on se rend compte qu'une hypocrisie générale est toujours présente vis à vis de la condition des femmes. Leur statut de maîtresse de maison est ancré dans notre civilisation depuis des millénaires, et d'une certaine manière, il n'a toujours pas changé.

    Pour nous faire comprendre le malêtre de Juliette, la cinéaste filme cette banlieue pavillonnaire comme une prison, la vie de cette femme comme un asservissement. Tout sonne faux dans ce quartier déshumanisé, les conversations, les soirées ou les retrouvailles d'individus qui se disent amis mais qui ne sont finalement que des étrangers. Habituées à un confort artificiel, elles deviennent des machines qui ne pensent plus mais qui subissent un quotidien verrouillé, attendant une lueur d'espoir qui n'arrivera plus.

    Le malaise des spectateurs se fait donc de plus en plus sentir. À cause de regards insatisfaits, d'un thème musical mélancolique, ou de silences gênés. Nous pouvons cependant reprocher à Czajka de forcer le trait de certains personnages (femme enceinte, plusieurs hommes fachos) pour montrer la douleur de ces femmes qui encaissent sans broncher. Qu'importe puisque l'intention est plus que louable : celle de montrer par un cinéma terne et cru la vie de ces « desperate housewife », ressemblant à tout sauf à un conte de fée.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 octobre 2013
    à voir très vite pour ne pas vivre ça ! et amenez vos filles. Et Devos, ah Devos ! tout passe dans son regard, ses silences.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 octobre 2013
    « La vie domestique » est un long métrage réalisé par Isabelle Czajka.
    Le film montre au spectateur ce qui se passe en 24 heures quotidiennes pour Juliette, le personnage principal, une femme qui a la quarantaine, deux enfants, ancienne professeur et actuelle animatrice d’une activité littérature pour des lycéennes. Ça commence sur un dîner entre couples, où se trouve Juliette, son mari, Thomas, et un ami ou collègue avec sa femme. Celui-ci expose sa vision machiste du monde du travail. Ses propos ne plaisent pas à Juliette, et lui permettent de se rendre compte, au fur et à mesure du film, que la femme est encore loin d’être considérée comme égale à l’homme. Le lendemain matin, elle constate à quel point elle est « exploitée » par sa famille : alors qu’elle prépare le petit déjeuner, son mari est sur l’ordinateur et ses enfants attendent d’être servis , lorsque elle demande à son mari d’acheter du beurre, il le prend comme une boutade, elle porte le sac de sa fille, elle fait le rangement, supporte toutes les charges de sa famille, fait des sacrifices (son travail) pour s’en occuper, là où elle n’aurait pas besoin d’en faire si son mari l’aidait, … et pour combler le tout, elle ne reçoit aucune gratitude de la part de deux qu’elle aide. En parallèle, on a aussi l’histoire de trois autres femmes avec, elles aussi, deux enfants chacune, une belle maison en banlieue aisée, leurs maris, et leurs problèmes, tous un peu différents. On entend aussi parler de Cindy, une adolescente qui fait partie de l’activité littérature, qui s’est retrouvée enceinte et a noyé son enfant. Pendant cette journée, les quatre mères se croisent à l’école, aux magasins, s’invitent à dîner et à passer des moments ensembles, se plaignent de leurs situation alors que d’autres, comme Cindy, sont dans la misère. Ce ne sont pas de réels reproches de la réalisatrice à voulu faire passer, mais plutôt les réalités dont on a du mal à s’apercevoir : chaque personnage est attachant, mais plein de défaut aussi, ce qui rend leur jeu d’autant plus authentique. Le film se fini sur un dîner, tout comme le début, où elle s’occupe de tout, et où là aussi les hommes réussissent à la vexer. Comme quoi la situation initiale n’a pas changé, à part que chacune des femmes a avancé dans sa réflexion, tout comme le spectateur.
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